dimanche 1 novembre 2015

La f ête de St Jean 27 Décembre 2015.


La f ête de St Jean 27 Décembre 2015.

SERMON POUR LA FÊTE DE SAINT JEAN L'ÉVANGÉLISTE.

Sujet. Pierre, se retournant, vit venir après lui le disciple que Jésus aimait, et qui pendant la cène s'était reposé sur son sein.

La plus glorieuse qualité de saint Jean a été d'être le disciple bien-aimé de Jésus-Christ; et par son exemple il nous apprend comment nous devons participer nous-mêmes à un avantage si précieux.

La faveur des grands a communément trois défauts essentiels. Elle est injuste de la part du maître qui la donne, orgueilleuse et fière dans la conduite de celui qui la possède, et odieuse à ceux qui n'y parviennent pas. Mais la faveur spéciale dont Jésus-Christ a gratifié saint Jean eut trois caractères tout opposés. Elle a été parfaitement juste dans le choix que Jésus-Christ a fait de cet apôtre : première partie. Elle a été solidement humble et bienfaisante dans la manière dont cet apôtre en a usé : deuxième partie. Elle n'a rien eu d'odieux à l'égard des autres disciples, auxquels cet apôtre semble avoir été préféré : troisième partie.

 

Il a été fidèle à Jésus-Christ dans la tentation. Les autres apôtres abandonnèrent cet Homme-Dieu, mais saint Jean le suivit jusques au Calvaire; et voilà pourquoi ce Dieu Sauveur lui confia sa mère. C'est ainsi que nous mériterons la faveur de Jésus-Christ, soit par la pureté de l'âme et du corps, soit par la constance dans les dégoûts et les désolations.

Comment parle-t-il de lui-même dans tout son Evangile? sans se nommer jamais. C'est ce disciple, dit-il toujours, comme s'il parlait d'un autre. S'il eût dit : C'est ce disciple qui aimait Jésus, il eût fait connaître en cela son propre mérite; mais il dit : C'est ce disciple qui était aimé île Jésus. Or, à être aimé, il n'y a ni louange ni mérite. Quand il s'est nommé ailleurs, c'est pour s'appeler seulement notre frère  : Jean, votre frère.

 

Si saint Jean est entré dans tous les secrets de Jésus-Christ, c'a été pour nous les communiquer. C'est à lui que nous devons la connaissance des personnes divines, et des plus profonds mystères de la religion. Telle est la manière dont noua devons user nous-mêmes des faveurs et des grâces du ciel. Soyons humbles en les recevant, et ne cherchons point à nous en glorifier. Faisons-en part au prochain, et employons-les à son utilité. Par exemple, sommes-nous riches, soulageons les pauvres.

Au lieu d'un martyre que les autres ont souffert, il en a enduré trois : l'un au Calvaire, le second dans Rome, et le troisième dans son exil.

Au Calvaire, et ce fut le martyre de son cœur. Que ne souffrit-il pas en voyant expirer son Maître?

Dans Rome, et ce fut un martyre de sang. Quel supplice d'être plongé peu à peu dans l'huile bouillante!

Dans son exil, où il mourut. C'est ainsi que Pieu aime ses élus, et n'espérons pas qu'il nous aime autrement. Nous buvons tous le calice des souffrances : mais combien le boivent en réprouvés, au lieu de le boire comme les amis et les élus de Dieu?

Tel est, Chrétiens, en deux mots l'éloge du bienheureux apôtre dont nous solennisons la mémoire en ce saint jour ; voilà ce qui nous le doit rendre vénérable, ce qui nous doit inspirer pour lui et un profond respect, et une tendre dévotion. C'est le disciple que Jésus aimait : caractère qui le distingue, et qui lui donne entre tous les saints de la loi de grâce un rang si élevé. Saint Jean fut appelé comme les autres à l'apostolat; il porta, comme saint Jacques, le nom d'enfant du tonnerre. Ezéchiel nous le présente comme l'aigle entre les évangélistes : son Apocalypse en a fait le premier et le plus éclairé de tous les prophètes du Nouveau Testament ; il a souffert une cruelle persécution pour Jésus-Christ, et mérité d'être mis au nombre de ses plus zélés martyrs ; il tient dans le culte que nous lui rendons une place honorable parmi les vierges; les Eglises d'Asie l'ont reconnu pour leur patriarche et leur fondateur

Il n'est rien de plus rare dans le monde qu'un homme humble et élevé, puissant et bienfaisant, modeste par rapport à lui-même et charitable à l'égard des autres

Voyez, dit saint Augustin, avec quelle humilité il parle de lui-même, ou plutôt, voyez avec quelle humilité il n'en parle pas. Jamais (cette remarque est singulière), jamais, dans toute la suite de son Evangile, s'est-il une fois nommé? jamais a-t-il marqué qu'il s'agît de lui, ni fait connaître qu'il eût part à ce qu'il écrivait? Pourquoi ce silence? Les Pères conviennent que ce fut un silence de modestie, et qu'il n'a voulu de la sorte supprimer son nom que parce qu'il n'avait rien que d'avantageux et de grand à écrire de sa personne. Si Jésus-Christ, comme Fils de Dieu, lui découvre les plus hauts mystères de sa divinité, saint Jean se regarde comme inspiré et suscité pour en instruire toute l'Eglise; si Jésus-Christ, comme Fils de l'Homme, lui apparaît dans l'île de Pathmos, et se manifeste à lui par de célestes visions, saint Jean, animé d'un zèle ardent, prend soin de les rendre publiques, et veut, pour l'édification du peuple de Dieu, qu'on sache ce qu'il a vu et ce qu'il a entendu dansées prodigieuses extases

Mes chers auditeurs, de la manière dont nous devons user des faveurs et des grâces du ciel. Etre humbles en les recevant, et en faire le sujet de notre charité après les avoir reçues. Prenez garde : être humbles en recevant les faveurs de Dieu ; car si nous nous en prévalons, si nous nous en savons gré, si, par de vains retours sur nous, elles nous inspirent une secrète estime de nous-mêmes, dès là nous les corrompons, dès là nous en perdons le fruit, dès là nous nous les rendons non-seulement inutiles, mais pernicieuses. Il faut être bienfaisant et charitable, en communiquant aux autres les faveurs qu'on a reçues de Dieu. Voulez-vous, Chrétiens, vous appliquer utilement cette maxime? en voici le moyen facile, et maintenant plus nécessaire que jamais. Il y en a dans cet auditoire que Dieu a libéralement pourvus des biens de la terre, et en cela il les a favorisés; car les biens même temporels par rapport à leur fin, qui est le salut, sont des faveurs et des grâces. Mais, du reste , qu'a prétendu Dieu en vous donnant ces biens temporels? n'a-t-il point eu d'autre dessein que de vous distinguer, que de vous mettre à votre aise, que de vous faire vivre dans l'abondance, pendant que les autres souffrent?

Et en effet, Chrétiens, saint Jean, qui fut le favori et le bien-aimé du Fils de Dieu, est, à le bien prendre, celui de tous les apôtres qui passa par de plus rudes épreuves. On demande s'il a été martyr; et moi je soutiens qu'au lieu d'un martyre que les autres ont souffert, il en

a enduré trois : le premier au Calvaire, que j'appelle le martyre de son cœur ; le second dans Rome, que nous pouvons regarder comme son martyre véritable et réel ; et le troisième dans l'exil où il mourut. Que ne souffrit-il pas, lorsqu'étant au pied de la croix, il vit expirer son maître, couvert de malédictions et d'opprobres, lui qui brûlait de zèle pour cet Homme-Dieu, lui qui en connaissait tout le mérite et toute la sainteté? L e martyre du sang n'a pas manqué à saint Jean, non plus que celui du cœur; l'Eglise, autorisée de la tradition, nous l'apprend bien, lorsqu'elle célèbre le jour bienheureux où ce zélé disciple, combattant à Rome pour le nom de son Dieu, souffrit devant la porte Latine : quel tourment, si nous en croyons Tertullien et le récit qu'il nous en fait! un corps vivant plongé peu à peu dans l'huile bouillante! cette seule idée ne vous saisit-elle pas d'horreur

 

Voilà comment saint Jean fut traité, et voilà quel fut son partage

Le martyrologe Hiéronymien indique pour le 27 : Adsumptio sancti Iohannis evangelistae apud Ephesum et ordination episcopatus sancti Iacobi fratris Domini.

A Rome on fêtait dès le VIe siècle le 27 décembre comme natale sancti Iohannis Evangelistae.

Le culte de St Jean fut introduit à Rome par le pape Hilaire (461-468) qui s’était réfugié près de sa tombe lors du brigandage d’Éphèse en 449. Il fit construire un oratoire au Latran sous le patronage de St Jean, Liberatori suo beato Iohanni Evangelistae Hilarius episcopus famulus Xti.


Le 27 décembre
IIème classe (avant 1960 : double IIème classe avec Octave simple)

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Jean eut l’honneur de naître du sang de David, dans la famille même de la très pure Marie ; il fut donc parent de notre Seigneur, selon la chair. Un tel honneur lui fut commun avec saint Jacques le Majeur, son frère, fils de Zébédée comme lui ; avec saint Jacques le Mineur et saint Jude, fils d’Alphée ; mais, dans la fleur de sa jeunesse, Jean laissa, non seulement sa barque et ses filets, non seulement son père, mais sa fiancée, au moment de célébrer de chastes noces. Il suivit le Christ et ne regarda pas en arrière ; c’est pourquoi la tendresse particulière du cœur de Jésus lui fut acquise ; et tandis que les autres étaient Disciples et Apôtres, il fut l’Ami du Fils de Dieu. La raison de cette rare prédilection fut donc, ainsi que le proclame l’Église, le sacrifice de virginité que Jean offrit à l’Homme-Dieu. Or, il convient de relever ici, au jour de sa fête, les grâces et les prérogatives qui ont découlé pour lui de l’heureux avantage de cette amitié céleste.

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SÉQUENCE.

Jean, disciple vierge, tant aimé de Jésus !

C’est toi qui, par son amour, as laissé dans ta barque ton père selon la chair ;

Toi qui, pour suivre le Messie, as dédaigné le cœur d’une jeune épouse ;

Toi qui méritas de goûter les eaux sacrées qui jaillissent du cœur de ce Messie ;

Toi qui, sur cette terre, as contemplé la gloire du Fils de Dieu :

Cette gloire qu’il n’est donné de voir, et nous le croyons ainsi, qu’aux seuls Saints dans la vie éternelle.

C’est toi que le Christ, sur sa croix triomphale, donna pour gardien à sa Mère.

Vierge, tu reçus sous ta garde la Vierge ; et elle fut commise à tes soins.

Captif dans un cachot, brisé par les fouets, tu t’es réjoui de rendre témoignage au Christ.

C’est encore toi qui ressuscitas les morts, et qui, par le nom de Jésus, as vaincu le poison.

A toi, le Père suprême révèle son Verbe caché, plus qu’aux autres mortels.

Toi donc, par d’assidues prières, recommande-nous tous à Dieu,

O Jean, cher au Christ ! Amen.

Disciple chéri de l’Enfant qui nous est né, combien votre félicité est grande ! combien admirable est la récompense de votre amour et de votre virginité ! En vous s’est accomplie la parole du Maître : Heureux ceux dont le cœur est pur, car ils verront Dieu. Et non seulement vous l’avez vu, ce Dieu-Homme, mais vous avez été son Ami, vous avez reposé sur son cœur. Jean-Baptiste tremble d’étendre sa main pour plonger dans le Jourdain sa tête divine ; Madeleine, assurée par lui-même d’un pardon immense comme son amour, n’ose lever la tête, et s’arrête à ses pieds ; Thomas attend son ordre pour oser mettre son doigt dans les cicatrices de ses plaies : et vous, en présence de tout le Collège Apostolique, vous prenez auprès de lui la place d’honneur, vous appuyez votre tête mortelle sur son sein. Et non seulement vous jouissez de la vue et delà possession de ce Fils de Dieu dans la chair ; mais, parce que votre cœur est pur, vous volez avec la rapidité de l’aigle, et vous fixez d’un regard assuré le Soleil de Justice, au sein même de cette lumière inaccessible qu’il habite éternellement avec le Père et l’Esprit-Saint.

Tel est donc le prix de la fidélité que vous lui avez montrée en conservant pour lui, pur de toute atteinte, le précieux trésor de la chasteté. Souvenez-vous de nous, ô vous le favori du grand Roi ! Aujourd’hui, nous confessons la divinité de ce Verbe immortel que vous nous avez fait connaître ; mais nous voudrions aussi approcher de lui, dans ces jours où il se montre si accessible, si humble, si plein d’amour, sous les livrées de l’enfance et de la pauvreté. Hélas ! nos péchés nous retiennent ; notre cœur n’est pas pur, comme le vôtre ; nous avons besoin d’un protecteur qui nous introduise à la crèche de notre Maître [12]. Pour jouir de ce bonheur, ô bien-aimé de l’Emmanuel, nous espérons en vous. Vous nous avez dévoilé la divinité du Verbe dans le sein du Père ; conduisez-nous en présence du Verbe fait chair. Que par vous nous puissions entrer dans l’étable, nous arrêter auprès de la crèche, voir de nos yeux, toucher de nos mains le doux fruit de la vie éternelle. Qu’il nous soit donné de contempler les traits si pleins de charmes de Celui qui est notre Sauveur et votre Ami, d’entendre les battements de ce cœur qui vous a aimé et qui nous aime ; de ce cœur qui, sous vos yeux, fut ouvert parle fer delà lance, sur la croix. Obtenez que nous demeurions près de ce berceau, que nous ayons part aux faveurs du céleste Enfant, que nous imitions comme vous sa simplicité.

Enfin, ô vous qui êtes le fils et le gardien de Marie, présentez-nous à votre Mère qui est aussi la nôtre. Qu’elle daigne, à votre prière, nous communiquer quelque chose de cette tendresse avec laquelle elle veille près du berceau de son divin Fils ; qu’elle voie en nous les frères de ce Jésus que ses flancs ont porté, qu’elle nous associe à l’affection maternelle qu’elle a ressentie pour vous, heureux dépositaire des secrets et des affections de l’Homme-Dieu.

Nous vous recommandons aussi l’Église de Dieu, ô saint Apôtre ! Vous l’avez plantée, vous l’avez arrosée, vous l’avez embaumée de la céleste odeur de vos vertus, vous l’avez illuminée de vos divins enseignements ; priez maintenant que toutes ces grâces qui sont venues par vous, fructifient jusqu’au dernier jour ; que la foi brille d’un nouvel éclat, que l’amour du Christ se ranime dans les cœurs, que les mœurs chrétiennes s’épurent et refleurissent, et que le Sauveur des hommes, quand il nous dit, par les paroles de votre Évangile : Vous n’êtes plus mes serviteurs, mais mes amis, entende sortir de nos bouches et de nos cœurs une réponse d’amour et de courage qui l’assure que nous le suivrons partout, comme vous l’avez suivi.

La fête d’aujourd’hui ne célèbre pas en saint Jean le martyre de l’apôtre, comme dans la plupart des autres Apôtres ; elle chante le « disciple que Jésus aimait ». Et la tradition trouve le motif de cette prédilection du Christ pour saint Jean dans sa virginité. Parce qu’il était vierge, Jésus l’aima plus que les autres apôtres, lui confia sa mère vierge, lui permit de se reposer sur son Cœur divin : et c’est là que l’Évangéliste puisa cet amour et cette onction qui caractérisent ses écrits.

 

27décembre 2015.

Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

Commentaire du jour 

 

Le disciple qui a « pénétré le mystère de Dieu, où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2,2-3)

 En proportion de la grâce qui faisait que Jésus l'aimait et qui l'a fait reposer sur la poitrine de Jésus à la Cène (Jn 13,23), Jean a reçu avec abondance [les dons de l'Esprit] l'intelligence et la sagesse (Is 11,2) — l'intelligence pour comprendre les Écritures ; la sagesse pour rédiger ses propres livres avec un art admirable. A vrai dire, il n'a pas reçu ce don dès le moment où il a reposé sur la poitrine du Seigneur, même si par la suite il a pu puiser dans ce cœur « où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3). Lorsqu'il dit qu'en entrant dans le tombeau « il vit et il crut », il reconnaît « qu'ils ne connaissaient pas encore les Écritures, et qu'il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts » (Jn 20,9). Comme les autres apôtres, Jean a reçu sa pleine mesure lorsque l'Esprit Saint est venu [à la Pentecôte], lorsque la grâce a été donnée à chacun « selon la mesure du don du Christ » (Ep 4,7)...

  Le Seigneur Jésus a aimé ce disciple plus que les autres..., et il lui a ouvert les secrets du ciel...pour faire de lui l'écrivain du mystère profond dont l'homme ne peut rien dire par lui-même : le mystère du Verbe, la Parole de Dieu, du Verbe qui s'est fait chair. C'est le fruit de cet amour. Mais, même s'il l'aimait, ce n'est pas à lui que Jésus a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18)... Tout en aimant tous ses disciples et surtout Pierre d'un amour de l'esprit et de l'âme, notre Seigneur a aimé Jean d'un amour du cœur... Dans l'ordre de l'apostolat, Simon Pierre a reçu la première place et « les clés du Royaume des cieux » (Mt 16,19) ; Jean, lui, a obtenu un autre héritage : l'esprit d'intelligence, « un trésor de joie et d'allégresse » (Si 15,6).     

dimanche 27 décembre 2015

Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

 Premier livre de Samuel 1,20-22.24-28.

Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l’ai demandé au Seigneur. »

Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant.

Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand l’enfant sera sevré, je l’emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours. »

Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la Maison du Seigneur, à Silo ; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.

On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli.

Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur.

C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande.

À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.

 

Psaume 84(83),2-3.5-6.9-10.

De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers !

Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

Heureux les habitants de ta maison :

ils pourront te chanter encore !

Heureux les hommes dont tu es la force :

des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Seigneur, Dieu de l'univers, entends ma prière ; écoute, Dieu de Jacob.

Dieu, vois notre bouclier, regarde le visage de ton messie.

 

Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24.

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.

Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.

Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.

Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.

Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.

Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-52.

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.

Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.

À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.

Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.

Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.

C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,

et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.

En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »

Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »

Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

 


 

vendredi 3 mai 2013

En marge du cent cinquantième anniversaires de la mort du père Laval. Nos commentaires sur le projet d’agrandissement du caveau actuel.

En marge du cent cinquantième anniversaires de la mort du père Laval. Nos commentaires sur le projet d’agrandissement du caveau actuel. Le Centre Père Laval à Sainte-Croix fêtera le 150° anniversaire de la mort du Bienheureux Père Laval en septembre 2014.

Le Père Bernard Hym, dans le cadre de « Redonner l’occasion aux Mauriciens de dire leur attachement au Père Laval » présente un projet du nouveau caveau du Père Laval. L’Evêché de Port-Louis, en collaboration avec la Mauritius Association of Architects (MAA), avait lancé un concours d'architecture pour une rénovation du tombeau du Père Laval, à l’occasion du 150° anniversaire de sa mort. Mgr Piat, a approuvé la nomination comme membre du Comité de sélection, deux prêtres, dont le fils de celui qui a conçu l’actuel caveau, le Père Michel Boullé. C’est Mme Sylvie de Leusse qui a remporté le concours. Le père Hym a donné les raisons de ce projet de nouveau caveau.

1) Le caveau actuel est trop petit : le 8 septembre au soir, les gens doivent attendre près d’une heure et demie avant de pouvoir exprimer leur reconnaissance au Père Laval.

2) Le Père Laval, 4 ans avant sa mort, lorsqu’on l’a forcé à se faire photographier, il n’a accepté de poser que muni de sa Croix de Missionnaire ou près du grand crucifix de Sainte-Croix. La grande croix dans le nouveau Caveau.

3) Parmi toutes les manières collectives de donner l’occasion aux Mauriciens d’exprimer leur reconnaissance au Bienheureux Père Laval, nous avons privilégié l’idée de la rénovation du Caveau. En voyant l’enthousiasme des architectes qui ont participé au concours, je me rends compte que c’était le bon choix.

4) En relisant les Archives Spiritaines, je me suis aperçu que le premier Caveau avait été l’œuvre de tout un peuple. Ses confrères Missionnaires pouvaient écrire : « chaque souscripteur ne doit pas mettre plus qu’une piastre, afin qu’il y ait un plus grands nombre à participer. » Le second Caveau a été fait, sans avertir la population, pour faciliter l’accès au Père Laval à un plus grand nombre de personnes à la fois. La démolition du premier Caveau est encore une plaie qui saigne dans le cœur de beaucoup. Faute de pouvoir revenir en arrière et de réparer ce que nous percevons comme une perte irrémédiable pour le Patrimoine National, nous avons du moins l’intention de redonner l’occasion à toute la population Mauricienne de redire son attachement au Père Laval et sa reconnaissance.


Ayant atteint l’âge avancé de 87 ans, et ayant l’appui de ma famille et de quelques vieux amis, je tiens à désapprouver ce projet  qui ne me semble pas essentiel. Je veux commenter les quatre raisons du père Hym.

1, le caveau actuel est assez spacieux pour un pays ayant des moyens comme Maurice. J’ai eu l’occasion de prier, avec ma femme et ma fille à Nevers sur la tombe de Sainte Bernadette et à Paray le Monial sur cette de Sainte Marguerite Marie.
Je ne pense pas que l’on songe de modifier les modestes structures qui ne sont pourtant pas en relation avec l’immense importance de ces saintes Si les foules qui viennent en pèlerinage au tombeau du père Laval en septembre doivent faire la queue ce n’est pas entièrement négatif.
L’attente permet de se recueillir et de prier. Nous avons fait bien la queue au Vatican et à Lourdes devant la grotte de la Sainte Vierge Marie.

2, Si la grande croix que le père Laval a tant aimé ne se trouve par dans le caveau on peut y adjoindre un coin uniquement pour l’accueillir et aussi des souvenirs du père.

3, Je comprends mal la priorité pour l’enthousiasme des architectes. S ‘il est reconnu que la destruction du premier Caveau a fait saigner le cœur de beaucoup de chrétiens, il serait absurde de toucher au caveau actuel.
Améliorez, embellissez mais ne détruisez pas !

4 L’évêché admet que le premier caveau avait été fait avec le consentement du peuple le second l’avait été sans son consentement. On peut certes améliorer le caveau actuel par exemple une voute riche en décorations comme on trouve dans les vieilles cathédrales de France. On peut entourer la tombe de marbre. On peut faire un concours d’artistes pour dessiner des fresques en relation avec la vie du bienheureux apôtre des noirs de Maurice.

Le père fait une demande de Rs. 1.000,00 par famille chrétienne Mauricienne. Il parle aussi de la construction d’un oratoire pour permettre aux Pèlerins de prolonger leur prière dans le calme et la sérénité à l’écoute de la Parole de Dieu et célébrer une messe. Et d’une salle pour permettre aux chercheurs de mieux connaître la vie et l’œuvre du Père Laval en leur donnant accès aux Archives Spiritains.

C’est bien.
On n’y trouvera rien a critiquer, mais acceptons l’obole des 10 et cent roupies et de moins de Rs 1000 des familles défavorisés. Les riches donneront plus de Rs 1000. Les banques usiniers et gros propriétaires bien davantage.

Notre souhait le plus ardent est que cet argent serve pour une Fondation Père Jacques Désiré Laval pour enfants pauvres, malades et défavorisés.

Le concours des architectes dont Mme Sylvie de Leusse serait, je l’accorde indispensable.

Le père Laval aurait aimé un lieu d’accueil pour pauvres et personnes en difficulté, un Centre pour la petite enfance. Les enfants qui se trouvent totalement exclus de la société.
La souscription publique dont parle enfin le prêtre sera, selon nous mieux entendue par la population de chrétiens et non chrétiens.



Le Pape Jean-Paul II prie devant la tombe de père Laval béatifié en 1979.

 

Plus tard Le pape Jean-Paul II s’est  agenouillé devant le tombeau de frère André décédé le 6 janvier 1937


Le pape Jean-Paul II agenouillé lors de sa visite à l'Oratoire Saint-Joseph en 1984.





 

mardi 20 avril 2010

Signification des mots el latin, grec ou Hébreu que vous entendez et répétez à la Messe.

Signification des mots en latin, grec ou Hébreu que vous entendez et répétez à la Messe.

Kyrie eleison

Signifie "Seigneur, prends pitié "

en grec Cette phrase date du IVème siècle, Elle a été utilisée comme réponse du peuple dans les litanies. En 598 Grégoire le Grand ajoute une invocation au Christ (Christe eleison, Christ prends pitié), l'invocation, est dite aujourd'hui, prend au cours de la messe.

Hosanna

De l'hébreu : "Sauve, nous te le demandons"

Le Nouveau Testament rapporte que la foule dsait ces mots lors de l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, le jour des Rameaux. Le terme est utilisé pour la Messe probablement au 2e diècle siècle.

Alléluia

Terme de la liturgie juive et reprise dans toutes les liturgies chrétiennes comme expression de joie et de louange. Le terme est utilisé pour précéder la proclamation de l'Evangile.

Credo

Du latin : je crois

Du symboles de Foi dits des Apôtres et de Nicée Constantinople. Appelé profession de foi, le Credo est proclamé à la messe après la lecture de. Il est également récité au baptême

Fidei Donum

Don de la foi

De l'encyclique du Pape Pie XII du 21 avril 1957 intitulée « Fidei Donum » invitant les évêques à porter avec lui « le souci de la mission universelle de l’Eglise », par la prière et l’entraide, mais aussi en mettant certains de leurs prêtres et fidèles à la disposition de diocèses d’autres payscomme « Prêtres Fidei donum.»

Motu proprio

Veut dire De son propre chef

Acte promulgué par le Pape, agissant de sa propre initiative,

Nihil Obstat

Du latin "rien ne s'oppose", C’est en sorte l’approbation d'un ouvrage avant sa publication.

Sanctus

Du latin, qui veut dire «Saint».

Chant d’acclamation et de louange à la gloire de Dieu. Il est lu ou chanté à la messe, au moment la prière eucharistique.

Te Deum

Hymne de la liturgie exprimant la louange et l'action de grâce. Elle commence par "Te Deum laudamus" qui veut dire "A toi Dieu, notre louange." Le Te Deum date du IV° siècl et comporte plusieurs parties dont seule la première est un hymne de louange, la suite allant vers la crainte et la supplication De nombreux grands compositeurs ont écrit des T Deum. Händel a écrit pas moins de cinq Te Deum, dont le plus connu est celui pour la victoire de George II à Dettingen (1743). C'est par un Te Deum de Gossec que fut célébré, en 1790, l'anniversaire de la prise de la Bastille au Champ-de-

Parmi les Te Deum les plus connues, on peut encore citer ceux de Lully (1664), Haydn (vers 1800), Berlioz (1849), Bruckner (1884), Verdi (1898).

Urbi et orbi

Du latin : "à la ville et au monde".

Le terme est utilisé pour désigner l’adresse ou la bénédiction du pape au monde entier du balcon de la basilique Saint Pierre devant l’appartement papal.

vendredi 7 mars 2008

Le Carême.


A mon arrière petite fille Lola, fille de Benoît et Carine Derrien, qui va être baptisée ce dimanche de Pâques, 23 Mars 2008, à Saint Philibert de Grandlieu , France.
  • Le Carême.

    Edité par Sténio Félix..

    Préface.

    Du haut de la croix, le Christ attire par la puissance de l'amour, de l'Amour divin, qui ne s'est pas soustrait au don total de soi; de l'Amour sans limites, qui a comblé tous les manques d'amour, et qui a permis à l'homme de se réfugier à nouveau dans les bras du Père miséricordieux. Jean Paul II

    Le plus difficile au monde est de dire en y pensent ce que tout le monde dit sans y penser. Alain.

    La fête de Pâques a toujours été à la pointe des évènements annuels de notre famille.
    Ce que nous faisons pendant les temps de carême est une affaire personnelle. Certains prient mieux que d’autres. Il y a la qualité de la prière !
    J’ai édité ce livre, en visant peut être trop haut, comme j’ai l’habitude de la faire. Pourquoi pas un livre de référence que des générations de la famille pourraient consulter chaque année, s’ils le désirent et en toute liberté ?
    Les grandes prières : Chemin de Croix, Rosaire et les lectures de la Passion qui sont indispensable pendant la période Pascale, sont en gros caractères pour faciliter la lecture. Le Chemin de Croix inclut les commentaires du grand pape de ma génération, Jean Paul Il. J’ai été toujours émerveillé par les qualités incomparables de ce pape prolifique qui a écrit tant d’encycliques et d’œuvres chrétiennes. Il a vraiment marqué son siècle.
    J’ai inclus un calendrier liturgique des temps de Carême s’échelonnant de 2008 à 2026.
    Si j’aurais vécu jusqu’en 2026, j’aurais eu 100 ans, et ma femme Denise 95.
    Vous pouvez me dire une prière, à cette occasion, si vous croyez que cela en vaut la peine.
    En 2026, le temps de Carême va s’échelonner du 18 février au 5 Avril. Le jour de Pâques sera donc la veille de l’anniversaire de mon fils Jean qui aura 66 ans. Ma fille Marie France aura 73 ans, Jacqueline 71 et Nicole 65, Laurent, mon petit fils aura 33 ans, père de famille. Christine aura 29 ans et notre arrière petite fille Axelle, 24 ans, pourrait être une maman. Tout cela me laisse songeur !
    J’ignore qui sera là ce dimanche 5 avril 2020 pour apprécier la douceur de vivre en écoutant une page musicale de Bach, en attendant de goûter les joies de la fête de Pâques. Je sais seulement que ceux qui auront profité des temps de Carême, peut être avec l’aide de mon texte, seront sereins, pour progresser vers une nouvelle phase de l’année.
    En avant, donc, pour la gloire de Dieu avec Jésus, Marie et Joseph, remplis de l’Esprit Saint !
    N’attendez pas comme moi, les dernières années de votre vie pour étudier avec plus d’attention et mieux apprécier votre croyance en Dieu et dans la Trinité. Puisse le Saint Esprit vous éclairer.

    Le Saint temps du Carême.

    C’est un temps de grâce et de bienfaits et surtout de e préparation à la célébration des fêtes pascales, qui sont des pics de la religion chrétienne.
    Carême : ce mot est la traduction d'un mot latin qui signifie "quarantaine". Le carême c'est la sainte quarantaine.
    Pâques est la fête de la résurrection de Jésus-Christ. Elle fait suite à la Semaine Sainte où l'on célèbre le dernier repas de Jésus avec ses Apôtres (le jeudi : La Cène) et la mort de Jésus sur la Croix. (le vendredi)

    A l'origine de l'Eglise, il n'y avait qu'une seule fête : Pâques, centre de la vie chrétienne. Puis, à partir du II e siècle il est réserve un jour de jeûne et de prière pour remémorer la passion et de la résurrection du Christ. La durée de la préparation de Pâques dans le jeûne et la prière est étendue dès la fin du IV e siècle de 40 jours de jeûne qui commencent un dimanche, celui que nous appelons le premier dimanche de carême. Les d dimanches n'étaient pas comptés comme jours de jeûne, on ajouta donc 4 jours supplémentaires ce qui avance la durée au mercredi qui précède ce premier dimanche, appelé par la suite "mercredi des Cendres".

    Dans la bible, 40 c'est le symbole de l'épreuve qui nous prépare à rencontrer Dieu. L'épreuve qui purifie le cœur.
    Ce qui nous est proposé durant cette période, c'est de de nous mettre à l'écoute de Dieu dans notre vie quotidienne. Nous sommes invités "à nous laissés réconciliés" avec Dieu.

    Le chiffre 40, dans la Bible.

    40 jours, c'est la durée du déluge : Les eaux tombent durant 40 jours et 40 nuits.
    40 ans : c'est la durée du séjour du peuple hébreu dans le désert quand, après avoir fui l'Egypte, lieu de l'esclavage, il se dirige vers la Terre promise, lieu que Dieu lui a préparé pour faire de lui un peuple libre.
    40 jours, c'est la durée du séjour de Moïse sur le mont Sinaï, là où Dieu lui fait le dicte la loi.
    40 jours, c'est la durée du voyage du prophète Elie, en route vers le mont Sinaï où il va rencontrer Dieu, et recevoir une nouvelle mission.
    40 jours c'est la durée du séjour de Jésus au désert au lendemain de son baptême. Pendant 40 jours, Jésus a prié et jeûné au désert avant que le diable ne vienne le soumettre à la tentation.

    Le carême expliqué dans le catéchisme de l'Eglise catholique:

    V. Les multiples formes de la pénitence dans la vie chrétienne
    1434 La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. L'Écriture et les Pères insistent surtout sur trois formes : le jeûne, la prière, l'aumône, qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. À côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils citent, comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain, l'intercession des saints et la pratique de la charité « qui couvre une multitude de péchés. » (1 P 4, 8)
    1435 La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et la défense de la justice et du droit par l'aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause de la justice. Prendre sa Croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence.
    1436 Eucharistie et Pénitence. La conversion et la pénitence quotidiennes trouvent leur source et leur nourriture dans l'Eucharistie, car en elle est rendu présent le sacrifice du Christ qui nous a réconciliés avec Dieu; par elle sont nourris et fortifiés ceux qui vivent de la vie du Christ; « elle est l'antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels. »
    1437 La lecture de l'Écriture Sainte, la prière de la Liturgie des Heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de piété ravive en nous l'esprit de conversion et de pénitence et contribue au pardon de nos péchés.
    1438 Les temps et les jours de pénitence au cours de l'année liturgique (le temps du carême, chaque vendredi en mémoire de la mort du Seigneur) sont des moments forts de la pratique pénitentielle de l'Eglise. Ces temps sont particulièrement appropriés pour les exercices spirituels, les liturgies pénitentielles, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l'aumône, le partage fraternel (oeuvres caritatives et missionnaires.)
    1439 Le mouvement de la conversion et de la pénitence a été merveilleusement décrit par Jésus dans la parabole dite « du fils prodigue » dont le centre est « le père miséricordieux » (Lc 15, 11-24) : La fascination d'une liberté illusoire, l'abandon de la maison paternelle; la misère extrême dans laquelle le fils se trouve après avoir dilapidé sa fortune; l'humiliation profonde de se voir obligé de paître des porcs, et pire encore, celle de désirer se nourrir des caroubes que mangeaient les cochons; la réflexion sur les biens perdus; le repentir et la décision de se déclarer coupable devant son père; le chemin du retour; l'accueil généreux par le père; la joie du père : ce sont là des traits propres au processus de conversion. La belle robe, l'anneau et le banquet de fête sont des symboles de cette vie nouvelle, pure, digne, pleine de joie qu'est la vie de l'homme qui revient à Dieu et au sein de sa famille, qui est l'Église. Seul le cœur du Christ, qui connaît les profondeurs de l'amour de son Père, a pu nous révéler l'abîme de sa miséricorde d'une manière si pleine de simplicité et de beauté.


    Lectures Bibliques Temps de Carême.

    Je vous rappelle, l'Evangile que je vous ai annoncé. Je vous ai enseigné avant comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; qu'il a été enseveli, et qu' il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ; et qu' il est apparu aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois. (1 Corinthiens 15.1)

    Nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. (Jean 4.42)

    Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est sous la puissance du malin. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaitre le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. (1Jean 5.19-20)

    Car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. (1 Jean 1.2-5)

    Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Biens-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. (1 Jean 3.1-2)

    Nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous avons cru. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. (1 Jean 4.16)

    Le sang de Jésus nous purifie de tout péché. (1 Jean 1.7)

    Nous, nous sommes de Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute. C'est par là que nous connaissons l'esprit de la Vérité et l'esprit de l'erreur. (1 Jean 4.6)

    “Dieu est dans la lumière. Alors, si nous aussi, nous marchons dans la lumière, nous sommes unis les uns aux autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tous les péchés. Nous disons peut-être: “Nous n’avons pas de péché.” Mais nous nous trompons, et la vérité n’est pas en nous. Dieu fait ce qu’il promet et il est juste. Alors, si nous avouons nos péchés, il nous les pardonnera et il enlèvera tout le mal qui est en nous.” (1 Jean 1 , 7 )

    Il a pris nos infirmités, il s'est chargé de nos maladies. (Matthieu 8.17)

    En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. (Ephésiens 1.7)

    Nous avons été baptisés en Jésus-Christ. C'est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. (Romains 6.3-5)

    Nous croyons en celui qui a ressuscité des morts notre Seigneur Jésus-Christ. (Romains 4.24)

    Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui, si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui, si nous le renions, lui aussi nous reniera. (2 Timothée 2.12)

    Si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevé avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4.14-16)

    Laissant les éléments de la parole de Christ, tendons vers ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.(Hébreux 6.2)

    Nous savons que si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme. (2 Corinthiens 5.1)

    Nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa Grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. (1 Corinthiens 2.12-13)

    Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous. Nous connaissons que nous demeurons en lui et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit. (1 Corinthiens 4.12-13)

    Comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. (Romains 12.4-6)

    Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain. (1 Corinthiens 10.17)

    Il y a un seul corps et un seul Esprit, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptème, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et pour tous. (Ephésiens 4.4-6)

    Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. (Ephésiens 6.12)

    Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.
    (2 Corinthiens 10.3-5)

    Dieu nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. (1 Timothée 6.17)

    Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a béni de toute sorte de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour a être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ. (Ephésiens 1.4-5)

    Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
    (Romains 8.37)

    Demeurons fermes dans la foi que nous professons. (Hébreux 4.14)

    Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité.(1 Timothée 2.3)

    Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance! Nous sommes, en effet pour Dieu, la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: aux uns une odeur de mort, aux autres une odeur de vie, donnant la vie. Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.
    (1 Corinthiens 2.14)

    A celui qui peut faire par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! (Ephésiens 3.20-21)

    Il a porté nos souffrances, il s'est chargé de nos douleurs et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. (Isaïe 53.4-5)
    Le mercredi des Cendres.

    Le mercredi des Cendres est le premier jour du Carême.
    Dans l’antiquité, les chrétiens s'habillaient de vieux vêtements et mettaient de la cendre sur la tête pour montrer à Dieu qu'ils regrettaient tout le mal qu'ils avaient fait, et faisaient pénitence.. De nos jours, les catholiques se rendent à l'église, le mercredi des cendres, pour la "distribution des cendres". Durant la cérémonie, le prêtre prend une pincée de cendre et fait une croix sur le front de la personne qui s'agenouille devant lui, pour montrer que l’homme n’est que poussière.

    Le dimanche des Rameaux.

    Le dimanche des Rameaux est le dimanche qui précède le dimanche de Pâques. On célèbre l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem durant laquelle la foule a agité des branches de palmiers, les jetant sous les pieds du Christ, en guise de tapis. De nos jours, nous utilisons
    Des feuilles de palmiers, cocotiers etc. Les rameaux sont bénis, remis aux fidèles avant la messe, et plus tard, accrochés au crucifix ou ailleurs dans les maisons afin de se protéger du mal pendant l'année.

    Jeudi saint.

    Le jeudi Saint nous commémorons l'institution de l'Eucharistie. L’Eucharistie, l'offrande que Jésus a faite de lui-même, qui est don du Père à l'humanité.
    A la différence des autres célébrations de la Semaine Sainte, la messe chrismale est unique dans le diocèse, car elle ne peut être présidée que par l'évêque. Elle rappelle que tous les sacrements ont leur source dans le don que Jésus a fait de lui-même, comme le symbolisent le sang et l'eau qui ont coulé de son cœur.

    Samedi saint.

    Au soir du samedi Saint, vécu comme un jour d'attente dans la prière, vient la veillée pascale, célébration joyeuse de la Résurrection de Jésus.

    Pâques

    Pâques, du latin Pascua, est pluriel depuis le XVIe siècle, époque à laquelle le singulier a désigné la fête juive et le pluriel la fête chrétienne. C’est la principale fête chrétienne. En effet, elle célèbre la Résurrection de Jésus-Christ. Le concile de Latran avait rendu obligatoire de se confesser et de communier pour la fête de Pâques.

    La date de Pâques.
    C'est le concile de Nicée en 625 sous Saint Sylvestre Ier qui a fixé la fête chrétienne de Pâques. Uniquement en fonction de la lune et du soleil : "Le premier dimanche suivant la pleine lune tombant le jour de l'équinoxe de printemps (21 mars) ou celle d'après", ou plus simplement "14ème jour de la lune qui commence en mars". Pâques a donc lieu au plus tôt le 22 mars. Sinon, si la pleine lune tombe la veille de l'équinoxe, il faudra attendre la suivante 29 jours plus tard, soit le 18 avril. Si c'est un dimanche, Pâques aura lieu au plus tard le 25 avril ! De la date de Pâques vont dépendre d'autres dates :
    Pentecôte : 50 jours (comme son nom l'indique) après Pâques et 10 jours après l'Ascension.
    La Trinité : 7 jours après Pâques et la Fête-Dieu, le jeudi suivant.

    Les pratiques de l’Eglise, pendant le carême..

    Le temps de carême opère une rupture par rapport aux habitudes concernant la nourriture, la boisson, les loisirs, la vie de prière, le partage des biens, la gestion du temps.
    Exhortation pour le mercredi des Cendres : Le jeûne, l'aumône, la prière, Jésus nous y invite en rappelant que tout cela est à vivre "dans le secret", c'est à dire dans l'authenticité et la droiture d'un coeur sincère.

    Le Jeune.
    L'Église demande donc à tous les chrétiens de plus de 14 ans de pratiquer l'abstinence tous les vendredis de Carême. Le jeûne, c'est une privation volontaire de ce que nous aimons: riche nourriture, mais aussi le tabac, l'alcool, la télévision, telle ou telle passion d'ordinaire. Le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, c'est le jeûne avec abstinence qui est requis de tous les fidèles majeurs jusqu'à 60 ans. Le jeûne prescrit par l'Eglise consiste à ne prendre qu'un seul repas dans la journée. Chaque baptisé est invité à faire pénitence à sa façon. La période de carême pour les chrétiens est une période de partage, de solidarité envers ceux qui manquent du nécessaire..

    L'aumône.
    L’aumône, c'est le don d'argent. Ce don d'argent exprimera notre désir de ne pas nous laisser enfermer dans la recherches des richesses et des biens terrestres et surtout l'appât du gain. "Nous ne pouvons pas servir deux maîtres...".

    La prière.
    La prière orientera notre désir vers Dieu. « La prière n'est pas un acte de piété c'est une attitude humaine fondamentale qui consiste à dire: merci, pardon, s'il te plaît, en reconnaissant que nous ne sommes pas la source de notre vie et que pour l'essentiel tout nous a été donné....... »

    Le silence.
    Prendre quelques instant de silence. Se convertir et croire à l’Evangile. Cesser bavardages, médisances, rumeurs,

    Autres recommandations.
    S'humilier profondément en présence du Très-Haut, avant toute chose et pendant tout le carême.
    Méditation pour commencer chaque jour de carême.
    Lire, en méditant toujours, l'Écriture Sainte, l'Évangile, la Passion surtout.
    Recevoir les sacrements. Une bonne confession pour le mercredi des Cendres et une autre à Pâques.
    La messe le plus souvent que l’on peut.

    La Messe.
    Il y a obligation d'assister à la Messe le dimanche et les jours saints et c'est un péché mortel de manquer à ce devoir ces jours-là. Pendant le carême il faut se rendre plus souvent à la Messe.
    Saint Bonaventure dit que les merveilles de la Messe sont aussi nombreuses que les étoiles dans le ciel et les grains de sable sur toutes les plages du monde.
    Les grâces, les bénédictions et les faveurs accordées à ceux qui assistent à ce Divin Sacrifice dépassent toute compréhension.
    La Messe est la plus grande merveille du monde. Il n'existe rien sur terre qui puisse lui être comparé et il n'est rien au Ciel de plus grand.
    St Laurent Justinien: " Nulle langue humaine ne peut décrire les immenses faveurs et les bénédictions que nous recevons de la Messe. Le pécheur obtient le pardon, le juste devient plus saint, nos fautes sont corrigées et nos vices extirpés en entendant la sainte Messe. "
    Notre Seigneur a assuré sainte Mechtilde qu'il réconforterait et consolerait tous ceux qui seraient assidus à la Messe et qu'il enverrait autant de ses grands saints pour les assister à l'heure de la mort qu'ils avaient entendu de Messes au cours de leur vie.

    Quatre obligations envers Dieu.
    Saint Thomas nous dit que nous avons quatre obligations principales envers Dieu, dont chacune est infinie.
    La première est de louer et d’honorer son infinie majesté, infiniment digne d’honneur et de louanges ;
    La seconde est de satisfaire pour tant de péchés que nous avons commis ;
    La troisième, de le remercier pour tant de bienfaits que nous avons reçus de lui ;
    La quatrième enfin, de lui demander les grâces qui nous sont nécessaires.

    Saint Jérôme, un des grands docteurs de l’Église, nous dit que, lorsqu’on célèbre le très saint Sacrifice pour une âme du Purgatoire, ce feu dévorant suspend ses rigueurs, et que, tout le temps que dure la Messe, le supplice s’arrête.
    Il affirme en outre, qu’à chaque Messe il en est beaucoup qui sortent du lieu d’expiation pour aller au Paradis.
    Notre Seigneur Jésus-Christ a révélé à sainte Mechtilde , que celui qui aura eu la pieuse coutume d’assister dévotement à la Messe pendant sa vie, sera consolé à la mort, par la présence des anges et de ses saints patrons, qui le défendront contre toutes les embûches des démons.
    Prions Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous honorons son Incarnation, sa Vie, sa Passion et sa mort. Nous honorons son Sacré-Cœur, son Saint Nom et, par-dessus tous, nous l’honorons dans la Sainte Eucharistie.

    Le saint nom de Jésus.
    Le saint nom de Jésus est, avant toute chose, une prière toute-puissante. Notre Seigneur lui-même a promis solennellement que tout ce que nous demanderons au Père en son nom, nous le recevrons. Dieu ne manque jamais à sa parole.
    Par conséquent, lorsque nous disons "Jésus", demandons à Dieu tout ce dont nous avons besoin avec l'absolue confiance d'être entendus.
    Saint Paul nous dit que nous nous devons toujours agir, que ce soit par la parole ou par l'action, au nom de Jésus. "Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce par lui à Dieu le Père." (Colossiens 2. 17)
    Saint François de Sales n'hésite pas à dire que ceux qui ont l'habitude de répéter fréquemment le saint nom peuvent avoir la certitude de mourir d'une mort sainte et heureuse.
    Nous pouvons le consoler et le réconforter grandement en disant, " Mon Jésus, je t'aime et je t'adore dans toutes les hosties consacrées du monde, et je te remercie de tout mon cœur de rester sur tous les autels de monde pour l'amour de nous." Dites ensuite vingt fois, cinquante fois ou plus souvent encore le nom de Jésus avec cette intention.

    Le Saint Esprit.
    "Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?"- 1 Co 3.16

    " Et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour être avec vous à jamais l’Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit ni le connaît. Vous, vous le connaissez parce qu’il demeure avec vous et qu’il est en vous. " (Jn 14.16-17)

    Le Saint-Esprit entre dans notre âme au Baptême. Il y demeurera à jamais. Jour et nuit, nous le portons dans notre âme. Où que nous allions, quoi que nous fassions, le Saint-Esprit est réellement et véritablement avec nous. Le Saint-Esprit nous aime tant qu’il demeure dans notre âme non seulement durant notre vie sur la terre, mais pour toute Éternité.
    Le Saint Esprit nous aime infiniment et désire ardemment nous inonder de ses dons et de ses grâces. Il ne peut le faire si nous ne répondons pas à son amour, si nous refusons de le connaître, de l’aimer et de le prier.
    Notre Seigneur dans le Saint Sacrement est sur l’autel, tandis que le Saint-Esprit est présent dans notre âme elle-même.

    Les sept dons.
    Ce sont les dons de science, de sagesse, d’intelligence et de conseil, qui éclairent et aident l’intelligence, et les dons de force, de piété et de crainte de Dieu, qui fortifient notre volonté.
    Le don de sagesse nous aide à penser plus à Dieu et à notre vie spirituelle qu’aux choses terrestres.
    Le don d’intelligence nous fait connaître plus clairement les vérités célestes.
    Le don de conseil est ce que l’on pourrait appeler la prudence divine qui nous permet de choisir ce qui plaît à Dieu et ce qui est bon pour nous.
    Le don de force nous donne le courage de bien faire notre devoir.
    Le don de science nous aide à voir et à éviter les dangers qui menacent notre âme et notre bien-être spirituel.
    Le don de piété nous aide à aimer Dieu plus tendrement, avec plus de confiance, et à tout faire par amour pour lui.
    Le don de crainte du Seigneur nous inspire la révérence et le respect envers Dieu pour tout ce qui le concerne, et nous inspire la crainte filiale de lui faire offense.
    « On les appelle des dons parce que ce n’est pas nous qui pouvons les acquérir ou les mériter. Ils nous sont donnés gratuitement par le Saint-Esprit. Lorsque nous suivons les inspirations qu’ils nous donnent, nous recevons les Béatitudes, c’est-à-dire des idées nouvelles, des vues nouvelles, des activités nouvelles, une vie nouvelle. Nous devenons plus doux, plus paisibles, et notre cœur est plus pur. »

    Les huit béatitudes.
    Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux et à eux.
    Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
    Heureux les affligés, car ils seront consolés.
    Heureux les affamés et assoiffés de justice, car ils seront rassasiés.
    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
    Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Les fruits du Saint Esprit.
    « Les dons et les béatitudes produisent en nous les fruits de l’Esprit Saint qui sont la joie, la patience, la bonté, la bénignité, la modestie, la chasteté et d’autres grâces, ou vertus semblables. Ce sont toutes ces actions que nous accomplissons dans la paix, le plaisir, la joie et l’amour. » (St Thomas d’Aquin).
    « Ces grâces sont appelées des " fruits " parce qu’elles sont le résultat, les faveurs qui viennent couronner l’action du Saint-Esprit en nous. Elles sont à notre âme ce que le fruit est à l’arbre, ce que la fleur est à la plante.
    Nous devenons ainsi un objet de délice pour le Père et le Fils et ils viennent également habiter notre âme qui devient alors la demeure de la Sainte Trinité.
    Nous recevons ces dons, ces béatitudes et ces fruits par la prière et les bonnes œuvres, la sainte Messe, la Communion et les Sacrements
    La joie et la consolation sont en fait les deux caractéristiques de l’Esprit Saint. Ainsi, nous lisons dans les Actes des apôtres, " Les disciples étaient remplis de joie et de l’Esprit Saint ".
    St Paul nous dit, " Je surabonde de joie au milieu de toutes mes tribulations ".
    La joie est le résultat de la sainteté et on découvre que les Saints sont les plus joyeux des mortels. Saint Dominique, par exemple, était toujours des plus joyeux. Il n’était jamais triste, hormis lorsqu’il entendait parler de la tristesse des autres.
    « Il y a d’autres dons appelés " charismes " qui ne sont pas donnés pour sanctifier la personne qui les reçoit, mais pour aider les autres. Ce sont les dons d’opérer des miracles, de guérir les malades, le don des langues, le don de prophétie – qui sont donnés lorsque cela est nécessaire »

    La pratique des vertus.
    Toutes les vertus plaisent au Saint-Esprit, mais deux l’attirent tout particulièrement : l’humilité et la pureté. Nous devrions donc cultiver avec soin ces deux vertus en évitant les fautes d’orgueil, de vanité et d’impureté.

    Seigneur, qui avez enseigné les cœurs de vos fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donnez-nous, par ce même Esprit, de connaître et d’aimer le bien, et de goûter toujours la joie de ses divines consolations. Par Jésus-Christ Notre Seigneur.
    Ainsi soit-il.

    En toutes nos actions, Seigneur, que votre inspiration nous prévienne, et que votre aide nous accompagne, afin que toutes nos prières et nos œuvres tiennent toujours de vous et leur principe et leur achèvement. Par Jésus-Christ Notre Seigneur.
    Nous vous en prions, Seigneur, éclairez nos âmes par l’Esprit Saint, Conseiller, qui procède de vous, pour que, suivant la promesse de votre Fils, il nous guide vers la vérité tout entière. Lui qui vit et règne avec vous pour l’éternité.

    Prière spéciale pour l’Esprit Saint, pendant le carême.
    Saint-Esprit, Dieu d’amour, je t’adore réellement et véritablement dans mon âme. Oh, donne-moi ton saint amour. "
    " Saint-Esprit, Dieu de paix, réellement et véritablement présent dans mon âme, donne-moi ta sainte paix qui surpasse tout entendement. "
    " Saint-Esprit, Dieu de lumière, réellement et véritablement présent dans mon âme, donne-moi ta sainte lumière, afin que je puisse voir toute chose clairement. "
    " Saint-Esprit, Dieu de joie et de consolation, réellement et véritablement présent dans mon âme, emplis-moi de ta joie et de tes consolations. "
    " Saint-Esprit, Dieu de force, réellement et véritablement présent dans mon âme, donne-moi ta divine force afin que je puisse bien faire toute chose. "
    " Saint-Esprit, Dieu de bonté et de douceur infinie, réellement et véritablement présent dans mon âme, donne-moi tes sept dons, tes béatitudes et tes fruits. "

    Le chemin de Croix.

    Prière à Jésus Crucifié
    O bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence.
    Je vous prie et je vous conjure avec toute la ferveur de mon âme de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes péchés, et une très ferme volonté de m'en corriger, pendant que je considère en moi-même et que je contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affliction et une grande douleur. "

    Le Chemin de Croix.

    Les XIV stations.

    Les textes de Jean Paul II sont en italique

    I
    Jésus est condamné à mort.
    Considérons notre Sauveur acceptant la condamnation, Lui l'innocence et la sainteté mêmes, alors que nous, les vrais coupables, nous voulons toujours nous excuser, nous disculper, trouver des raisons pour diminuer la gravité de nos manquements.
    Nous nous trompons sur nous-mêmes, nous n'aimons pas nous regarder en face et connaître la réalité de nos misères. Nous essayons de nous disculper en attribuant nos fautes, soit aux lacunes de l'éducation reçue, soit à notre milieu ou aux tendances de notre tempérament; mais rarement nous nous disons coupables. Frappons-nous la poitrine et demandons à Jésus de faire tomber de nos yeux les écailles que sont nos illusions. Accusons-nous humblement.
    Jésus, l'innocence même, accepte d'être le grand coupable à notre place. Il prend sur Lui tous nos péchés. Il devient le plus grand des pécheurs, parce que nous ne voulons pas porter nos fautes. Ainsi chargé de tous les péchés de l'humanité, Jésus a encouru la colère de Son divin Père.
    En contemplant Jésus condamné à mort, demandons la grâce de reconnaître nos torts, de nous humilier, de ne pas chercher à trouver des excuses. Nous reconnaître pauvres pécheurs, voilà la première condition pour bénéficier des fruits de la Rédemption acquis par la douloureuse Passion de notre Sauveur. Cessons de nous justifier, de nous excuser ou de rejeter la faute sur les autres!
    Jean Paul II.
    « Es-tu le roi des Juifs ? »
    "Ma royauté ne vient pas de ce monde; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici". Pilate ajouta : "Alors, tu es roi ?" Jésus répondit : "C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix". Pilate répliqua : "Qu'est-ce que la vérité ?"
    Le drame de Pilate se cache dans la question : "Qu'est-ce que la vérité ?". C'était une tentative de se dérober à la voix de sa conscience. Il sait que Jésus n'a rien fait qui mérite la mort : "Reprenez-le et crucifiez-le vous mêmes; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation". Cependant, il va céder, non sans faire le geste lâche de se laver les mains : "Je ne suis pas responsable du sang de cet homme; cela vous regarde".
    Tout au long des siècles, le refus de la vérité a engendré souffrance et mort.
    Ce sont les innocents qui paient le prix de l'hypocrisie humaine. Les demi-mesures ne sont pas suffisantes. Il ne suffit pas non plus de "se laver les mains", de faire comme si on était responsable de rien.
    Prière :
    O Christ, accorde-nous d'écouter la voix de notre conscience. Que le poids de la responsabilité pour la souffrance des innocents ne retombe pas sur nous et sur ceux qui viendront après nous.
    A toi, Jésus, juste Juge, l'honneur et la gloire pour les siècles sans fin. Amen.

    -- Pater, Ave, Gloria

    - II -
    Jésus est chargé de Sa croix.
    Jésus accepte la croix, Il accepte de souffrir pour nous qui rejetons la croix. Nous refusons la souffrance, nous la déclarons injuste tandis qu'elle est pure justice. Si Jésus, notre Sauveur, n'avait pas accepté de souffrir pour nous, nous serions tous perdus. Sans les mérites infinis acquis par la sainte Passion de Notre Seigneur, sans Son infinie miséricorde, nous serions tous condamnés.
    Remercions Jésus et rappelons-nous particulièrement les grands faits d'amour accomplis dans Sa Passion. Remercions-Le de nous sauver presque malgré nous. En effet, si Dieu nous envoie des souffrances, des épreuves de toutes sortes, c'est pour nous sauver comme malgré nous. Les hommes se perdraient, ils iraient en enfer, si Dieu les laissait vivre dans la facilité, car "le chemin du Ciel est étroit". Dans Sa bonté et Sa miséricorde, ne voulant pas que les fruits de Sa Rédemption soient inutiles, Dieu envoie des souffrances de tout genre aux pauvres humains.
    Demandons la grâce de profiter de ces souffrances en les acceptant avec beaucoup d'amour. Baisons la croix que Dieu nous présente. Oui, mes frères et mes sœurs, soyons reconnaissants pour le bienfait de la croix qu'est la souffrance sous toutes ses formes. La croix est le plus grand don que Dieu puisse nous accorder sur la terre; c'est le don qu'Il offre à Ses plus chers amis. Elle est le signe des prédestinés, le signe infaillible de la miséricorde et de la prédestination divines. Remercions-en Dieu de tout cœur et demandons-Lui l'amour de la croix.
    Jean Paul II.
    La croix était un instrument de mort humiliant, réservé à la catégorie la plus basse des hommes. La crucifixion de Jésus est comme une clé qui ouvre aux hommes la porte des profondeurs du mystère de Dieu. Dieu aime "jusque-là". L'amour de Dieu est sans limites. Pour nous, il accepte la mort la plus humiliante. Cette vérité sur Dieu est révélée par la croix. Ne pouvait-elle pas se révéler d'une autre façon ? Peut-être que oui. Toutefois Dieu a choisi la croix. Le Père a choisi la croix pour son Fils, et le Fils l'a prise sur ses épaules, il l'a portée sur le calvaire, et sur elle il a offert sa vie.
    Sur la Croix il y a la souffrance, sur la Croix il y a le salut, sur la Croix il y a une leçon d'amour. La Croix est signe d'un amour sans limites.
    Prière :
    O Christ, toi qui acceptes la croix de la main des hommes, pour en faire le signe de l'amour sauveur de Dieu pour l'homme, accorde-nous, ainsi qu'à tous les hommes de notre temps, la grâce de la foi en cet amour infini. A toi, Jésus, prêtre et victime, la louange et la gloire pour les siècles. Amen.
    -- Pater, Ave, Gloria --

    - III -
    Jésus tombe pour la première fois.
    Jésus avait subi une si sanglante flagellation que sans un miracle, Il n'aurait pu porter la croix et Se rendre jusqu'au Calvaire. Les prophètes avaient annoncé que le Sauveur serait suspendu au bois. Tels étaient les desseins de Dieu: Son Fils bien-aimé devait mourir crucifié.
    Demandons à Dieu la grâce de nous rendre, nous aussi, jusqu'au bout de notre chemin, d'accomplir notre pèlerinage terrestre tel que Dieu nous le trace. Demandons de tenir jusqu'à la fin, de persévérer quoiqu'il arrive, malgré les épreuves et les douleurs de la vie, afin d'obtenir la récompense promise aux âmes qui persévèrent jusqu'à la fin. Demandons cette persévérance par les mérites de la sainte Passion de Jésus.
    Chaque jour, à chaque instant si possible, contemplons notre Sauveur nous précédant sur le chemin du Calvaire. La route nous paraîtra moins ardue si nous gardons les yeux fixés sur Lui. Le chemin du Calvaire a été, pour ainsi dire, l'apothéose de la vie de notre Sauveur, le résumé de Son existence sur la terre: un chemin de croix perpétuel.
    Les événements tragiques, commémorés chaque année au cours de la semaine sainte, n'ont été que la Passion extérieure et finale de Notre-Seigneur. Toute Sa vie durant Il a souffert Sa réelle Passion, et la Très Sainte Vierge y a été associée.
    La Passion de Jésus a commencé dès Sa naissance. Dans Sa prescience, Il connaissait toutes Ses douleurs à venir. Il souffrait surtout à la vue de tant d'âmes rebelles à la grâce et qui piétineraient Ses dons, tant d'âmes qui mépriseraient Sa sainte Passion et les avances d'amour de Dieu envers l'humanité. Cette vue était la réelle Passion de Notre- Seigneur et de Sa Très Sainte Mère, la Mère des Douleurs.
    Quand Marie présenta Son Jésus au Temple, le vieillard Siméon Lui dit: « Cet Enfant sera un sujet de chute ou de relèvement pour un grand nombre, un signe en butte à la contradiction, et Vous-même, un glaive de douleur transpercera Votre âme »
    Demandons donc la grâce de marcher courageusement à la suite de Jésus et de Marie, de prendre notre croix tous les jours, comme Notre Seigneur nous le demande dans l'Evangile: "Celui qui veut être Mon disciple, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il Me suive." Demandons cette grâce par les mérites de la sainte Passion de notre Sauveur.

    Jean Paul II.
    "Dieu a pris sur lui nos péchés à nous tous".
    "Nous étions errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous" Is. 53, 6
    Jésus tombe sous la croix. Cela arrivera par trois fois sur un chemin relativement court. Il tombe d'épuisement. Au-delà, le prophète Isaïe nous révèle la vraie cause de cette croix qui de tout son poids l'écrase contre terre : "Dieu a pris sur lui nos péchés à nous tous". Ce sont les péchés qui ont écrasé contre terre le divin condamné.
    Le Christ péniblement se relève pour reprendre le chemin. Les soldats qui l'escortent cherchent à le stimuler par des cris et des coups. Après un moment le cortège repart.
    Jésus tombe et se relève. C'est dans ce geste que le Rédempteur du monde s'adresse, sans prononcer un mot, à tous ceux qui tombent. Il les exhortent à se relever.
    "Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la croix, afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris" (1 P 2, 24)
    Prière :
    O Christ, toi qui es tombé sous le poids de nos fautes et qui t'es relevé pour notre justification, nous t'en prions, aide-nous, ainsi que tous ceux qui sont écrasés par le péché, à nous remettre debout et à reprendre le chemin.
    Donne-nous la force de l'Esprit, pour porter avec Toi la croix de notre faiblesse. A toi, Jésus, écrasé sous le poids de nos fautes, notre louange et notre amour pour les siècles. Amen !
    -Pater, Ave, Gloria –

    - IV -
    Jésus rencontre Sa très Sainte Mère.
    Notre Seigneur et la Très Sainte Vierge Marie furent toujours très unis; Ils ne faisaient qu'Un. Au cours de la Passion, notre bonne Mère a été intimement liée à Son divin Fils, Elle L'a suivi sur le chemin du Calvaire et a partagé Ses souffrances au plus haut point. Ce n'est pas sans raison que nous L'appelons la Mère des Douleurs, Notre-Dame des Sept Douleurs.

    Demandons à la Très Sainte Vierge Marie d'intercéder pour nous auprès de Son divin Fils afin que nos âmes, rachetées à si haut prix, soient purifiées par la miséricorde divine. Demandons que beaucoup d'âmes dans le monde ressentent les fruits et les bienfaits de la Passion de Notre-Seigneur. Que cette sainte Passion répande des grâces exceptionnelles sur notre famille spirituelle, sur toute la chrétienté et sur tant d'âmes engagées sur le chemin de la perdition.

    Ô Très Sainte Mère, Vous qui avez tant souffert avec Votre divin Fils, intercédez pour nous auprès de notre Sauveur, intercédez auprès du Père Eternel pour que, par les mérites de la sainte Passion, des grâces exceptionnelles nous soient accordées: Grâces de conversion pour nous-mêmes, grâces pour la sainte Eglise, pour l'humanité entière, principalement pour tous ceux qui souffrent sur la terre, afin que toutes ces souffrances ne soient pas vaines, mais qu'elles soient, par un miracle de Dieu, identifiées à celles de Jésus. -- Seigneur Jésus, que Votre précieux Sang purifie les âmes pour lesquelles Vous êtes mort avec tant d'amour.
    -- Mon Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de Vos saintes Plaies et les souffrances de Votre Mère.
    -- Père Eternel, par le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, je Vous offre les plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour guérir celles de nos âmes.

    Jean Paul II.
    Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. ( Lc 1, 30-33) Marie revenait souvent sur ces paroles de l'Ange dans le secret de son cœur. Quand, sur le chemin de la Croix, elle rencontra son Fils, peut-être justement ces paroles lui revinrent-elles à l'esprit. Avec une force particulière. "Il règnera… et son règne n'aura pas de fin…" avait dit le messager céleste.
    Maintenant, alors qu'elle voit son Fils, condamné à mort, porter la croix sur laquelle il devra mourir, elle pourrait se demander humainement parlant : comment donc ces paroles peuvent-elles se réaliser ? De quelle façon régnera-t-il sur la maison de David ? Et comment se pourra-t-il que son règne n'ait pas de fin ?
    Humainement parlant, ces questions peuvent se comprendre. Cependant Marie se souvient qu'alors, après avoir entendu l'annonce de l'ange, elle avait répondu "Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole".
    Parce qu'elle est mère, Marie souffre profondément. Toutefois, maintenant aussi elle répond comme elle avait répondu alors à l'Annonciation : "Que tout se passe pour moi selon ta parole." De cette façon, elle prend maternellement dans ses bras la croix avec le divin Condamné.
    Sur le chemin de la Croix, Marie se manifeste comme Mère du Rédempteur du monde. "Vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s'il est une douleur pareille à la douleur qui me tourmente". C'est la Mère des douleurs qui parle, la Servante qui obéit jusqu'au bout, la Mère du Rédempteur du monde. Qu'elle avait mal, qu'elle souffrait la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté !
    Prière :
    O Marie, toi qui as parcouru le chemin de la croix avec ton Fils, déchirée de douleur dans ton cœur de mère, mais te souvenant toujours de ton Fiat, intimement convaincue que Celui à qui rien n'est impossible saurait réaliser ses promesses, implore pour nous et pour tous les hommes des générations futures la grâce de l'abandon à l'amour de Dieu.
    Fais que, face à la souffrance, au refus, à l'épreuve, même prolongée et violente, nous ne doutions jamais de son amour.
    A Jésus, ton Fils, honneur et gloire pour les siècles. Amen.
    -Pater, Ave, Gloria –

    - V -
    Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa croix.
    Tous les jours, dans notre prochain souffrant et frappé par l'épreuve, Jésus Lui-même Se présente à nous sur le chemin du Calvaire. Demandons la grâce d'imiter le geste de Simon en L'aidant à porter Sa croix. "Ce que vous faites au moindre des Miens, a dit Jésus, c'est à Moi que vous le faites."
    Nous manquons de foi. Pauvres pécheurs que nous sommes, pauvres enténébrés, nous ne savons pas reconnaître Jésus qui passe tous les jours et plusieurs fois par jour sur notre chemin, comme Il passa jadis sur le chemin de Simon le Cyrénéen.
    Demandons à Dieu de savoir reconnaître Jésus qui continue Sa Passion dans Ses membres souffrants. Nous sommes parfois tentés d'envier les spectateurs de la Passion temporelle de Jésus, de cette Passion qui s'est déroulée à Jérusalem il y a deux mille ans. Mais cette même Passion se perpétue sans cesse parmi nous, en faveur de l'humanité; elle se renouvelle mystiquement à tout instant du jour et de la nuit sur nos autels, et elle se renouvelle aussi dans la vie des membres souffrants du corps mystique de Jésus.
    Demandons l'esprit de foi pour savoir aider Jésus dans notre prochain, par une bonne parole ou un geste secourable.

    Jean Paul II.
    "Ils réquisitionnèrent Simon". Les soldats romains firent ainsi, craignant que le Condamné épuisé ne parvienne pas à porter la croix jusqu'au Golgotha. Porter la croix d'un condamné pouvait être considéré comme une offense à la dignité d'un homme libre. On peut imaginer que ne n'est qu'à contrecœur que Simon prit la croix pour aider Jésus.
    Mais on peut voir cette scène aussi différemment. On peut y voir Jésus faisant don de sa croix à Simon, le rendant ainsi digne du salut. N'est-ce pas lui qui a dit : "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi" ? Simon en est-il conscient ?
    L'évangéliste Marc identifie Simon de Cyrène comme étant le "père d'Alexandre et de Rufus". Si les fils de Simon de Cyrène étaient connus de la première communauté chrétienne, on peut penser que lui aussi, précisément tandis qu'il portait la croix, a été "touché par la grâce". Il passa librement de la contrainte à la disponibilité, comme s'il avait été intimement touché par ces paroles : "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi".
    Depuis lors, cet évangile parle à de nombreuses personnes appelées au cours de l'histoire à porter la croix avec Jésus.
    Prière :
    O Christ, qui as conféré à Simon de Cyrène la dignité de porter ta croix, accueille tous les hommes et donne à chacun la grâce de la disponibilité.
    Fais que nous ne détournions pas notre regard de ceux qui sont accablés par la croix de la maladie, de la solitude, de la faim, de l'injustice. Fais que, portant les poids les uns des autres nous devenions des témoins véritablement crédibles de toi, qui vis et règnes pour les siècles des siècles.
    A toi, Jésus, splendeur de la gloire du Père, louange et gloire pour les siècles. Amen.
    - - Pater, Ave, Gloria –

    - VI -
    Sainte Véronique essuie la face de Jésus.
    Cette femme courageuse voit son Sauveur tout défiguré; elle ne craint pas, elle s'élance à travers de la foule pour aller essuyer le visage ensanglanté de Jésus. Oh! Comme elle est chanceuse! Mais le bonheur de cette femme est le nôtre; nous l'oublions... Tous les jours nous pouvons essuyer la face meurtrie de Jésus, dans notre prochain. Tous les jours, nous pouvons également proclamer publiquement notre attachement à Jésus, en nous montrant fidèles à Ses commandements, à Son Evangile et à toutes Ses volontés.
    Véronique a prouvé d'une manière éclatante son amour pour Jésus, mais nous pouvons, nous aussi, prouver cet amour cent fois le jour, si nous le voulons. Nos gestes ne seront peut-être pas aussi spectaculaires, ni posés dans des occasions aussi exceptionnelles, mais ils n'en seront pas moins des preuves réelles.
    Nous aimons le spectaculaire, nous aimons l'exceptionnel, mais nous manquons d'amour. Pourquoi Véronique a-t-elle posé ce geste si courageux, alors que les Apôtres, eux, s'enfuyaient? C'est parce qu'elle aimait et l'amour donne des ailes.
    Demandons cette grande grâce de l'amour de Dieu. Que Jésus, par Sa Sainte Passion, embrase nos cœurs de Son amour, cet amour qui nous rendra tout facile et prêts à tout pour notre Dieu.

    Jean Paul II.
    Selon la tradition, sur le chemin du Calvaire, une femme se fraya un chemin parmi les soldats qui escortaient Jésus et, avec un voile, elle essuya la sueur et le sang du visage du Seigneur. Ce visage resta imprimé sur le voile. Le nom de "Véronique" que la tradition donne à cette femme veut dire "véritable icône"
    Suite à son action charitable, cette femme a pu se tenir à jamais devant le visage véritable du Christ. Le face à face avec Jésus est toujours transformant ; ainsi cette femme a pu devenir la véritable icône du Christ.
    Le voile sur lequel reste imprimé le visage du Christ devient un message pour nous. Il dit en quelque sorte comment toute action bonne, tout geste de véritable amour envers le prochain porte des fruits durables dans la vie de celui qui l'accomplit : il est introduit dans une relation forte avec Jésus.
    Les actes d'amour ne passent pas. Tout geste de bonté, de compréhension, de service, laisse dans le cœur de l'homme un signe indélébile, qui le rend toujours plus semblable à Celui qui "se dépouilla lui-même, en prenant la condition de serviteur".
    Prière :
    Seigneur Jésus Christ, toi qui as accepté le geste d'amour désintéressé d'une femme et qui, en retour, as fait en sorte que les générations s'en souviennent, fais que nos actions, et celles de tous ceux qui viendront après nous, nous rendent semblables à Toi, et laissent au monde le reflet de ton amour infini. Toi qui n'est qu'Amour pour les siècles des siècles. Amen.
    - - Pater, Ave, Gloria –

    - VII -
    Jésus tombe pour la deuxième fois.
    Sur le chemin du Calvaire, nous voyons Jésus brutalisé, maltraité, injurié et nous en sommes indignés. Nous oublions que c'est nous, présents dans ces bourreaux, qui par nos péchés, avons donné pouvoir à Satan de massacrer Jésus. Nous sommes les grands coupables de la Passion de Jésus et nous aimerions jouer aux innocents. Oublions-nous que, pour un rien, nous sommes souvent prêts à mettre Jésus à la torture? Nous Le mettons en balance pour un vil plaisir, une petite satisfaction. Nous préférons un rien de la terre à Jésus, notre Sauveur, notre Dieu; nous sommes prêts à enfreindre les saints commandements de Dieu, les saints désirs de Dieu pour notre contentement. Pour si peu, nous foulons aux pieds les dons de Dieu et nous renonçons à Sa grâce. Nous mettons Dieu en parallèle avec des choses vulgaires, sans valeur, parfois même honteuses, et nous voudrions avoir bonne conscience, passer pour des innocents.
    Pardon, Seigneur, pardon! Nous Vous demandons la grâce de nous faire comprendre la malice de nos fautes, la gravité de toutes nos désobéissances à Vos commandements et Vos saintes Volontés. Faites-nous comprendre, ô Jésus, la malice de nos actes et accordez-nous la grâce de la conversion.
    -- Mon Jésus, pardon et miséricorde, par les mérites de Vos saintes Plaies et les souffrances de Votre Mère.

    Jean Paul II.
    "Et moi, je suis un ver, pas un homme, raillé par les gens, rejeté par le peuple". Ces paroles du psaume viennent à l'esprit tandis que nous regardons Jésus qui, pour la deuxième fois, tombe sous la croix. Ses forces l'abandonnent toujours davantage. Mais, à grand peine, il se relève pour continuer son chemin. Plus encore que la première, cette deuxième chute nous exhorte à nous relever, à nous relever une nouvelle fois sur notre chemin de croix. Depuis vingt siècles, le Christ qui se relève rencontre l'homme qui tombe.
    Tout au long de ces deux millénaires, beaucoup en ont fait l'expérience : tomber ne signifie pas la fin du chemin. En rencontrant le Sauveur, ils se sont sentis rassurés par lui : "Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse". Ils se sont relevés, réconfortés, et ils ont transmis au monde la parole d'espérance qui jaillit de la croix.
    Prière :
    Seigneur Jésus Christ, toi qui tombes sous le poids du péché de l'homme, et qui te relèves pour le prendre sur toi et l'effacer, donne-nous, à nous hommes faibles, la force de porter la croix de chaque jour, et de nous relever de nos chutes, pour transmettre aux générations qui viendront la Bonne Nouvelle de ta puissance salvatrice.
    A toi, Jésus, soutien de notre faiblesse, la louange et la gloire pour les siècles. Amen.

    -- Pater, Ave, Gloria --

    - VIII
    Jésus console les filles de Jérusalem.
    "Ne pleurez pas sur Moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants", dit Jésus aux filles de Jérusalem. La vraie tristesse, c'est le péché; ce n'est pas la Passion elle-même.
    Tous les malheurs sont venus sur la terre par le péché. Comme des hypocrites, continuellement nous déplorons les malheurs qui s'abattent sur le monde, comme s'ils venaient des autres; nous sommes tous coupables. Il nous faut, pauvres humains, admettre cette culpabilité, nous frapper humblement la poitrine. Oui, notre Sauveur a souffert à cause de nos propres péchés et de ceux du monde entier.
    Nos premiers parents ont désobéi à Dieu, ils ont rejeté Sa Volonté en écoutant le démon qui leur disait: Dieu veut vous tenir dans l'ignorance, sous Son joug; ne tenez pas compte de Lui. Emancipez-vous, libérez-vous. Vous serez comme des dieux, vous connaîtrez le bien et le mal... Notre mère Eve a écouté ces propos; elle et Adam s'y sont laissés prendre. L'histoire se répète...
    L'orgueil de l'homme qui veut surpasser Dieu, voilà la source de tous les malheurs. Pourquoi tant de souffrances sur la terre? Pourquoi tant de guerres, tant de pauvreté, tant de gens qui meurent de faim? Tous ces malheurs arrivent parce que l'homme se détourne de Dieu; il ne suit pas le chemin que Dieu lui a tracé. Il écoute la voix de Satan jaloux du bonheur que Dieu destine à l'homme dans l'éternité.
    Dieu nous trace le chemin pour être heureux avec Lui. Même dès ce monde, les serviteurs de Dieu ont la joie et la paix, malgré leurs souffrances.
    La plus grande tristesse est que l'homme, en général, ne veut pas marcher selon la voie tracée par Dieu dans Ses commandements et dans Son Evangile. Les hommes dérogent de ce chemin qui mène directement au ciel, et tous les malheurs s'en suivent: guerres, injustices, souffrances de toute espèce. Quand l'homme prend vraiment le chemin de Dieu, il devient "serviteur de Dieu", et améliore ainsi la condition de l'humanité. Mais il n'y en a pas assez... Il nous faudrait des milliers de saint François d'Assise, des milliers de saint Curé d'Ars ou de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus qui, comme tant d'autres saints, sont passés sur la terre en faisant le bien. Ce sont des personnes de cette sorte qui améliorent réellement le sort de l'humanité.
    Rien ne changera sur terre tant que nous ne voudrons pas comprendre cette vérité et revenir à Dieu, en marchant étroitement unis à Jésus et à Marie. Nous pouvons déplorer tant et plus la situation mondiale, mais en dehors de l'amendement concret de notre vie, toutes nos lamentations resteront stériles.

    Jean Paul II.
    "Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants". Ces paroles de Jésus aux femmes de Jérusalem qui pleuraient et exprimaient leur compassion pour le Condamné devaient être, sur le moment, certainement difficiles à comprendre. Elles contenaient une prophétie qui se réaliserait bientôt. Pleurez sur vous et vos enfants qui serez témoins de la destruction de Jérusalem, de cette Jérusalem qui "n'a pas reconnu le moment où Dieu la visitait". Si, tandis que nous suivons Jésus sur le chemin de la croix, s'éveille en nos cœurs la compassion pour sa souffrance, pour notre génération, plutôt que de pleurer sur le Christ martyrisé, c'est l'heure de "reconnaître le temps où elle est visitée". "C'est maintenant le moment favorable, c'est maintenant le jour du salut". Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai siéger près de moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, je suis allé siéger près de mon père sur son Trône."
    Prière : O Christ, toi qui es venu en ce monde pour visiter tous ceux qui attendent le salut, fais que notre génération reconnaisse le temps où elle est visitée et qu'elle ait part aux fruits de la Rédemption.
    Ne permets pas qu'il faille pleurer sur nous et sur les hommes du nouveau siècle parce que nous avons repoussé la main du Père miséricordieux. A toi, Jésus, né de la Vierge Fille de Sion, honneur et gloire pour les siècles éternels. Amen.
    -- Pater, Ave, Gloria --

    - IX -
    Jésus tombe pour la deuxième fois.
    Jésus, le Dieu fort, S'est revêtu de notre humanité, Il a pris sur Lui nos faiblesses pour nous rendre forts. "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire",dit-Il. Mais "je puis tout en Celui qui me fortifie", écrit saint Paul
    O Jésus, donnez-nous la force, le courage pour porter notre croix jusqu'à la fin, pour observer Vos commandements, pour Vous obéir en toutes choses, afin de devenir des sauveurs avec Vous, avec Votre Très Sainte Mère, Corédemptrice du genre humain.
    Donnez-nous, ô Jésus, la grâce d'être des hosties immolées et crucifiées avec Vous. Donnez-nous Votre force, Jésus, nous Vous la demandons humblement. Nous reconnaissons humblement que sans Vous, nous ne sommes que de pauvres humains, faibles, fragiles et inconstants. Que par les mérites de Votre sainte Passion nos âmes soient fortifiées, afin que nous devenions Vos serviteurs en marchant sur les traces de tous les Saints qui Vous ont servi avec tant d'amour! Faites que nous devenions vraiment Vos Apôtres des Derniers Temps pour enflammer la chrétienté, enflammer le cœur de nos frères et sœurs, afin que l'humanité connaisse des jours meilleurs.
    Par les mérites de Votre sainte Passion, nous Vous en supplions, donnez-nous cette grâce, ô mon Dieu. "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime." Cette preuve d'amour, Vous l'avez donnée... Vous aviez déjà dépensé Votre vie goutte à goutte, mais Vous vouliez, dans un spectacle inoubliable, nous donner des preuves tangibles, irréfutables, de l'amour infini que Vous aviez pour Vos si indignes créatures. Nous Vous en remercions et nous voulons Vous rendre cet amour, aidés de Votre sainte grâce et de Votre force. Prenez possession de nos personnes, vivez en nous. Que ce ne soit plus nous qui vivions, mais que nous puissions dire comme Votre apôtre saint Paul: "C'est le Christ qui vit en moi." Venez en nous, Jésus! Prenez possession de nos personnes, vivez dans nos personnes. Nous voulons nous donner; prenez-nous!

    Jean Paul II.
    Voilà de nouveau le Christ tombé à terre sous le poids de la croix. Saint Paul écrit : "Lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu; mais au contraire, il se dépouilla en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix".
    Jésus avait dit à ses disciples qu'il était venu non pour être servi mais pour servir. En s'abaissant jusqu'à terre pour leur laver les pieds, il avait voulu les habituer à cette humiliation de sa personne.
    Ce condamné, qui succombe sous le poids de la croix tout près du lieu de son supplice, nous dit : "Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie". "Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie".
    Prière :
    Seigneur Jésus Christ, par ton humiliation sous la croix, tu as révélé au monde le prix de sa rédemption.
    Donne aux hommes du troisième millénaire la lumière de la foi; qu'en reconnaissant en toi le Serviteur souffrant de Dieu et de l'homme, ils aient le courage de suivre le même chemin qui, par la croix et le dépouillement, conduit à la vie éternelle.
    A toi, Jésus, soutien de notre faiblesse, honneur et gloire pour les siècles. Amen.
    -- Pater, Ave, Gloria --

    - X -
    Jésus est dépouillé de Ses vêtements.
    Jésus, la Dignité, la Pureté mêmes, s'est laissé dépouiller devant la foule, Il a accepté de subir cet affront pour expier les indécences des hommes, les impuretés et les scandales.
    Dieu avait créé l'homme tout lumineux, resplendissant de la gloire de Dieu. Tout comme la Très Sainte Vierge que l'Ecriture Sainte appelle "la Femme revêtue du Soleil", ainsi, l'homme avait lui-même pour vêtement cette splendeur de la divinité, mais il l'a perdue par le péché, comme nous le rapporte la Genèse: Après le péché, nos premiers parents s'aperçurent qu'ils étaient nus et ils eurent honte. Ils se firent des vêtements avec des feuilles d'arbre pour couvrir leur nudité. Ce n'est pas une gloire d'être nu; c'est un déshonneur. Nous voyons dans la nature les oiseaux ornés de beaux plumages, les animaux recouverts de belles fourrures; mais par le péché, l'homme a été laissé dans sa nudité.
    Jésus étant devenu le pécheur par excellence, l'homme de péché -- parce qu'Il a pris sur Lui les péchés de toute l'humanité -- devait donc subir le sort, la punition du pécheur et être dépouillé.

    Demandons pardon à Dieu de toutes nos indécences, de tous nos manques de pudeur, de toutes nos immodesties. Demandons pardon pour nous-mêmes et pour toute l'humanité dont nous sommes responsables.
    Nous ne pouvons pas dire comme Caïn: "Suis-je responsable de mon frère?" Oui, nous sommes responsables. Et si nous étions plus donnés à Dieu, l'humanité serait meilleure. Nous nous disons chrétiens, apôtres et disciples du Christ; nous prétendons l'être, mais très souvent nos idées sont bien loin de celles du Christ. Ne jouons pas aux innocents! Nous avons tous notre part de culpabilité dans toutes les tristesses qui arrivent sur la terre.
    Que de fois ne sommes-nous pas tentés de regarder notre prochain de haut, de le critiquer, pendant que ce pauvre prochain aurait besoin de nos prières, de nos pénitences. Les âmes ont besoin de nos suffrages, des mérites de Jésus-Christ que nous pourrions leur obtenir par l'offrande du Saint Sacrifice de la messe.
    Demandons à Dieu de toucher nos cœurs, de nous ouvrir les yeux sur nos misères et de nous donner la grâce de nous convertir, pour devenir de vrais chrétiens, de vrais disciples de Jésus-Christ.

    Jean Paul II.

    Matthieu nous dit : "Il en goûta, mais ne voulut pas boire".
    Il ne veut pas de calmants, qui auraient obscurci sa conscience durant l'agonie. Il voulait agoniser sur la croix en toute conscience, en accomplissant la mission reçue de son Père.
    Les soldats chargés de clouer les condamnés sur la croix cherchaient à diminuer leur sensibilité et leur conscience. Dans le cas du Christ, il ne pouvait en être ainsi. Sa mort en croix devait être un sacrifice d'expiation. C'est pourquoi il veut garder sa conscience éveillée jusqu'à la fin. Sans cela il n'aurait pas pu, de façon totalement libre, accepter la pleine mesure de sa souffrance.
    Conscience et liberté sont les caractéristiques d'un agir pleinement humain. Il faut se refuser à tout ce qui pourrait affaiblir la volonté en obscurcissant la conscience.
    La vie, mais aussi une mort consciemment accueillie ont toute leur valeur. Si l'on doit atténuer les souffrances, il faut veiller à ne pas "endormir" la conscience, garder à l'esprit ce que l'on vit.
    Prière :
    Seigneur Jésus, avec un entier dévouement, tu as accepté de mourir sur la croix pour nous sauver. Fais que nous ayons part, ainsi que tous les hommes du monde, à ton sacrifice sur la croix. Que notre existence, comme nos actions, expriment notre participation, libre et consciente, à ton œuvre de salut.
    A toi, Jésus, Prêtre et Victime, honneur et gloire pour les siècles. Amen.
    -- Pater, Ave, Gloria --

    - XI -
    Jésus est cloué à la croix.
    Demandons à Jésus la grâce d'être cloués avec Lui sur la croix, de nous unir intimement à Lui, afin que nous ne fassions qu'un par nos pensées, nos désirs, nos volontés, nos sentiments. Que rien en nous ne soit étranger à Notre Seigneur, mais que tout en nous soit conforme à Ses pensées, à Ses désirs, à Ses volontés, à Ses sentiments. Aimons ce qu'Il aime et soyons vraiment crucifiés avec Jésus, "victimes de Jésus et de Jésus crucifié", comme le demande la Très Sainte Vierge dans la Règle de l'Ordre de la Mère de Dieu.
    Chaque jour, demandons à Notre Seigneur la grâce d'une union intime avec Lui, que Ses saintes Plaies soient sans cesse présentes à notre esprit, n'oubliant jamais les marques d'amour infini que notre Sauveur nous a données.

    Jean Paul II.
    Les coups des bourreaux écrasent les pieds et les mains du Condamné sur le bois de la croix. Dans le creux des mains, les clous sont fixés avec violence. Quand les bourreaux dresseront la croix, alors commencera une agonie qui durera trois heures. Il faut que s'accomplisse la parole : "Moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes".
    Qu'est-ce qui attire chez ce condamné qui est cloué à la croix ? Il est certain que l'image d'une souffrance aussi intense éveille la compassion. Mais la compassion ne suffit pas pour inciter à lier sa vie à celui qui est cloué à la Croix.
    Comment expliquer que, de génération en génération, cette terrible vision ait pu attirer des foules innombrables de personnes qui ont fait de la croix la caractéristique de leur foi ? D'hommes et de femmes qui, au cours des siècles, ont vécu et donné leur vie en regardant ce signe ?
    Du haut de la croix, le Christ attire par la puissance de l'amour, de l'Amour divin, qui ne s'est pas soustrait au don total de soi; de l'Amour sans limites, qui a comblé tous les manques d'amour, et qui a permis à l'homme de se réfugier à nouveau dans les bras du Père miséricordieux.
    A l'ombre de la croix, "vivons dans l'amour comme le Christ nous a aimés"
    Prière :
    Christ élevé, Amour crucifié, remplis nos cœurs de ton amour.
    Que nous reconnaissions dans ta croix le signe de notre rédemption. Qu'attirés par tes blessures acceptées par amour pour nous, nous vivions et mourions avec toi, qui règnes avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen

    -Pater, Ave, Gloria –

    - XII -
    Jésus meurt sur la croix pour notre salut.
    Contemplons notre divin Sauveur élevé entre ciel et terre. Sa Très Sainte Mère est là recevant Ses dernières paroles: "Femme, voilà Votre fils; fils, voilà votre Mère." Jésus nous a tout donné et, à cette heure suprême, Il nous donne ce qu'il Lui reste de plus précieux sur terre: Il nous donne Sa Mère, Il nous La donne pour le temps et pour l'éternité. Dans la personne de saint Jean, nous avons tous reçu ce précieux cadeau; nous sommes devenus les enfants de Marie. Nous ne pourrons jamais en être assez reconnaissants envers Dieu.
    Demandons à cette Mère des Douleurs d'imprimer profondément dans nos cœurs les plaies de Jésus crucifié. Demandons-Lui de nous instruire des choses du ciel. Nous sommes si bornés... Tous ces mystères de notre religion, en particulier ce grand mystère de notre Rédemption, nous dépassent. Un Dieu Se faisant homme et mourant pour Ses créatures! Qui pourra le comprendre? C'est un mystère d'amour. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas concevoir dans notre petite tête humaine, mais c'est une réalité. Un mystère est une chose qui dépasse l'intelligence humaine mais c'est quand même une réalité. Notre Sauveur est mort pour nous; nous devons y réfléchir le plus souvent possible.

    Jean Paul II
    "Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font".
    Au plus vif de la Passion, le Christ n'oublie pas l'homme, et en particulier il n'oublie pas ceux qui sont la cause directe de sa souffrance. Il sait que l'homme, plus que toute autre créature, a besoin d'amour, qu'il a besoin de la miséricorde qui, en cet instant, se répand sur le monde.
    "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne". "Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis" répond Jésus à la demande du malfaiteur suspendu à sa droite. La promesse d'une nouvelle vie. Tel est le premier effet de la passion et de la mort imminente du Christ. Une parole d'espérance pour l'homme.
    Au pied de la croix se tenait sa Mère, et près d'elle le disciple, Jean l'Évangéliste. Jésus dit : "Femme, voici ton fils !" et au disciple : "Voici ta mère !". "Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui". En mourant, Jésus veut que l'amour maternel de Marie embrasse tous ceux pour qui il donne sa vie, l'humanité entière.
    Dans les derniers instants de sa vie sur la terre, Jésus se tourne vers son Père. La mission pour laquelle il est venu sur la terre a atteint son but. Le reste appartient au Père "Père, entre tes mains je remets mon esprit". Ayant dit cela, il expira.
    Prière :
    Seigneur Jésus Christ, au moment de l'agonie, tu n'es pas resté indifférent au sort de l'homme. Dans ton dernier souffle, tu as confié avec amour à la miséricorde du Père les hommes et les femmes de tous les temps, avec leurs faiblesses et leurs péchés.
    Remplis-nous, nous-mêmes et les générations futures, de ton Esprit d'amour : que notre indifférence ne rende pas vaine en nous les fruits de ta mort.
    A toi, Jésus crucifié, sagesse et puissance de Dieu, honneur et gloire pour les siècles éternels. Amen.

    -Pater, Ave, Gloria --
    XIII
    Jésus est remis à sa Mère.
    Contemplons Jésus défiguré, la tête couronnée d'épines, le corps tout déchiré. Toutes Ses plaies nous révèlent l'amour de Dieu pour nous. Qui d'entre nous serait prêt à subir un tourment à la place de son prochain? Ce serait là une grande preuve d'amour dont personne ne pourrait douter.
    Si quelqu'un parmi nous était condamné à subir tous les tourments que Jésus a subis: la flagellation, le couronnement d'épines, le crucifiement, et qu'un autre venait lui dire: "Non, non, mon ami, laissez-moi; je vais prendre votre place. Je vais tout souffrir cela à votre place", pourriez-vous douter un instant de l'amour de cette personne pour vous? C'est ce que Jésus a fait pour nous...
    Faisons un sérieux examen de conscience. Demandons-nous si vraiment nous marchons sur les traces de Jésus souffrant. Nous passons plutôt notre temps à nous plaindre, à nous lamenter, à penser que les hommes nous font subir des injustices. Face à Jésus souffrant, réalisons et acceptons une fois pour toutes que nous méritons de souffrir pour l'expiation de nos péchés. C'est le moins que nous puissions faire en ce monde, si nous voulons avoir part au royaume de Jésus.

    Jean Paul II.
    On a remis entre les mains de la Mère le corps sans vie de son Fils. Les Évangiles ne disent pas ce qu'elle a éprouvé en cet instant. C'est comme si les Évangélistes, par ce silence, voulaient respecter sa douleur, ses sentiments et ses souvenirs. Ou simplement comme s'ils ne s'estimaient pas capables de les exprimer.
    Le lien étroit d'amour entre la mère et son Fils doit se transformer en une union qui dépasse les frontières de la vie et de la mort. En Marie, les hommes apprennent que l'amour ne se dérobe pas devant la souffrance : il s'abandonne avec confiance à la tendresse de Dieu, à qui rien n'est impossible.
    Prière :
    Marie, obtiens-nous la grâce de la foi, de l'espérance et de la charité; que, comme toi, nous sachions nous aussi persévérer au pied de la croix jusqu'à notre dernier souffle. A ton Fils, Jésus, notre Sauveur, avec le Père et avec l'Esprit Saint, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.
    Pater, Ave, Gloria --

    XIV
    Jésus est déposé dans le tombeau.
    Jésus est mis au tombeau pour nous enseigner que nous devons être, nous aussi, dépouillés du vieil homme et ensevelis avec Jésus, si nous voulons ressusciter avec notre Divin Maître, à une vie nouvelle, une vie toute d'amour et de générosité. Que par les mérites de Sa Sainte Passion, Jésus fasse ce miracle en notre faveur!
    La Passion et la mort du Dieu fait homme est le fait le plus extraordinaire de l'histoire de l'humanité. Jamais on ne pourra l'effacer. On parle de toutes sortes d'événements, mais l'événement de Jésus mourant pour l'humanité est le plus grand de tous. Tous les autres événements s'éclipsent à côté de celui-la.
    Ô Jésus, à la fin de ce chemin de Croix, par les mérites infinis que Vous nous avez acquis, obtenez-nous la grâce d'une vie nouvelle, d'une transformation miraculeuse, d'une conversion sincère.

    Jean Paul II
    Le corps sans vie du Christ a été déposé dans le tombeau.
    "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit".
    Très vite, ce tombeau deviendra la première annonce d'exaltation du Fils de Dieu dans la gloire du Père. "Il a été crucifié, est mort et a été enseveli... le troisième jour est ressuscité des morts".
    Les femmes se donnent rendez-vous le lendemain matin après le sabbat, pour oindre le corps du Christ avec des aromates; les disciples se rassemblent, en se cachant au Cénacle, jusqu'à ce que le sabbat soit passé. Cette veillée s'achèvera avec la rencontre près du tombeau, le tombeau vide du Sauveur.
    La pierre roulée, l'intérieur vide, les bandelettes à terre, voilà ce que verra Jean, arrivé au tombeau avec Pierre : "Il vit et il crut". Et avec lui l'Eglise crut, elle qui, depuis ce moment là, ne se lasse pas de transmettre au monde cette vérité fondamentale de sa foi : "Le Christ est ressuscité d'entre les morts, pou être parmi les morts le premier ressuscité".
    Le tombeau vide est le signe de la victoire définitive de la vérité sur le mensonge, du bien sur le mal, de la miséricorde sur le péché, de la vie sur la mort.
    Prière :
    Seigneur Jésus Christ, dans la puissance de l'Esprit Saint, tu as été conduit par le Père, des ténèbres de la mort à la lumière d'une vie nouvelle dans la gloire.
    Que le signe du tombeau vide nous parle, à nous et aux générations futures, qu'il devienne source de foi vive, de charité généreuse et de ferme espérance.
    A toi, Jésus, présence cachée et victorieuse dans l'histoire du monde, honneur et gloire pour les siècles. Amen.

    -Pater, Ave, Gloria –

    Conclusion de Jean Paul II.
    Sur la route du retour vers leur village, le Christ s'approche comme un pèlerin inconnu, des deux disciples en route vers Emmaüs. Ils s'empressent de lui raconter "ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple", et comment les chefs des prêtres et les dirigeants l'ont livré pour le faire condamner à mort, puis l'ont crucifié. Et ils concluent avec tristesse : "Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël !"
    "Nous qui espérions…" Les disciples sont découragés et abattus. Pour nous aussi, il est difficile de comprendre pourquoi la voie du salut doit passer à travers la souffrance et la mort.
    Jésus leur répondra : "Ne fallait-il pas que le Messie souffrit tout cela pour entrer dans sa gloire ?"
    En effet, qui plus que le divin Condamné, peut comprendre pleinement la peine de celui qui subit des condamnations injustes ?
    Qui, plus que le Roi bafoué et humilié, peut répondre aux attentes de tant d'hommes et de femmes sans espérance et sans dignité ?
    Qui, plus que le Fils de Dieu crucifié, peut comprendre la souffrance et la solitude de tant de vies brisées et sans avenir ?
    Ouvrons notre cœur au Christ !
    Accueillons-le comme compagnon de route. Il saura nous écouter et nous réconforter. Il saura se faire notre guide pour nous conduire, tout au long des sentiers de la vie, vers la maison du Père.
    C'est à la fraction du pain que les yeux des disciples d'Emmaüs s'ouvrirent et qu'ils reconnurent Jésus, et que leur vie en fut totalement bouleversée, renouvelée; qu'ils devinrent d'autres hommes, habités d'une flamme intérieure.
    Puissent également les hommes d'aujourd'hui reconnaître dans le mystère de l'Eucharistie, à la fraction du pain, la présence de leur Sauveur !
    L'avenir de la terre pensante est lié au retournement des forces de haine en forces de charité. C'est un tel retournement que provoque la descente au tombeau du Serviteur souffrant, du Fils de Dieu et Frère des hommes. Et, à ce prodigieux bouleversement nous sommes conviés à participer en toute conscience et vif désir.

    Prière à la Sainte Croix.

    Dieu Tout Puissant qui avez souffert en particulier pour nos péchés,
    ayez pitié de moi.
    Sainte Croix de Jésus-Christ ayez pitié de moi.
    Sainte Croix de Jésus-Christ, versez sur moi tout bien au chemin du salut.
    Sainte Croix de Jésus Christ, repoussez de moi toute attente de la mort.
    Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute arme tranchante.
    Sainte Croix de Jésus-Christ préservez-moi des accidents temporels et corporels, faites que l’esprit malin s’enfuie loin de moi
    Que j’adore à jamais la Sainte Croix de Jésus-Christ.
    Amen.

    Le Saint Rosaire.

    Le 16 octobre 2002, le Pape Jean-Paul II a marqué les 24 années de son pontificat avec deux gestes symboliques : la proclamation de l’Année du Rosaire et la publication de la lettre Apostolique consacrée à cette prière mariale.
    Jean Paul II a mis entre les mains de la Vierge Marie “la vie de l’Église et la vie tellement tiraillée de l’humanité”.Le Rosaire nous fait penser aux péripéties de notre propre vie de notre existence, avec des étapes de joie, de douleur, et de gloire. Il y a trois séries des mystères : les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. Chaque série comporte cinq mystères.
    « Le Rosaire est une école du parfait amour à la suite du grand commandement d'amour de Dieu et du prochain. »
    Un Chapelet comporte 5 dizaines et chaque dizaine est dédiée à l'un des mystères. Chaque Mystère forme la récitation d'un chapelet et cette prière nous permet de méditer avec Marie d'un événement de la vie de Jésus et de Marie.
    Méditation des Mystères du Rosaire.

    Commencer par un signe de croix ; réciter ensuite :
    - Je crois en Dieu
    - Notre Père
    - Trois Je vous salue Marie
    - Gloire au Père.
    Puis, en méditant chaque mystère et son fruit, réciter :
    - Notre Père.
    - Dix je vous salue Marie.
    - Gloire au Père
    - La prière de Fatima. O mon Jésus.

    Faire ainsi pour chaque mystère du Chapelet.
    A. Mystère Joyeux.
    B. Mystère Lumineux.
    C. Mystère Douloureux.
    D. Mystère Joyeux.
    Récitation du Rosaire.
    Mystères Joyeux.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Credo, Notre Père, 3 Je vous salue Marie (pour la foi, l’espérance, la charité), Gloire au Père.
    Premier Mystère Joyeux

    L’Annonciation.
    Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit: “Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.” A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange lui dit: “Sois sans crainte, Marie; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin.” Mais Marie dit à l’ange: “Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme?” L’ange lui répondit: “L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile; car rien n’est impossible à Dieu.” Marie dit alors: “Je suis la servante du Seigneur; qu’il m’advienne selon ta parole!” Et l’ange la quitta.)(Lc 1,26-38)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Deuxième Mystère Joyeux

    La Visitation.
    En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit: “Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur!”(Lc 1,39-45)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Troisième Mystère Joyeux

    La Naissance de Jésus.
    Or, il advint, en ces jours-là , que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem, - parce qu’il était de la maison et de la lignée de David - afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle.)(Lc 2,1-7)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Quatrième Mystère Joyeux

    La Présentation au Temple.
    Lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur: Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes.)(Lc 2,22-24)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Cinquième Mystère Joyeux

    Le Recouvrement de Jésus au Temple.
    Ses parents se rendaient chaque année a Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant e les interrogeant; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit: “Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés.” Et il leur dit: “Pourquoi donc me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?” Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire.)(Lc 2,41-50)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, Dix, Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père aux intentions du Pape.
    Salut ô Reine.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Mystères Lumineux.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Credo, Notre Père, 3 Je vous salue Marie (pour la foi, l’espérance, la charité), Gloire au Père.
    Premier Mystère Lumineux

    Le Baptême de Jésus.
    Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant: “C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi!” Mais Jésus lui répondit: “Laisse faire pour l’instant: car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice.” Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau; et voici que les cieux s’ouvrirent: il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur.”(Mt 3,13-17)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Deuxième Mystère Lumineux

    Les Noces de Cana.
    Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Et ils n’avaient pas de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit: “Ils n’ont pas de vin.” Jésus lui dit: “Que me veux-tu, femme? Mon heure n’est pas encore arrivée.” Sa mère dit aux servants: “Tout ce qu’il vous dira, faites-le.” Or il y avait là six jarres de pietre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit: “Remplissez d’eau ces jarres.” Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit: “Puisez maintenant et portez-en au maître du repas.” Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau devenue vin - et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau - le maître du repas appelle le marié et lui dit: “Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent!” Cela, Jésus en fit le commencement des signes à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.)(Jn 2,1-11)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Troisième Mystère Lumineux

    L’Annonce du Royaume de Dieu.
    Après que Jean eut été livré, Jésus vint en Galilée, proclamant l’Évangile de Dieu et disant: “Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche: repentez-vous et croyez à l’Évangile.”(Mc 1,14-15)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Quatrième Mystère Lumineux

    La Transfiguration.
    (Or il advint, environ huit jours après ces paroles, que, prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il gravit la montagne pour prier. Et il advint, comme il priait, que l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement, d’une blancheur fulgurante. Et voici que deux hommes s’entretenaient avec lui: c’étaient Moïse et Élie qui, apparus en gloire, parlaient de son départ, qu’il allait accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil. S’étant bien réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui se tenaient avec lui. Et il advint, comme ceux-ci se séparaient de lui, que Pierre dit à Jésus: “Maître, il est heureux que nous soyons ici; faisons donc trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie”: il ne savait ce qu’il disait. Et pendant qu’il disait cela, survint une nuée qui les prenait sous son ombre et ils furent saisis de peur en entrant dans la nuée. Et une voix partit de la nuée, qui disait: “Celui-ci est mon Fils, l’Élu, écoutez-le.”)( Lc 9,28-35)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Cinquième Mystère Lumineux

    L’Institution de l’Eucharistie
    (Pendant qu’ils mangeaient, il prit du pain, le bénit, le rompit et le leur donna en disant: “Prenez, ceci est mon corps.” Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna, et ils en burent tous.Et il leur dit: “Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude.”)(Mc 14,22-24)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père aux intentions du Pape.
    Salut ô Reine.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Mystères Douloureux.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Credo, Notre Père, 3 Je vous salue Marie (pour la foi, l’espérance, la charité), Gloire au Père.
    Premier Mystère Douloureux

    L’Agonie de Jésus.
    (Il sortit et se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Parvenu en ce lieu, il leur dit: Priez, pour ne pas entrer en tentation.” Puis il s’eloigna d’eux d’environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant: “Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse!” Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre.)(Lc 22,39-44)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Deuxième Mystère Douloureux

    La Flagellation
    (Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.)(Jn 19,1)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Troisième Mystère Douloureux

    Le Couronnement d’épines.
    (Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; et ils s’avançaient vers lui et disaient: “Salut, roi des Juifs!” Et ils lui donnaient des coups.)(Jn 19,2-3)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Quatrième Mystère Douloureux

    Le Portement de la Croix.
    (Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha - où ils le crucifièrent.)(Jn 19,16-18)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Cinquième Mystère Douloureux

    Le Crucifiement et la Mort de Jésus surla Croix
    (Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: “J’ai soif.” Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: “C’est achevé” et, inclinant la tête, il rendit l’esprit.)(Jn 19,28-30)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père aux intentions du Pape.
    Salut ô Reine.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Mystères Glorieux.
    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
    Credo, Notre Père, 3 Je vous salue Marie (pour la foi, l’espérance, la charité), Gloire au Père.
    Premier Mystère Glorieux

    La Résurrection.
    (Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre: l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s’assit. Il avait l’aspect de l’éclair, et sa robe était blanche comme neige. A sa vue, les gardes tressaillirent d’effroi et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes: “Ne craignez point, vous: je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez voir le lieu où il gisait, et vite allez dire à ses disciples: “Il est ressuscité d’entre les morts, et voilà qu’il vous précède en Galilée; c’est là que vous le verrez.” Voilà, je vous l’ai dit.”)(Mt 28,1-7)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Deuxième Mystère Glorieux

    L’Ascension.
    (A ces mots, sous leurs regards, il s’éleva, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils étaient là, les yeux fixés au ciel pendant qu’il s’en allait, voici que deux hommes vêtus de blanc se trouvèrent à leurs côtés; ils leur dirent: “Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel? Ce Jésus qui, d’auprès de vous, a été enlevé au ciel viendra comme cela, de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel.”)(Ac 1,9-11)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Troisième Mystère Glorieux

    La Pentecôte.
    (Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.)(Ac 2,1-4)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Quatrième Mystère Glorieux

    L’Assomption de Marie.
    (Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.)(Lc 1,48-49)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
    Cinquième Mystère Glorieux

    Le Couronnement de Marie.
    (Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.)(Ap 12,1)
    Brève pause de réflexion.
    Notre Père, 10 Je vous salue Marie (en méditant le mystère), Gloire au Père.
    Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père aux intentions du Pape.
    Prières à Jésus.

    Le Sacré Cœur.
    Le premier vendredi de chaque mois est consacré au Sacré Cœur en esprit de réparation.
    Notre Seigneur a fait douze promesses en faveur de ceux qui pratiquent et propagent cette dévotion.
    1. Je donnerai aux âmes dévouées à mon cœur toutes les grâces nécessaires dans leur état.
    2. Je mettrai la paix dans leurs familles.
    3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
    4.Ils trouveront dans mon cœur un refuge assuré pendant la vie et surtout à l’heure de la mort.
    5. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
    6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
    7. Je bénirai les maisons ou l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.
    8. Les âmes ferventes s’élèveront rapidement à une grande perfection.
    9 Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
    10. Les personnes qui propagent cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.
    11. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
    12. Je promets que dans un excès de miséricorde, l’amour tout puissant de mon Cœur accordera à tos ceux qui communieront les premiers Vendredis neuf mois de suite, la grâce de la persévérance finale. Ils ne mourront pas dans ma disgrâce, sans recevoir les Sacrements, et mon cœur leur sera un asile assuré à la dernière heure.

    Consécration au Sacré Cœur.

    Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel.
    Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de pouvoir vous être plus fermement unis, voici qu’en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.
    Beaucoup de vous n’ont jamais connu; beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres, et ramenez les tous à votre Sacré Cœur.
    Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim; soyez le Roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde à séparés de Vous
    Ramenez-les au port de la Vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et q’un seul pasteur. Soyez le Roi de tous ceux qui se sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.
    Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse.
    Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut. A lui la gloire et l’honneur dans tous les siècles.

    Prière au Sacré Cœur de Jésus.
    Ô Sacré-Cœur de Jésus, enseigne-moi Tes Voies. Sacré-Cœur de Jésus, conduis-moi dans le Chemin de l'Intégrité. Garde-moi du démon et ne m'abandonne pas à sa volonté.
    Sacré-Cœur de Jésus, sois le Rocher qui m'abrite, car Tu es mon Refuge. Fais que Ton Amour et Ta Paix, me guident et me gardent. Amen
    Sacré-Cœur de Jésus, Tu déverses sur nous un torrent de bénédictions.
    Sacré-Cœur de Jésus, Tu donnes aux délaissés une demeure permanente. Ta famille a trouvé une demeure. Béni soit Notre Seigneur jour après jour, Lui qui nous sauve et nous conduit, l'un après l'autre, dans Son Sacré-Cœur. Béni soit Notre Seigneur qui porte nos fardeaux et partage nos souffrances.
    un protecteur et un guide sur le chemin du Salut. Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de la Vierge-Mère. Priez enfin pour moi, afin que je puisse participer à la paix et à la joie, dont vous avez joui vous-même autrefois, en mourant si saintement. Ainsi soit-il.

    La Célébration du Carême.

    La confection du saint Chrême et la bénédiction des huiles.
    « Selon le I° Concile de Tolède (400), l'évêque pouvait confectionner le chrême en tout temps. Mais l'usage s'établit de le faire le jeudi saint, au cours de la dernière messe célébrée avant la Nuit sainte, où l'on devait l'utiliser pour l'onction post-baptismale et la confirmation. A Rome, le pape le faisait lors de l'unique messe célébrée au Latran en mémoire de la Cène. Dans la matinée, les prêtres attachés à des églises titulaires célébraient une messe particulière pour bénir l'huile des catéchumènes et celle des malades. On eut ainsi une. Rome devait l'adopter la Messe chrismale en 1955. »

    L'ouverture du carême.
    Le rite de la bénédiction et de l'imposition des cendres avait lieu, jusqu'en 1970, avant le début de la messe. Dans le nouveau Missel on a voulu qu'il prenne place au terme d'une liturgie de la parole, que celle-ci soit suivie ou non de l'eucharistie. Il s'agit donc d'une célébration pénitentielle.

    Les lectures des messes du Carême.
    Les lectures dominicales.
    Les lectures des dimanches du carême ont deux pôles : l'Ancien Testament et l'évangile. Chaque année, les lectures des cinq premiers dimanches veulent rappeler les grandes étapes de la montée de l'humanité vers la Pâque du Christ. On a ainsi successivement le dimanche des alliances originelles et le dimanche des prophètes.
    Les premier et deuxième dimanche, on lit le récit de la tentation et de la Transfiguration de Jésus selon l'un des trois synoptiques. Pour les trois dimanches suivants, viennent la révélation du Christ à la Samaritaine, la guérison de l'Aveugle-né et la résurrection de Lazare.

    Le dimanche des Rameaux.
    Avant 1955, la bénédiction des rameaux avait lieu à l'intérieur de l'église au cours d'une liturgie de la parole, qui comportait deux lectures (dont le récit de l'entrée de Jésus à Jérusalem) et neuf oraisons, avec une préface couronnée par le Sanctus. Le clergé seul sortait de l'église pour la procession, tandis que le peuple attendait son retour. L'Ordo de 1955 prescrivit que le peuple participât à la procession Il demandait de rassembler les fidèles et de bénir les rameaux, si possible, en dehors de l'église, de manière à ce que la procession retrouve sa signification primitive, qui consiste dans un cheminement d'un point à un autre. A la messe, on lit la Passion, dans les Evangiles.

    La semaine sainte.
    La semaine sainte, suit le dimanche de la Passion.

    Jeudi saint : La messe Chrismale.
    La matinée du jeudi saint est marquée par le rassemblement des prêtres pour concélébrer la messe Chrismale. Le pape Paul VI a voulu, en effet, que la Messe Chrismale soit une fête du sacerdoce, dans laquelle les prêtres pourraient renouveler en présence de leur évêque les engagements qu'ils ont pris lors de leur ordination " par amour pour le Christ et pour le service de l’Eglise. "

    Indulgences pleinières.

    Les moyens mentionnés par Paul VI pour obtenir une indulgence plénière.

    Récitation des mystères du Rosaire.
    L’adoration du Saint-Sacrement pendant au moins une demi-heure.
    La lecture des Saintes Ecritures pendant au moins une demi-heure.
    Le Chemin de Croix… sous condition d'avoir procédé dignement au Sacrement de confession, à la Sainte Communion, à la prière aux intentions du Pape, et cela avec la ferme résolution de se détacher du péché.

    Calendrier liturgique du temps de carême. 2008-2026.


  • 2008
    Mer. Des Cendres
    6 février
    1er dim. du Carême
    10 février
    2ème dim.du Carême
    17 février
    3ème dim.du Carême
    24 février
    4ème dim.du Carême
    2 mars
    5ème dim.du Carême
    9 mars
    Dim.des Rameaux
    16 mars
    Dim.de Pâques
    23 mars



  • 2009
    Mer. Des Cendres
    25 février
    1er dim. du Carême
    1 mars
    2ème dim.du Carême
    8 mars
    3ème dim.du Carême
    15 mars
    4ème dim.du Carême
    22 mars
    5ème dim.du Carême
    29 mars
    Dim.des Rameaux
    5 avril
    Dim.de Pâques
    12 avril




  • 2010
    Mer. Des Cendres
    17 février
    1er dim. du Carême
    21 février
    2ème dim.du Carême
    28 février
    3ème dim.du Carême
    7 mars
    4ème dim.du Carême
    14 mars
    5ème dim.du Carême
    21 mars
    Dim.des Rameaux
    28 mars
    Dim.de Pâques
    4 avril




  • 2011
    Mer. Des Cendres
    9 mars
    1er dim. du Carême
    13 mars
    2ème dim.du Carême
    20 mars
    3ème dim.du Carême
    27 mars
    4ème dim.du Carême
    3 avril
    5ème dim.du Carême
    10 avril
    Dim.des Rameaux
    17 avril
    Dim.de Pâques
    24 avril




  • 2012
    Mer. Des Cendres
    22 février
    1er dim. du Carême
    25 février
    2ème dim.du Carême
    4 mars
    3ème dim.du Carême
    11 mars
    4ème dim.du Carême
    18 mars
    5ème dim.du Carême
    25 mars
    Dim. des Rameaux
    1 avril
    Dim.de Pâques
    8 avril




  • 2013
    Mer. Des Cendres
    13 février
    1er dim. du Carême
    17 février
    2ème dim.du Carême
    24 février
    3ème dim.du Carême
    3 mars
    4ème dim.du Carême
    10 mars
    5ème dim.du Carême
    17 mars
    Dim. des Rameaux
    24 mars
    Dim.de Pâques
    31 mars




  • 2014
    Mer. Des Cendres
    5 mars
    1er dim. du Carême
    9 mars
    2ème dim.du Carême
    16 mars
    3ème dim.du Carême
    23 mars
    4ème dim.du Carême
    30 mars
    5ème dim.du Carême
    6 avril
    Dim. des Rameaux
    13 avril
    Dim.de Pâques
    20 avril




  • 2015
    Mer. Des Cendres
    18 février
    1er dim. du Carême
    22 février
    2ème dim.du Carême
    1 mars
    3ème dim.du Carême
    8 mars
    4ème dim.du Carême
    15 mars
    5ème dim.du Carême
    22 mars
    Dim. des Rameaux
    29 mars
    Dim.de Pâques
    5 avril




  • 2016
    Mer. Des Cendres
    10 février
    1er dim. du Carême
    14 février
    2ème dim.du Carême
    21 février
    3ème dim.du Carême
    28 février
    4ème dim.du Carême
    6 mars
    5ème dim.du Carême
    13 mars
    Dim. des Rameaux
    20 mars
    Dim.de Pâques
    27 mars




  • 2017
    Mer. Des Cendres
    1 mars
    1er dim. du Carême
    5 mars
    2ème dim.du Carême
    12 mars
    3ème dim.du Carême
    19 mars
    4ème dim.du Carême
    26 mars
    5ème dim.du Carême
    2 avril
    Dim.des Rameaux
    9 avril
    Dim. de Pâques
    16 avril




  • 2018
    Mer. Des Cendres
    14 février
    1er dim. du Carême
    18 février
    2ème dim.du Carême
    25 février
    3ème dim.du Carême
    4 mars
    4ème dim.du Carême
    11 mars
    5ème dim.du Carême
    18 mars
    Dim.des Rameaux
    25 mars
    Dim. de Pâques
    1 avril




  • 2019
    Mer. Des Cendres
    6 mars
    1er dim. du Carême
    10 mars
    2ème dim.du Carême
    17 mars
    3ème dim.du Carême
    24 mars
    4ème dim.du Carême
    31 mars
    5ème dim.du Carême
    7 avril
    Dim.des Rameaux
    14 avril
    Dim. de Pâques
    21 avril




  • 2020
    Mer. Des Cendres
    26 février
    1er dim. du Carême
    1 mars
    2ème dim.du Carême
    8 mars
    3ème dim.du Carême
    15 mars
    4ème dim.du Carême
    22 mars
    5ème dim.du Carême
    29 mars
    Dim.des Rameaux
    5 avril
    Dim. de Pâques
    12 avril




  • 2021
    Mer. Des Cendres
    17 février
    1er dim. du Carême
    21 février
    2ème dim.du Carême
    28 février
    3ème dim.du Carême
    7 mars
    4ème dim.du Carême
    14 mars
    5ème dim.du Carême
    21 mars
    Dim.des Rameaux
    28 mars
    Dim. de Pâques
    4 avril




  • 2022
    Mer. Des Cendres
    2 mars
    1er dim. du Carême
    6 mars
    2ème dim.du Carême
    13 mars
    3ème dim.du Carême
    20 mars
    4ème dim.du Carême
    27 mars
    5ème dim.du Carême
    3 avril
    Dim.des Rameaux
    10 avril
    Dim. de Pâques
    17 avril




  • 2023
    Mer. Des Cendres
    22 février
    1er dim. du Carême
    26 février
    2ème dim.du Carême
    5 mars
    3ème dim.du Carême
    12 mars
    4ème dim.du Carême
    19 mars
    5ème dim.du Carême
    26 mars
    Dim.des Rameaux
    2 avril
    Dim. de Pâques
    9 avril




  • 2024
    Mer. Des Cendres
    14 février
    1er dim. du Carême
    18 février
    2ème dim.du Carême
    25 février
    3ème dim.du Carême
    3 mars
    4ème dim.du Carême
    10 mars
    5ème dim.du Carême
    17 mars
    Dim.des Rameaux
    24 mars
    Dim. de Pâques
    31 mars




  • 2025
    Mer. Des Cendres
    5 mars
    1er dim. du Carême
    9 mars
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    16 mars
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    23 mars
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    30 mars
    5ème dim.du Carême
    6 avril
    Dim.des Rameaux
    13 avril
    Dim. de Pâques
    20 avril




  • 2026
    Mer. Des Cendres
    18 février
    1er dim. du Carême
    22 février
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    1 mars
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    29 mars
    Dim. de Pâques
    5 avril