mercredi 24 octobre 2007

Allons à la Messe.





Statues de la Vierge et de St Joseph Eglise de Beau Bassin.
Au bas La Croix où Andrina se tenait avant et après la Messe.
Ancienne église.


Allons à la Messe

Edité par Pierre Jacques Sténio Félix.


« La présence Réelle de Jésus pendant la Messe ne doit pas faire oublier la présence de Dieu. On assiste à la Messe pour rendre grâce, remercier Dieu. » La messe du dimanche et le Chrétien. “ La Messe n’est pas une distraction sociale. C’est une expression de notre soumission de créatures vers le créateur.” Nous n’allons pas à la messe pour satisfaire notre sensibilité religieuse, ni parce que nous en avons envie ou besoin tel jour, à telle heure. Nous participons à la Messe le dimanche, parce que le Seigneur Jésus nous convoque, l’Esprit Saint nous rassemble et Dieu notre Père nous a donnés pour disciples à son fils. En effet, Dieu nous convoque ainsi, de dimanche en dimanche, pour rendre visible son peuple et le constituer par le sacrement de l’Eucharistie. Nous y recevons la grâce destinée aux enfants de Dieu. C’est notre dignité, notre vocation de rendre gloire au Père “ dans le Christ, avec Lui et par Lui ”. (La messe. Jean-Marie Lustiger - ed. Bayard). Aller à la Messe pour St.Thomas d’Aquin “ C’est rendre à Dieu un culte extérieur, visible, public et régulier sous le signe de son bienfait universel envers les hommes ”. Summa theologiae 2-2,122,4.
“ Jamais notre regard de Foi ne sera assez large et assez profond pour comprendre la messe. Du moins nous avons le désir de tout faire pour ne pas rétrécir notre vision au cadre de nos petites conceptions humaines.
La Messe est un symbole de foi, elle est au cœur de notre destinée et de la destinée du monde. Elle est pour le Chrétien la source unifiée par où lui vient le salut Par elle Jésus Christ chaque jour sauve l’univers et l’humanité. ” M.Quoist

La réunion familale.

Le dimanche matin est traditionnellement une occasion de réunir la famille autour d’une bonne table. J’ai hérité de ma famille cette tradition qui j’espère va se poursuivre avec mes descendants.
C’est un jour de repos, certes, mais quand tous les membres de la famille se sont réunis, les enfants et les petits-enfants, des parents et amis qui ont été invités, c’est aussi un jour de fête.
Il y a la joie sur les visages et tout le monde parle en même temps. Un étranger de passage chez nous, avait fait une remarque, en constatant dans ce brouhaha du dimanche matin a l’heure de l’apéritif. “ Il y a de l’euphorie dans cette maison ! ”.

Les journaux religieux.

C’est le moment de la lecture des journaux et des l’hebdomadaires religieux. Dans de grands pays chrétiens, il y aurait un choix à faire parmi les nombreuses publications, mais chez nous on n’aura que la possibilité de revoir le format familier de “ La Vie Catholique de Maurice. ”
Dans les années 40, ma tante avait sur une table une collection impressionnante des exemplaires précédents de ce journal. On pouvait revenir consulter les mêmes éditoriaux ou des reportages intéressants.

De nos jours, avec une multiplicité de journaux à vocation plutôt politique, le public, blasé, se débarrasse des vieux journaux, en les jetant plutôt à la poubelle.
Un hebdomadaire religieux comme ‘La Vie catholique’ est utile pour les pages consacrées aux textes de la Messe du jour. On peut relire l’Evangile, et les deux lectures, souvent accompagnées de commentaires pertinents d’un prêtre ou un bon écrivain. La traduction en langue créole, récemment introduite n me paraît superflue étant donné que nos concitoyens parlent le français, et ont recu des certificats dans cette langue depuis leur jeune âge. Quelques documentaires sont parfois fort appréciés, mais on se lasse de certains éditoriaux ou des lettres et commentaires émanant de la même souche de “ bigots ”. L’information des fidèles passe nécessaire par les journaux à vocation religieuse qu’ils reflètent ou non les opinions de l’évêché. Hélas, les journalistes qui en sont responsables semblent être, à mon avis, prioritairement intéressés au slogan anglais "Law and Order " ‘La loi et l’ordre public.’ et pour y accéder, plusieurs des éditoriaux se rédigent en fonction de la protection des grands et des puissants. Aux petits et aux faibles, on demande plus de sacrifices. “ Lisez les Béatitudes. Soyez patients d’être pauvres, d’être exploités, d’être marginalisés par les politiciens pour des causes basses électorales. Soyez heureux dans votre misère, car le ciel vous appartiendra. ” C’est la vérité. Au sens profond de l’Evangile. Il nous faudrait cependant quand même, des journalistes chrétiens qui ne se contentent pas d’enfourcher le style conformiste d’éditoriaux religieux, et de pontifier dans leur fauteuil de vertueux, reconnus comme tels par la société ou par eux-mêmes. Il nous aurait fallu des écrivains ayant une large vision de la société chrétienne, qui ne reviennent pas nous marteller des phrases stéréotypées sur le bon, le bien et l’exemple douteux de leur propre vertu. Des écrivains qui peuvent faire preuve de bon sens et d’originalité.
Il faut faire face à la cruelle vérité. Le monde moderne s’est détourné de Dieu. Combien sont ceux qui n’ont plus de foi, combien sont ceux qui ont abandonné leur religion et comme le dit bien Billy Graham vont dire “ Seigneur, nous sommes contents de diriger nos vies, ne te mêles pas de cela. Il n’y a rien que nous ne sachions? ”Il nous faudrait une Église plus efficace, qui se tourne vers les fidèles avec intelligence, qui parle un langage d’adulte, et qui organise des sessions de prières plutôt que des comités. “ Devenir la pierre vivante ”, selon les pasteurs de notre pays c’est devenir membre d’une association spécifique quelconque. C’est de se rencontrer autour d’une table sous la présidence du prêtre ou du laïque ‘d’expérience’, tenant sa place privilégiée au sommet de la hiérarchie diocésaine. Pour, parler, parler!.
On n’a guère besoin d’un comité pour faire comprendre au chrétien ou à l’homme raisonnable qu’il faut aimer Dieu et aimer et aider son prochain. Au fond de notre âme un cri sourd s’élève Assez! Mettons-nous simplement à genoux et prions.

La musique du dimanche matin.
“ Elle se réjouit de tout ce qui peut élever l'homme selon
le projet de Dieu et contribuer à l'ouvrir aux valeurs spirituelles
présentes dans la culture ” (cf. Constitution sur l'Eglise dans le
monde de ce temps Gaudium et spes, n. 57)
Pendant que nous lisons les journaux nous avons toujours eu l’habitude d’écouter de la musique religieuse ou sacrée, où des oeuvres classiques de grands compositeurs.
C’est encore une de nos traditions familiales du dimanche matin.
Jadis, on avait des 78 tours fort encombrants, et il fallait se déranger pour remplacer les disques.
Les 33 tours ont amélioré le placement des disques, mais l’avènement des C.D. ayant une qualité irréprochable a en révolutionnant la reproduction de la musique enregistrée, aura été une grande satisfaction pour les mélomanes.
Nous passons vraiment des heures privilégiées à écouter ces oeuvres sacrées enregistrées parfois dans de grandes cathédrales sur des orgues célèbres. Toutes les oeuvres musicales connues, ont leur moment de grandeur. L’homme se sent alors emporté vers des horizons inconnus.Tout est paix et amour .! La musique religieuse, c’est la beauté mélodique à la gloire de Dieu. Bach lui-même aurait écrit en tête d’une de ses partitions d’orgue: “ A l’unique Dieu Suprême, pour l’honorer. ”
Que la musique soit triste ou gaie, on éprouve le même plaisir à l’entendre.
Nous écoutons tour à tour les Requiem de Mozart, de Cherubini, de Schultze et de Duruflé, les messes grandioses de Bach, de Mozart, de Schubert et de Beethoven, le très émouvant Salve Regina de Monteverdi.
Le Magnificat en ré majeur de Bach, sera tout indiqué pour le jour de l’Assomption. Ce monument à la gloire de la Sainte Vierge exprime la joie de Marie qu’Elizabeth désigne par: “ Tu es bénie entre toutes les femmes. ”
Magnificat anima mea Dominum.
Mon âme exalte le Seigneur.
Et exultatio spiritusmeus
In Deo Salutari meo.
Et mon esprit se réjuit en Dieu mon sauveur.
Au programme d’un autre Dimanche, Le Messie d’Haendel.. Le Miserere d’Allergri.
Et qu’elle émotion quand résonne avec une douceur angélique, les premiers versets du Stabat Mater de Pergolese.
Stabat Mater Dolorosa
luxta crucem lacrimosa,
Dum pendebat filius.
Debout , la Mère douloureuse près de la croix était en larmes,devant son Fils suspendu.
Quando corpus movietur,
Fac, ut animae donetur paradisi gloria
Au moment où mon corps mourra fais qu’a mon âme soit donnée la gloire du paradis.

N’oublions pas le Membra Jesu Nostri de Buxtehude, véritable chemin de croix qui fait tressailler l’âme.
Ad ubera portabimini , et super genua
bladientur vobis
Vous serez portez sur les bras
et caressés sur les genoux.
Pour la fête de l’Ascension, en polyphonie, le Missa Viri Galilaei de Palestrina, un monument d’austérité. .
Viri Galilaei, quid admiramini aspicientes in coelum?
alleluiaquemadmodum vidistis eum
ascendentum in coelum, ita veniet , alleluia, alleluia,alleluia
Omnes gentes plaudite manibus;
jubilate Deo in voce exsultations
Gloria Patri.
Hommes de Galilée, pourquoi tout étonnés,
Regardez vous le ciel, alleluia.
Comme vous l’avez vu monter au ciel,
ainsi il reviendra, alleluia, alleluia, alleluia.
Peuples de la terre, applaudissez tous, acclamez votre Dieu avec des cris de joie.
Gloire au père
Pendant la semaine Sainte c’est le moment privilégié d’écouter les Passions selon St.Jean et St. Matthieu de Bach, chefs d’œuvres de l’art musical d’une très grande force d’expression.
Combien de dimanches en famille font maintenant partie du passé. Il y en aura d’autres! L’avenir rejoint vite l’éphémère présent pour s’en aller rapidement vers le passé.
La musique religieuse a une place à part dans le monument incomparable de la musique classique de tous les temps.
L’on peut énumérer, durant chaque siècle, dans différents pays, d’authentiques chefs d’œuvres composés par des musiciens de grand talent. Ce rôle prédominant de la musique pour nous rapprocher de Dieu, nous aurions incité à conclure ce document en y annexant un substantiel appendice sur la Musique Religieuse.

La Messe de nos parents.
Nos parents allaient régulièrement à la Messe, certes, avec piété, mais ils avaient la conscience fortement tourmentée par les menaces de péché mortel et de l'enfer. Ils allaient peu au confessionnal, mais la plupart au moins une fois l’an pour la fête de Pâques.
Les prêtres faisaient souvent mention des perspectives de la damnation éternelle; les contes d’Alphonse Daudet mettent bien en perspective cette situation que tous nos grands-parents et parents ont vécue.
Ainsi, le rusé Martin, Curé de Cucugnan choisissait d’épouvanter ses paroissiens en relatant ce qu’il avait sensé cru voir dans un rêve en rendant visite à l’enfer.
“ Tu fais la bête toi, comme si tu ne savais pas que tout Cucugnan est ici. Tiens, laid corbeau, regardes, et tu verras comme nous les arrangeons ici tes fameux Cucugnagnais. - Et je vis au milieu d’un épouvantable tourbillon de flamme le long Coq Galine qui se grisait si souvent, Catarinet cette petite gueuse avec son nez en l’air. Pascal Doigt de Pois qui faisait son huile avec les olives de monsieur Julien. Dauphine qui vendait si cher son puits. Et le Tortillard, qui, lorsqu’il me rencontrait portant le bon Dieu, filait son chemin, la barrette sur sa tête et la pipe au bec. Et fier comme Artaban, comme s’il avait rencontré un chien. Et Coumau avec Zette et Jacques et Pierre et Toni.
Emu, blême de peur, l’auditoire gémit en voyant dans l'enfer ouvert, qui son père, qui sa mère, qui sa grand’mère, qui sa sœur. ”
Pour l’éducation des enfants un prêtre venait personnellement enseigner le catéchisme. Même au Collège Royal, considéré comme l’ultime sanctuaire pour l’éducation des garçons les plus doués, il y avait une leçon de catéchisme par semaine; Il y avait souvent un prêtre étranger ayant une mauvaise diction qui communiquait péniblement avec les rares étudiants vraiment à l’écoute. L’enseignement religieux était à mon avis d’une rare inefficacité tant et si bien que les adultes cependant réputés pour leur intelligence, ne connaissait que très sommairement leur religion.
Il est vrai que la lecture de la Bible était peu recommandée et on ne consultait que le maigre livret de catéchisme élémentaire qui ne contenait que des règles simples, strictement obligatoires.
On s’attardait volontiers aux péchés graves et moins graves. Tous étaient pardonnables.
Mon père nous avait raconté que quand il était au collège à la fin du 19e siècle, il fallait répondre à un appel du pasteur qui questionnait si les enfants n’avaient pas manqué certaines cérémonies. Un par un, les élèves devaient répondre. messe et Vêpres, ou Messe ou Vêpres seulement. Il fallait une bonne raison pour s’être absenté soit de la Messe, soit des Vêpres.
Qu’il s’agissait de mon grand-père, de mon père et de moi-même, je pense que nous étions tous des sous éduqués en matière de religion et on était encore à l’élémentaire, à la fin de nos études classiques. Nous avions alors en poche le certificat tellement convoité de Cambridge.
Les autorités ecclésiastiques d’alors, ont eu je le pense, une bonne part de responsabilité dans cet état de choses. Les catéchèses ne se donnaient que peu de peine pour un enseignement sérieux de la Bible ou du catéchisme chrétien.
Cette ignorance de la religion devait le plus souvent accompagner l’homme dans sa vie.
J’ai connu bien des proches et aussi des amis de plus de cinquante ans, qui, devant un édifice religieux, faisaient un geste ultra rapide simulant le signe de Croix, puis se donnaient timidement un bref baiser sur les doigts ou la paume de la main. Ils répétaient consciemment ou inconsciemment les gestes futiles de l’enfance, enseignés par les grands parents.
Ce geste enfantin, semble avoir disparu de nos jours avec la nouvelle génération, si toutefois les jeunes gens pratiquent leur religion et vont à l’église. Je l’admets volontiers, cependant, que le vrai pratiquant connaît habituellement un peu mieux sa religion qu'auparavant depuis Vatican II. On n’entend plus les murmures en latin derrière le dos du prêtre, sans cependant ne rien comprendre.
Nos ancêtres tout comme nos parents, n'ont connu que la Messe Tridentine en latin. Notre génération a aussi connu la Messe pré Vatican II et le changement avec Paul VI.

Réminiscences des Messes des années 30 et 40.
J’avais 15 ans, mes parents habitaient au village de Bea-Bassin. Nous avions alors une voisine, Andrina Dantier, amie de ma mère qui était veuve. Mon frère, mes sœurs et moi même, avions l’habitude de nous relayer pour dormir chez elle le samedi soir et il fallait donc assister à la Messe de quatre heures du dimanche matin en sa compagnie. Tante Andrina se réveille donc à trois heures du matin. Sa maison n’était pas éclairée à l’électricité et son premier geste avait été d’allumer une lampe à pétrole qu’elle véhiculait lugubrement devant elle dans toutes les chambres et en particulier devant nos yeux, afin de nous réveiller.
C’est dur pour des jeunes, mais il faut bien se résigner à l’accompagner vers trois heures du matin. Une bonne heure avant le début de la Messe.
Elle va d’abord devant la grande Croix, s’agenouille, se lève, et va jeter un regard compatissant et reconnaissant sur le Christ. Puis elle embrasse les pieds de la statue.
Nous allons attendre patiemment qu’elle termine ses prières avant de monter les nombreuses marches de l’église. On va se diriger vers les premiers bancs, non loin de l’Autel de la Vierge Marie. Elle prend alors son chapelet qu’elle va conserver jusqu’au début de la Messe, à moins qu’elle ne se dirige vers le confessionnal. Elle passait alors un bon moment avec son confesseur, ce qui nous rendait assez perplexes, car on se demandait quand et comment notre bonne vieille Andrina aurait pu avoir commis tant de péchés.
Pendant ce temps, nous allons nous retourner à droite comme à gauche afin observer l’attitude des autres paroissiens qui vont venir au fur et à mesure pour prendre place dans les bancs.
Les femmes portent un chapeau ou se couvrent la tête avec un foulard ou même un simple mouchoir. C’était obligatoire.
Peu de paroles vont être prononcées en français pendant le service. Tout est en latin et la volubilité du prêtre est incontestable puisqu’il est italien. On en est impressionné. On ignore alors que c’est le latin du petit vicaire!
Ce n’est pas une si longue messe à moins que le prêtre ne se mette longuement à prêcher. Nous ne comprenons pas grand chose de ce qu’il dit et probablement Andrina aussi. Les propos du pasteur passent d’une oreille à l’autre comme on dit, sans laisser de traces.
Ite Missa Est, c’est la fin de la Messe pour les autres paroissiens qui désemplissent vite les lieux, mais pas pour nous, car il faudra dix bonnes minutes à Andrina pour achever sa dernière prière, et faire un tour complet de l’intérieur de l’église, afin de se recueillir et allumer des bougies devant le Sacré Cœur, la Sainte Vierge, Saint Joseph, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, et Saint Antoine. Elle ira finalement faire le signe de Croix avec de l’eau bénite en trempant ses doigts dans le vaste bénitier fixé près du porche central de l’église.
On va rentrer. C’est l’aube, les premières lueurs ont coloré le ciel et on éprouve une sensation de calme et de bien-être.
Andrina va cependant de nouveau devant la grande Croix et on l’attend patiemment qu’elle termine ses dévotions avant de nous diriger enfin vers le marchand de Poutous chauds, sorte de galette de riz des chinois, fort appréciée par les gosses de notre pays.
Il fait déjà jour quand on rentre à la maison. Nous allons allumer alors un bon feu de bois, en soufflant dans le ‘Poukni’, sorte de tuyau en métal, indispensable pour l’opération. Le traditionnel bol de thé au lait frais a une saveur agréable de fumée de bois.
Pour assister la première Messe du matin, on pouvait s’asseoir dans n'importe quel banc de l’église. Mais pendant les autres services, il aurait fallu respecter les propriétaires des bancs.
Ceux-ci se louaient à l’avance, une fois l’an, et les meilleurs places étaient réservées pour les nantis, ‘les grosses têtes’ et les gens de hautes classes sociales.
Trois bancs au bas de l’église étaient toutefois destinés aux pauvres. Quant il n’y avait plus de places, il fallait se mettre debout. Plusieurs paroissiens se tenaient même sur les perrons en dehors de l’église.
La grande Messe était jadis l’affaire des musiciens les plus doués. C’est ce que pensait mon père. Le concert de Frédéric aurait pu se reproduire dans une salle de fête. Le célébrant lui-même, portant des vêtements rutilants, entrait bien dans le cérémonial des grandes occasions en donnant très fort de sa meilleure voix, si c’était possible.
Nous bénéficions pour la Messe du dimanche de la présence remarquée du Bedeau armé de sa magnifique cane, qu’il remuait avec affectation. Il se déplaçait d’un air solennel et avec majesté le long de la nef principale. C’était un personnage important pour les enfants. On le prenait pour l’égal ou le supérieur du prêtre.
On avait l’impression qu’il nous lorgnait avec dédain.
Le père F parlait dans son homélie contre les païens. “ Les non chrétiens qui nous entourent, ces païens, ces ignorants ! ” On était alors loin de l’œcuménisme, et la rigueur traditionaliste était la règle.
Le chanoine Rivalland parlait dans son homélie avec une grande vigueur et paraissait même se mettre en colère quand il faisait des reproches aux fidèles. Chacun en prenait pour son compte. Un dimanche était réservé aux hommes, un autre aux femmes, puis aux jeunes gens, aux ivrognes, aux joueurs, ceux qui vont toujours dans les derniers bancs, ceux qui assistent à la Messe dans la cour en fumant. En chaire, il parlait parfois contre la superstition et même contre les bigots.
Quand il se penchait sur les grands thèmes de la charité chrétienne et du devoir de solidarité des chrétiens, il avait un langage puissant. Il réclamait des billets de banque ou des grosses pièces d’argent, "Pas de petits sous ". Il avait certes un programme erratique, mais savait sans doute faire avancer un plan bien établi selon les critères de son cru. Je ne peux m’empêcher cependant d’admirer la franchise de ces ecclésiastiques qui disaient honnêtement leur croyance, et celle de leur Eglise, ce qui contraste singulièrement avec quelques attitudes contemporaines de doute et d'hypocrisie.
Il était en ces temps interdit de se rendre dans les lieux de culte des protestants et des adventistes. Péché, Péché grave! Il n’y avait pas alors des grandes processions pour la Communion. Il fallait d’abord se confesser.
On avait intérêt à bien choisir son confesseur. Certains prêtres rigoureux, avaient la réputation d’être très durs avec les fidèles et il arrivait même que ceux-ci soient grondés ou sermonnés à haute voix. et étonnement, avec colère. D’autres prêtres au contraire n’en faisaient qu’une formalité et expédiaient la confession avec célérité. Le chanoine R dénonçait cette pratique, et précisait qu’il s’agissait, selon lui, de ‘confession à bon marché !'.

De notre temps.
Je disais que les catholiques de notre temps connaissaient mieux leur religion qu’autrefois, surtout depuis que la Messe se dit dans la langue du pays. Toutefois, nous assistons dans les sphères religieuses à un genre d’antagonisme entre ecclésiastique et fidèles. C’est un conflit silencieux!
Les ecclésiastiques ont certes un réel souci de mieux éduquer les fidèles et auraient le désir de réformer les mauvaises tendances, et les habitudes pernicieuses de la société moderne. On a repris l’habitude des reproches. Après des décennies d’indifférence c’est devenu la règle de secouer son auditoire. C’est l’engueulade quoi!
Il faut convenir que le pratiquant a longtemps été encouragé dans son attitude de passivité. C’est peut-être vrai comme le disait un de nos prêtres qu’il est “ un parasite en quête des Sacrements ”.
Mais contrairement à la foule de non croyants, des personnes qui ne pratiquent pas la religion que les dirigeants chrétiens ont été incapables de convertir, ceux qui détestent prêtres et gens d’Eglise, les ‘mangeurs de curé’ comme on dit, ils auront au moins accompli ce minimum de démarche pour se rendre à l’office du dimanche et se mettre en règle avec leur religion. Le fidèle chrétien vient à la Messe pour prier son Dieu et écouter le prêtre pendant environ une heure de son temps. Est-il reçu comme il devrait l’être?
Je pense que le prêtre l’attend avec compassion certes, mais avec un manque d’imagination. Chaque sermon n’est qu’un appel pour la participation active du laïc qui selon lui doit assumer des fonctions spécifiques. Serait-il interdit au fidèle de s’asseoir en toute quiétude et de prier en silence. "Devenez des pierres vivantes ", c’est le slogan de l’évêché qui revient inlassablement au tapis. Comme en politique, on va créer des comités. Le pauvre curé va se démener afin de dénicher une pelleté d’imbéciles consentants qui vont se mettre autour d’une table sous sa présidence pour parler, parler et ne rien dire de valable. Loin de moi l’idée de condamner globalement les curés dans leur tache d’administrer leur paroisse. Je pense toutefois, qu’ils devraient se passer de la coopération de laïcs généralement incompétents pour faire le travail qu’ils ont été entraînés eux-mêmes d’accomplir dans leur sacerdoce.
Le laïc se sent enchaîné dans une religion tout à fait fonctionnelle. Les services sont organisés ‘par les hommes et pour les hommes’ et à la petite semaine.
Devant l’indifférence des laïcs, qui se refusent de former partie du groupe central, ou de toute autre groupuscule de pseudo- dirigeants, les curés vont se mettre è composer des homélies qui sont axées vers les reproches aux fidèles, insensibles aux multiples appels. Ces reproches sont parfois non dépourvus d’une suffisance ecclésiastique assez désagréable. Aider son prochain où faire la charité est une affaire individuelle qui ne fait appel qu’a la conscience de l’homme.
Beaucoup comme moi, sont plutôt enclins à rechercher les dévotions privées, solitaires et sincères et repoussent l’idée de former partie de se grouper en comités.
Je voudrais reproduire ici un exemple de ce que je pense être l’inutilité d’une initiative puérile, pourtant assez répandue. Pour la récitation du Pater, plusieurs jeunes prêtres prononcent d’abord un mini sermon, que je considère superflu, et exigent ensuite que les fidèles se tiennent par la main, formant ainsi ce qu’on appelle “ une chaîne de frères ”. Il y aura alors beaucoup de bruit, à un moment privilégié où la concentration du croyant est nécessaire.
Le prêtre sait parfaitement qu'après la messe, le “ frère’ aura oublié même le visage de son autre ‘frère’, que l'on lui aura imposé pour un moment. Dieu était là, il y avait un moment de cela, mais, hors de l'église, c’est déjà l’indifférence. Si vous en faites la remarque au prêtre, il vous dirait "Le monde est ainsi fait !". Comme en politique, on aurait fait le geste, étant dans l’impossibilité d’entreprendre la vraie réforme.

Commentaires sur les Messes actuelles.
La Messe de nos parents, La Messe en latin avait le désavantage d’être mois compris par des illétrés. Certes les sacrements étaient les mêmes que de nos jours. La messe Tridentine ou de paul Vi et Jean XXIII permet des présentayions d’œuvres musicaux remarquable qui conviennet aux grandes cathédrales, Basiliques et églises/. Soulignons que le petit peuple aussi peut aimer et apprécier la belle musique et ‘ le culte digne ’ .
La messe post Vatican II en toutes les langues procède d’une ceraine logique et plait à la plupart des fidèles surtout les jeunes.
Une certaine relaxation des règlements a laissé place a des abus.
Pour ne citer qu’un cas je trouve déplorable les danses types segas, des gestes ostentatoires d’un goût déplacé et des chants populaires transformés avec une certaine naiveté par des pasteurs condescendants de la nouvelle école..
La prise de position récente du pape Benoit XVI ne peut donc que plaire à tous.

Motu Proprio du pape Benoît XVI, sur l'usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970.
LETTRE APOSTOLIQUE
EN FORME DE MOTU PROPRIO
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970
LES SOUVERAINS PONTIFES ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour le bien de toute sa sainte Église ».

Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que «chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi » (1).

Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de l’Europe tant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi bien du Sacrifice de la Messe que de l’Office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît, firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l’Évangile, cette très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’œuvre de Dieu» (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de l’ère chrétienne, a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.

Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et «réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.

Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations récentes.

C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale » (2). Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X (3), Benoît XV et le bienheureux Jean XXIII.

Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l’Église latine ; ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie » (4) .

Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande.

Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire qui s’est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l’Esprit Saint et l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je DECIDE ce qui suit :

Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain.

Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit :
Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire.

Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou «communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout l’Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.

Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.

Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église.
§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi être célébrée.
§ 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.
§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit.
§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur de l’église d’autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.

Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.

Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.

Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui lui fournira conseil et aide.

Art. 9, § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962.

Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.

Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 1988 (5), continue à exercer sa mission.
Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même voudra lui attribuer.

Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du Saint-Siège, veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions.

Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio, j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième année de mon pontificat.

BENEDICTUS Pp. XVI
Benoît XVI

Notes:

[1] PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, troisième édition, 2002, n. 397.
[2] JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation catholique 86 (1989), pp. 518-519.
[3] Ibidem.
[4] Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus, n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899; La Documentation 86 (1989), p. 519.
[5] Cf. JEAN-PAUL II, Motu proprio Ecclesia Dei adflicta (2 juillet 1988), n. 6 : AAS 80 (1988), p. 1498: La Documentation catholique 85 (1988), pp. 788-789.

Messe

Le terme Messe vient du mot latin Missio qui veut dire mission. Missa est utilisé en latin à la fin d’une assemblée de chrétiens.‘Ite missa est ’ (Allez, c’est la fin ) . La Messe désigne la liturgie Eucharistique. Messe vient et signifie que notre rencontre avec le Seigneur Jésus comporte nécessairement une mission. « C’est de vivre en conformité à la parole que nous avons entendu et que nous avons reçu dans la communion au corps du Christ. »
Le terme Messe date du temps du pape Grégoire le Grand, vers 604. Dans l’église primitive on parlait de « liturgie. »
( leitourgountes, ou culte.) « Ils célébraient le culte du Seigneur et jeûnaient » Actes, 13, 2.
D’autres appellations pour la Messe.
Le Repas du Seigneur (coena dominica).
Le Sacrifice (oblatio).
La Rencontre (congregatio).
Les Mystères (depuis saint Augustin).
Le Sacrifice de l’Autel.

La Messe.

1. Une célébration qui permet à l’assemblée des chrétiens de se réunir pour rendre louange à Dieu.
2. Un sacrifice. Un acte considéré comme étant rituel.
Dans la Messe il y a un assemblage de prières et de cérémonies qui culminent dans l’Eucharistie.
Dans la première période chrétienne, le grec était la langue des chrétiens de Rome. On disait Eucharista pour le service comme pour le pain et le vin consacré. Clément nomme le service Leitourgia (I Cor., xl, 2, 5 ; xli, 1) et prosphora (Ibid., 2, 4). Avec l’usage du latin au 3e siècle, le terme Eucharista est conservé mais on dit aussi gratiarum actio (Tertullian, « Adv. Marcionem », I, xxiii, in P.L., II, 274) et benedictio sacrificium. On trouve aussi le terme Solemnia. Avec St. Ambrose (d. 397) est enfin introduit le terme Missa [missam facere coepi].
A partir du 4e siècle l’usage du mot Missa va désigner l’Eucharistie mais aussi le renvoi des fidèles après la cérémonie. Ex. Missa Catechumenorum.
Il faut noter que le terme messe ‘Missa’ s’applique au rite latin seulement. Dans le rite Oriental on dit Liturgie.
L’Eglise considère la Messe comme un vrai sacrifice qui n’est pas identique à la Sainte Communion. C’est clairement défini par le Concile de Trente (Sess. XXII, can. 1) : « Si quelqu’un dit que dans la Messe un véritable Sacrifice est offert à Dieu et tout ce qui est offert est ce que le Christ nous a demander de manger, qu’il soit anathème.»
Léon XIII dans son encyclique « Apostolicae Curae » de 1896, a fondé son invalidité de l’Eglise anglicane pour manque de formule claire sur le Sacrifice de la Messe. Wycliff et Luther, ne reconnaissaient que le Sacrement du vrai Corps et Sang du Christ. En vrai l’Eucharistie a deux fonctions. Celui de Sacrement, et celui de Sacrifice. Dieu reçoit le Sacrifice de son unique Fils.
On va à la rencontre de Dieu en allant à la Messe. Le curé d’Ars a raconté l’histoire d’un homme pieux qui allait chaque jour à l’église. Il regardait le tabernacle, sans cependant bouger les lèvres. Le curé lui ayant demandé s’il priait, il a répondu « Je suis seulement assis dans cette église, Dieu m’aimant et moi l’aimant.»

Les Origines de l’Eucharistie.

1. Ancien Testament Les références prophétiques à la Messe dans l’Ancien Testament
-- Le pain et le vin offert par le prêtre Melchisédech.
Le Concile de Trente ( Sess. XXII ), mentionne la relation prophétique entre l’offrande du pain et du sang par Melchisédech et le dernier repas du Christ. Melchisédech, roi de Salem (Jérusalem), « présenta le pain et le vin car il était un prêtre du Très Haut et bénit Abraham. Il était donc plus important qu’Abraham. Melchisédech ne pratiquait pas les sacrifices d’animaux. Il offrait le pain et le vin. La religion enseigne donc que Jésus « un prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédech. » (Heb7 :2), n’est pas pour autant semblable au prototype. Il a accompli plus que la simple offrande de pain et de vin, notamment le sacrifice de Son Corps et de Son Sang. Etant le Fils de Dieu, il s’est offert lui même comme sacrifice une fois pour toutes et a fait cesser les multiples sacrifices d’animaux.
Il y a aussi une prédiction de la Messe dans Malachie. « Se trouvera-t-il enfin quelqu’un parmi vous pour fermer la porte pour que vous n’embrassiez pas en pure perte mon autel ? Je ne prends aucun plaisir en vous dit le Seigneur Tout-Puissant. Et l’offrande, je ne l’agrée pas de vos mains? Car du Levant au Couchant, grand est mon nom parmi les nations. En tout lieu un sacrifice d’encens est présenté en mon nom, ainsi qu’une offrande pure, car grand est mon nom parmi les nations. Malachie 1 :10-11
L’Agneau dans l’Ancien Testament.
Isaac demanda à son père Abraham, « Où est l’Agneau ? Mon Père...voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » (Gn 22, 8)... « Dieu y pourvoira. »
Il était demandé que l’Agneau soit offert sur la montagne de Moriyya, le lieu où fut plus tard construit le Temple et où le véritable Agneau serait immolé. Le véritable Agneau, ce n’est pas Isaac. Le véritable Agneau, c’est Jésus. Dieu avait demandé à Abraham de lui offrir son fils unique mais il a arrêté son bras. Le sacrifice d’Isaac n’était que la préfiguration du sacrifice du Fils de Dieu. Le véritable sacrifice demandé à Abraham s’est accompli sur la Croix lorsque Jésus, l’Agneau Pascal, a offert librement sa vie par amour et pour racheter les hommes.

2. Nouveau Testament. Les références prophétiques à la Messe dans le Nouveau Testament
Dès le début de l’Evangile de Jean, nous entendons Jean-Baptiste dire à ses disciples ; « Voici l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 29) « L’Agneau, c’est le mystère de l’amour. Le symbole du pardon offert et de la miséricorde. L’Agneau c’est celui qui sauve son peuple, celui qui donne sa vie en rémission des péchés. »
« Voici l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde. » C’est par l’Esprit Saint qu’il va reconnaître en Jésus, l’Agneau.
Le prêtre renouvelle cette parole « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » en présentant l’hostie, au moment de la communion.
Jésus à la Samaritaine : « Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce qu vous ne connaissez pas, nous adorions ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs. Mais l’heure vient, elle est là, où les vrais adorateurs, adoreront le Père en esprit et en vérité ; Tels sont en effet les adorateurs qui cherchent Dieu. Dieu est esprit et c’est pourquoi ceux qui l’adorent doivent adorer en esprit et en vérité.»
(Jean, 4 :21-24 )

La liturgie céleste.
Dans l’Apocalypse, St Jean décrit en détail ses visions de la puissance céleste et de l’accomplissement des prophéties. C’est un grand rassemblement des élus devant Dieu. Tour à tour, il révèle la présence de Jésus l’Agneau, du Saint Esprit (le fleuve de vie) et des anges. Une femme enveloppée du soleil, comme un vêtement, représente la Sainte Mère de Dieu.
Il y a aussi les 24 Anciens, les 140,000 des tribus du peuple d’Israel marqués du sceau de Dieu. Une foule immense de toutes les nations qui crient «Notre salut vient de notre Dieu qui est assis sur le trône, ainsi que de l’Agneau ! »
Devant les témoins Dieu va accomplir son plan secret.
Ste Gertrude, (1226-1302), a vu le Christ offrir la Messe au ciel et expérimentait cette liturgie mystique avec ses sens spirituels. La mystique de Gertrude dominée par une union étroite avec le cœur divin respire une joie extraordinaire. « De son cœur Sacré, Notre Seigneur déversait sur elle toute la vertu et la beauté des perfections divines. »

La Communion des Saints.
Après la mort, les chrétiens demeurent une partie vitale de l’Eglise. Ils sont vivants dans le Christ, comptées comme membre du ciel. Hébreux 12 :23
Ils adorent Dieu Apocalypse 4 :10 et habitent au ciel. Jean 14 :2
Dans l’Eucharistie, nous entrons dans la Cité du Dieu vivant et entrons en communion avec les saints
Hébreux 12 :22.
La Messe est donc un symbole. C’est le symbole de la Résurrection depuis le dernier repas. En effet, la Messe a pour origine les paroles et les actes du Christ pendant le dernier repas. ( La Sainte Cène). Ces paroles nous sont transmises par les Evangiles synoptiques ainsi que par la première lettre aux Corinthiens.
Mathieu. 26 :26-28
Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit le pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez et mangez ceci, c’est mon corps. Il prit ensuite une coupe de vin, et après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant :Buvez-en tous car ceci est mon sang, le sang qui confirme l’alliance de Dieu et qui est versé pour beaucoup pour le pardon des péchés.
Marc. 14 : 22-24
Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit le pain, et après avoir remercié Dieu il le rompit et le donna à ses disciples. Il leur dit : Prenez ceci c’est mon corps. Il prit ensuite une coupe de vin et après avoir remercié Dieu il le leur donna, et ils en burent tous. Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang qui confirme l’alliance de Dieu et qui est versé pour beaucoup.
Luc.22 :17-20
Il prit alors une coupe, remercia Dieu et dit : « Prenez ceci et partagez-le entre vous. » Puis il prit du pain et après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant « Ceci est mon corps qui est donné pour vous,faites ceci en souvenir de moi. Il leur donna de même la coupe, après le repas en disant: Ceci est mon corps qui est donné pour vous ; faites ceci en souvenir de moi. Il leur donna de même la coupe après le repas en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, confirmée par mon sang qui est versé pour vous »
I.Corr.11 :23-25
Car voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous transmets : Le Seigneur Jésus, dans la nuit ou il fut livré, prit du pain, et après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : Ceci est mon corps qui est pour vous. Faites ceci en souvenir de moi.; De même il prit la coupe après le repas et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu confirmée par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez faites le en souvenir de moi.
On se rappelle aussi des paroles du Christ rapportées dans l’Evangile de Jean
Jean 6 :51, 54,56.
« Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours, le pain que je donnerai, c’est ma chair je la donne afin que le monde vive. Jean 6 :51. »
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ramènerai de la mort à la vie au dernier jour. »
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang vit en moi et je vis en lui. » Jean 6 : 56.
La présence réelle révélée par les propres paroles du Christ.
« Je suis le pain de vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. Tel est le pain qui descend du ciel que celui qui en mangera ne mourra pas. Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Jean 6 : 48-51.
« En vérité, en vérité je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang vous n’aurez pas en vous la vie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraie nourriture et mon sang vrai boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ; Et comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il est bien différent de celui que vos pères ont mangé ; ils sont morts eux, mais celui qui mangera du pain que voici vivra pour l’éternité. » Jean 6 : 53-58
Le Christ fait une distinction claire entre la manne donnée à Moïse aux juifs et le Pain de Vie.
« La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas une communion au sang du Christ. ? Le pain que nous rompons n’est-il pas une communion au corps du Christ. ? »
1 Corinthiens 10 :16
« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, se rendra coupable envers le Corps et le Sang du Seigneur. Que chacun s’éprouve soi-même avant de manger ce pain et de boire cette coupe, car celui qui mange et boit sans discerner le corps, mange et boit sa propre condamnation. » 1 Corinthiens 11 : 27-29.
La présence réelle par les premiers docteurs de l’Eglise.
Ignace d’Antioche. Epître aux Smyrnaeans ,7,1, ANF,I :89
« Ce n’est pas le pain et le vin ordinaire car de même que le Christ, Notre Sauveur a été fait chair et sang pour notre salut, ainsi nous avons appris que le sang et la chair par transmutation est le Sang et le Corps de Jésus qui avait été fait chair. »
Justin Martyr, Apologie 1, 66, ANF,I :185
« Nous avons remercié le pain qui est le corps du Seigneur et la coupe son sang. »
Irénée, Contre les Hérésies, IV :18,4 :486
« Il a reconnu la coupe ‘une partie de la création’ comme étant le sien et la coupe comme son propre sang. »
Les protestants ne croient cependant que dans la nature purement symbolique de l’Eucharistie, malgré la clarté des enseignements du Christ. Les catholiques Romains croient à l’ interprétation littérale des enseignements du Christ.

La transsubstantiation.
(La doctrine de Transsubstantiation).
La conception chrétienne de la messe n’était pas connue dans l’Eglise primitive. La thèse de la présence physique du Christ dans l’Eucharistie est acceptée par Ambroise, mais ce n’est qu’en 831 que le moine Bénédictin Radbert se prononça en faveur de la thèse de transsubstantiation
Une guerre théologique s’échelonnant sur plusieurs siècles, parmi le Evêques, devait retarder sa reconnaissance jusqu’au 4eme Congrès de Latran en 1215, par un dogme du pape Innocent III. Elle ne devint cependant doctrine officielle qu’en 1564. Au concile de Constance en 1415, la coupe de vin devait être refusée aux laïcs; Il était considéré alors, que si un homme répandait un peu de vin sur le pain, le pain ainsi que l’homme devaient être brûlés.
Le Concile de Trente dans son décret concernant la Sainte Eucharistie du 11 octobre 1551, a défini le Saint Eucharistie. « Dans le Sacrement de la Sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, Notre Seigneur Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, est véritablement, réellement et substantiellement présent dans les espèces saintes.
Par la consécration du pain et du vin, le pain est changé en Corps du Christ, et le vin en Sang du Christ. Ce changement se nomme Transsubstantiation.
Les Pères de l’Orient avant le 6 e siècle, utilisaient le terme metaousiosis, où « changement d’être », à la place de Transsubstantiation. Si quelqu’un, malgré les limitations de l’intelligence humaine, accepte le fait que Dieu soit incarné en homme, il lui est possible de croire aux miracles aux mystères et à la Transsubstantiation. Le Concile de Trente résume la foi catholique en déclarant : « Parce que le Christ, notre Rédempteur, a dit que ce qu’Il offrait sous l’espèce du pain était vraiment son Corps, on a toujours eu dans l’Eglise cette conviction, que déclare le saint Concile de nouveau : Par la consécration du pain et du vin s’opère le changement de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son Sang ; ce changement, l’Eglise catholique l’a justement et exactement appelé transsubstantiation. » Article 1376, p. 360
L’Eglise catholique adhère toujours à cette doctrine qui a été définie au Concile de Trente : « Au cœur de la célébration de l’Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. » Article 1333, p. 348 Le catéchisme spécifie même le moment exact de la venue de Christ dans l’eucharistie et combien de temps Il y reste : « La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ. » Article 1377, p. 360
Pour commencer, nous devons déterminer son origine. Est-elle de Dieu, ou est-ce une tradition humaine ? Le catholicisme insiste sur le fait qu’elle est scripturale, citant en cela les mots de Jésus dans Jean 6 : « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6.53-54.
« Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Jean 6.33-35.
Cet enseignement est conforme au reste des Ecritures. La vie éternelle vient de la foi en Jésus-Christ, pas en la consommation de Son corps. Le Seigneur clarifie encore ses propos :
« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6.40.
Une fois encore, Jésus insiste sur le fait que la vie éternelle vient de la foi en Lui. Quand ses disciples murmurèrent à propos de Ses paroles, Jésus a expliqué :
« C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Jean 6.63.
Le Christ est entier dans la Sainte Eucharistie : comme Dieu et comme homme. Quand on parle de transsubstantiation on veut dire que la substance du pain et du vin , avec tout ce qui les compose est remplacé par le Christ vivant et glorieux. Et c’est le même Jésus qui a été crucifié et qui est mort sur la Croix et ensuite ressuscité, qui va revenir au dernier jour. C’est une limitation de nos sens et notre intelligence qui nous empêche de bien comprendre ce mystère.
Récemment le terme transfinalization a été proposé. Ce terme voudrait signifier le changement fondamental de nourriture à Jésus. Dans son Encyclique Mysterium Fidei, le pape Paul VI accepte ce terme mais dit que la transsubstantiation aussi s’opère. « Après la transsubstantiation, les espèces du pain et du vin prennent une nouvelle signification. Et une nouvelle finalité, car elles ne sont plus le pain et le vin ordinaire mais un signe de quelque chose de sacré et un signe de nourriture spirituelle mais elle prend cette nouvelle signification, cette finalité nouvelle précisément parce qu’elle contient une nouvelle réalité. Car ce qui maintenant se situe sous la matière n’est pas ce qui se trouvait auparavant, mais quelque chose de complètement différent, le Corps et le Sang du Christ»
( Mysterium Fidei 46 [1965]).

Comparaison des Doctrines.
Comparaison des doctrines de la première Eglise et des enseignements des docteurs de la loi, les enseignements de l’Eglise catholique (Catholicisme), et les doctrines du protestantisme.
Les enseignements apostoliques ont précédé les canons du Nouveau Testament qui n’ont été reconnus qu’apès le Concile de Hippo ( 393 ) et de Carthage (397 ).

La Liturgie de la Messe.
Le mot liturgie existait bien avant que Jésus ne fonde son Eglise. A l’origine ce mot grec - leitougia, leitos, qui appartient au peuple et ergon, emploi désignant une charge, ou une oeuvre publique que de riches citoyens accomplissaient pour le peuple ou l’état.
L’Encyclique Mediator Dei du Pape Pie XII donne la définition de la liturgie. « La Sainte liturgie est le culte public que notre Rédempteur rend au père comme chef de l’Eglise : C’est aussi le culte rendu par la société des fidèles à son chef, et par lui au Père éternel. C’est en un mot le culte intégral du Corps mystique de Jésus-Christ, c’est à dire du chef et de ses membres. Quant l’Eglise voudra parler à Dieu, elle ne pourra que terminer par ces mots : Per Domine nostrum Jesum Christum. ( Le Christ est notre médiateur.). »
Dans l’Ancien Testament Dieu a ordonné une liturgie ou un culte particulier. Cette liturgie est mentionnée dans Exode et le Lévitique.
« Dans la tradition chrétienne il veut signifier que le peuple de Dieu prend part à l’œuvre de Dieu ». Catéchisme Chrétien.
« La liturgie se célèbre par tous les chrétiens. Le regroupement des fidèles forme le corps du Christ uni à son berger, le Christ. La liturgie est donc le terme qui décrit le type de coopération de l’Eglise à travers le culte aux desseins de Dieu. » La liturgie Chrétienne provient de la foi au Christ Rédempteur. C’est un sacrifice que Jésus lui même a recommandé à ses disciples d’offrir à son Père. “Faites cela en mémoire de moi”. Les Apôtres et le Nouveau Testament ont adopté la Messe comme étant le culte que le peuple chrétien rend à Dieu. Eucharistie veut dire « remerciements » et est devenue très tôt un signe de la Sainte Communion. L’Eucharistie est le centre du culte dans l’Eglise parce que Jésus l’a ordonné aux Apôtres.
Jésus est le médiateur entre Dieu et les hommes. Il a la mission de miséricorde de donner la grâce surnaturelle aux hommes.
Le péché a bouleversé, le Fils de Dieu est venu la rétablir. Grâce au sacrifice de Jésus tous peuvent atteindre la sanctification et rendre gloire à Dieu.
Le Rédempteur Divin a voulu que l’Eglise commence avec le sacrifice de son corps mortel. Ce sacrifice doit être renouveler à travers les âges, dans son corps mystique qui est l’Eglise.
L’Eglise perpétue ce sacrifice au moyen de la liturgie Sacrée et les Sacrements.
Dans le sacrifice de la Messe, on trouve une hiérarchie bien définie.
1 D’abord, le Christ lui-même. Le Grand prêtre. Il s’offre lui-même en sacrifice.
2 En deuxième lieu l’Eglise, qui a reçu des mains du Christ, l’institution de la Messe. L’Eglise peut ordonner des prêtres et des évêques pour célébrer l’Eucharistie.
3 En troisième lieu le célébrant, un prêtre. Il doit donc être pur et d’une grande dévotion
4. Les assistants qui participent activement dans le sacrifice de la Messe : Serveurs, sacristains, choristes.
5. L’assemblée des fidèles.

Les parties essentielles de la liturgie comprennent des lectures de textes bibliques et la proclamation de l’Evangile et l’Eucharistie et des chants.
La célébration de l’Eucharistie était toujours présente dans l’Eglise dès son début. Les premiers chrétiens l’ayant désigné par l’expression « le médicament de l’immortalité » parce qu’ils avaient reconnu la grande grâce pourvue par le Christ.

L’Eucharistie.

Codex Iuris Canonicis. Code de la loi de l’Eglise catholique.
Auctoritatae Ioannis Pauli PP. II Promulgatus
Livre iv, La fonction de sanctification de l'Eglise.
titre iii.
La très Sainte Eucharistie.
Can. 897 - Le Sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur, lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Église vit et croît continuellement. Le Sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les oeuvres d'apostolat de l'Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.
Can. 898 - Les fidèles auront en très grand honneur la très sainte Eucharistie, en participant activement à la célébration du très auguste Sacrifice, en recevant ce sacrement avec dévotion et fréquemment, et en lui rendant le culte éminent d'adoration; les pasteurs d'âmes instruiront soigneusement les fidèles de cette obligation, en mettant en valeur la doctrine sur ce sacrement.
Chapitre I. La célébration Eucharistique,
can. 899 -§ 1. La célébration eucharistique est action du Christ lui-même et de l'Église, dans laquelle le Christ Seigneur, présent substantiellement sous les espèces du pain et du vin, s'offre lui-même par le ministère du prêtre à Dieu le Père, et se donne en nourriture spirituelle aux fidèles unis à son offrande.
§ 2. Dans la Synaxe eucharistique, le peuple de Dieu est convoqué en assemblée sous la présidence de l'Évêque ou du prêtre sous l'autorité de l'Évêque, agissant en la personne du Christ, et tous les fidèles qui y assistent, clercs ou laïcs, y concourent en prenant une part active, chacun selon son mode propre, suivant la diversité des ordres et des fonctions liturgiques.
§ 3. La célébration eucharistique sera organisée de telle sorte que tous ceux qui y participent en retirent des fruits abondants, pour l'obtention desquels le Christ Seigneur a institué le Sacrifice eucharistique.
Art. I Le ministre de la très sainte Eucharistie.
Can. 900 - § 1. Seul le prêtre validement ordonné est le ministre qui, en la personne du Christ, peut réaliser le sacrement de l'Eucharistie.
§ 2. Le prêtre non empêché par la loi canonique célèbre licitement l'Eucharistie en observant les dispositions des canons qui suivent.
Can. 901 - Le prêtre a la liberté d'appliquer la Messe tant pour les vivants que pour les défunts.
Can. 902 - À moins que l'utilité des fidèles ne requière ou ne conseille autre chose, les prêtres peuvent concélébrer l'Eucharistie, étant respectée la liberté pour chacun de la célébrer individuellement, mais pas quand il y a une concélébration dans la même église ou le même oratoire.
Can. 903 - Un prêtre, même inconnu du recteur de l'église, sera admis par lui à célébrer pourvu qu'il lui présente les lettres de recommandation de son Ordinaire ou de son Supérieur, délivrées au moins dans l'année, ou que le recteur puisse juger prudemment que rien ne l'empêche de célébrer.
Can. 904 - Que les prêtres célèbrent fréquemment, ayant toujours présent à l'esprit le fait que l’œuvre de la rédemption se réalise continuellement dans le mystère du Sacrifice eucharistique; bien plus, leur est vivement recommandée la célébration quotidienne qui est vraiment, même s'il ne peut y avoir la présence de fidèles, action du Christ et de l'Église, dans la réalisation de laquelle les prêtres accomplissent leur principale fonction.
Can. 905 - § 1. Il n'est pas permis à un prêtre de célébrer plus d'une fois par jour, sauf dans les cas où, selon le droit, il est permis de célébrer ou de concélébrer plus d'une fois l'Eucharistie le même jour.
§ 2. S'il y a pénurie de prêtres, l'Ordinaire du lieu peut permettre, pour une juste cause, que les prêtres célèbrent deux fois par jour, et même, lorsque la nécessité pastorale l'exige, trois fois les dimanches et les jours de fêtes d'obligation.
Can. 906 - Le prêtre ne célébrera pas le Sacrifice eucharistique sans la participation d'un fidèle au moins, sauf pour une cause juste et raisonnable.
Can. 907 - Dans la célébration eucharistique, il n'est permis ni aux diacres ni aux laïcs de réciter les prières, surtout la prière eucharistique, ou de remplir les actes propres au prêtre célébrant.
Can. 908 - Il est interdit aux prêtres catholiques de concélébrer l'Eucharistie avec des prêtres ou des ministres d'Églises ou de communautés ecclésiales qui n'ont pas la pleine communion avec l'Église catholique.
Can. 909 - Que le prêtre n'omette pas de se préparer dûment par la prière à célébrer le Sacrifice eucharistique et de rendre grâces à Dieu après la célébration.
Can. 910 - § 1. Les ministres ordinaires de la sainte communion sont l'Évêque, le prêtre et le diacre.
§ 2. Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l'acolyte et tout autre fidèle député selon les dispositions du Can. 230.§ 3.
Can. 911 - § 1. Le devoir et le droit de porter la très sainte Eucharistie en Viatique aux malades appartient au curé et aux vicaires paroissiaux, aux chapelains ainsi qu'au Supérieur de la communauté dans les instituts religieux cléricaux ou les sociétés de vie apostolique cléricales pour tous ceux qui se trouvent dans leur maison.
§ 2. En cas de nécessité, ou avec l'autorisation au moins présumée du curé, du chapelain ou du Supérieur qu'il doit informer ensuite, tout prêtre ou tout autre ministre de la sainte communion doit le faire.
Art. 2. La participation à la très sainte Eucharistie.
Can. 912 - Tout baptisé qui n'en est pas empêché par le droit peut et doit être admis à la sainte communion.
Can. 913 - § 1. Pour que la très sainte Eucharistie puisse être donnée aux enfants, il est requis qu'ils aient une connaissance suffisante et qu'ils aient reçu une préparation soignée, de sorte qu'ils comprennent le mystère du Christ à la mesure de leur capacité, et puissent recevoir le Corps du Seigneur avec foi et dévotion.
§ 2. La très sainte Eucharistie peut néanmoins être donnée aux enfants qui sont en danger de mort, s'ils sont capables de distinguer le Corps du Christ de l'aliment ordinaire et de recevoir la communion avec respect.
Can. 914 - Les parents en premier, et ceux qui tiennent leur place, de même que le curé, ont le devoir de veiller à ce que les enfants qui sont parvenus à l'âge de raison soient préparés comme il faut et soient nourris le plus tôt possible de cet aliment divin, après avoir fait une confession sacramentelle; il revient aussi au curé de veiller à ce que les enfants n'ayant pas encore atteint l'âge de raison, ou ceux qu'il juge insuffisamment disposés, ne soient pas admis à la sainte communion.
Can. 915 - Les excommuniés et les interdits, après l'infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.
Can. 916 - Qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la Messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle, à moins d'un motif grave et qu'il ne soit dans l'impossibilité de se confesser; en ce cas, il n'oubliera pas qu'il est tenu par l'obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.
Can. 917 - Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d'une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du can. 921, § 2.
Can. 918 - Il est vivement recommandé aux fidèles de recevoir la sainte communion au cours même de la célébration eucharistique; néanmoins, elle sera donnée en dehors de la Messe, en observant les rites liturgiques, à ceux qui la demandent pour une juste cause.
Can. 919 - § 1. Qui va recevoir la très sainte Eucharistie s'abstiendra, au moins une heure avant la sainte communion, de prendre tout aliment et boisson, à l'exception seulement de l'eau et des médicaments.
§ 2. Le prêtre qui célèbre la très sainte Eucharistie deux ou trois fois le même jour peut prendre quelque chose avant la seconde ou la troisième célébration, même s'il n'y a pas le délai d'une heure.
§ 3. Les personnes âgées et les malades, ainsi que celles qui s'en occupent, peuvent recevoir la très sainte Eucharistie, même si elles ont pris quelque chose moins d'une heure auparavant.
Can. 920 - § 1. Tout fidèle, après avoir été initié à la très sainte Eucharistie, est tenu par l'obligation de recevoir la sainte communion au moins une fois l'an.
§ 2. Ce précepte doit être rempli durant le temps pascal, à moins que pour une juste cause, il ne le soit à une autre époque de l'année.
Can. 921 - § 1. Les fidèles qui se trouvent en danger de mort, quelle qu'en soit la cause, seront nourris de la sainte communion sous forme du Viatique.
§ 2. Même s'ils ont déjà reçu la sainte communion le jour même, il est hautement conseillé que ceux qui se trouvent en danger de mort communient à nouveau.
§ 3. Tant que dure le danger de mort, il est conseillé que la sainte communion soit donnée plusieurs fois, à des jours différents.
Can. 922 - Le saint Viatique ne sera pas trop différé aux malades; ceux qui ont charge d'âmes veilleront attentivement à ce que les malades le reçoivent quand ils ont encore le plein usage de leurs facultés.
Can. 923 - Les fidèles peuvent participer au Sacrifice eucharistique et recevoir la sainte communion dans n'importe quel rite catholique, compte tenu des disposition du can. 844.
Art. 3 Rites et cérémonies de la célébration eucharistique.
Can. 924 - § 1. Le très saint Sacrifice eucharistique doit être offert avec du pain et du vin auquel un peu d'eau doit être ajouté.
§ 2. Le pain doit être de pur froment et confectionné récemment en sorte qu'il n'y ait aucun risque de corruption.
§ 3. Le vin doit être du vin naturel de raisins et non corrompu.
Can. 925 - La sainte communion sera donnée sous la seule espèce du pain ou, selon les lois liturgiques, sous les deux espèces; mais en cas de nécessité, ce pourra être aussi sous la seule espèce du vin.
Can. 926 - Dans la célébration eucharistique, selon l'antique tradition de l'Église latine, le prêtre utilisera du pain azyme quel que soit le lieu où il célèbre.
Can. 927 - Il est absolument interdit, même en cas d'urgente et extrême nécessité, de consacrer une matière sans l'autre, ou même les deux en dehors de la célébration eucharistique.
Can. 928 - La célébration eucharistique se fera en latin ou dans une autre langue, pourvu que les textes liturgiques aient été légitimement approuvés.
Can. 929 - Pour célébrer et administrer l'Eucharistie, les prêtres et les diacres revêtiront les vêtements sacrés prescrits par les rubriques.
Can. 930 - § 1. Le prêtre malade ou âgé, s'il ne peut rester debout, peut célébrer assis le Sacrifice eucharistique, en observant toujours les lois liturgiques, mais non cependant devant le peuple, à moins d'autorisation de l'Ordinaire du lieu.
§ 2. Le prêtre aveugle ou atteint d'une autre infirmité peut licitement célébrer le Sacrifice eucharistique avec tout texte approuvé pour la Messe et, le cas échéant, avec l'assistance d'un autre prêtre ou d'un diacre, ou même d'un laïc dûment instruit, qui l'aidera.
Art. 4 Temps et lieu de la célébration de l'Eucharistie.
Can. 931 - La célébration et la distribution de l'Eucharistie peuvent avoir lieu tous les jours et à n'importe quelle heure, excepté lorsque cela est interdit par les règles liturgiques.
Can. 932 - § 1. La célébration eucharistique se fera en un lieu sacré à moins que, dans un cas particulier, la nécessité n'exige autre chose; en ce cas, la célébration doit se faire dans un endroit décent.
§ 2. Le Sacrifice eucharistique doit être célébré sur un autel consacré ou béni; en dehors d'un lieu sacré, peut être utilisée une table convenable, en gardant toujours la nappe et le corporal.
Can. 933 - Pour une juste cause et avec l'autorisation expresse de l'Ordinaire du lieu, le prêtre peut célébrer l'Eucharistie dans le temple d'une Église ou d'une communauté ecclésiale qui n'a pas la pleine communion avec l'Église catholique, pourvu que tout danger de scandale soit écarté.
Chapitre II La réserve et la vénération de la très Sainte Eucharistie.
Can. 934 - § 1. La très sainte Eucharistie:
1 doit être conservée dans l'église cathédrale ou une église et dans toutes les églises paroissiales et dans les églises ou oratoires annexés à la maison d'un institut religieux ou d'une société de vie apostolique;
2 peut être conservée dans la chapelle de l'Évêque et, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu, en d'autres églises, oratoires et chapelles.
§ 2. Dans les lieux sacrés où la très sainte Eucharistie est conservée, il faut qu'il y ait toujours quelqu'un qui en prenne soin et, dans la mesure du possible, un prêtre y célébrera la Messe au moins deux fois par mois.
Can. 935 - Personne n'est autorisé à conserver la très sainte Eucharistie chez soi ou à l'emporter avec lui en voyage, à moins qu'un besoin pastoral ne l'exige et à condition que toutes les dispositions de l'Évêque diocésain soient observées.
Can. 936 - Dans la maison d'un institut religieux ou dans toute autre maison pieuse, la très sainte Eucharistie ne sera conservée que dans l'église ou dans l'oratoire principal annexé à la maison; mais, pour un juste motif, l'Ordinaire peut permettre qu'elle soit également conservée dans un autre oratoire de la même maison.
Can. 937 - Sauf si une raison grave s'y oppose, l'église dans laquelle la très sainte Eucharistie est conservée restera ouverte aux fidèles au moins quelques heures par jour, afin qu'ils puissent prier devant le très saint Sacrement.
Can. 938 - § 1. La très sainte Eucharistie ne sera conservée habituellement que dans un tabernacle de l'église ou de l'oratoire.
§ 2. Le tabernacle dans lequel la très sainte Eucharistie est conservée sera placé en un endroit de l'église ou de l'oratoire remarquable, visible, convenablement décoré et adapté à la prière.
§ 3. Le tabernacle dans lequel la très sainte Eucharistie est habituellement conservée sera inamovible, fait d'un matériau solide non transparent et fermé de telle sorte que soit évité au maximum tout risque de profanation.
§ 4. Pour une cause grave, la très sainte Eucharistie peut être conservée en un autre lieu sûr et décent, surtout la nuit.
§ 5. La personne qui est chargée de l'église ou de l'oratoire veillera à ce que la clef du tabernacle où la très sainte Eucharistie est conservée soit gardée avec le plus grand soin.
Can. 939 - Les hosties consacrées seront conservées en quantité suffisante pour les besoins des fidèles dans un ciboire ou dans un vase et seront fréquemment renouvelées, les hosties anciennes étant dûment consommées.
Can. 940 - Devant le tabernacle où la très sainte Eucharistie est conservée, une lampe spéciale sera constamment allumée pour indiquer et honorer la présence du Christ.
Can. 941 - § 1. Dans les églises ou oratoires où peut être conservée la très sainte Eucharistie, l'exposition peut être faite aussi bien avec le ciboire qu'avec l'ostensoir, en observant les règles prescrites dans les livres liturgiques.
§ 2. Pendant la célébration de la Messe, il n'y aura pas d'exposition du très saint Sacrement dans le même endroit de l'église ou de l'oratoire.
Can. 942 - Il est recommandé que dans ces mêmes églises et oratoires, il y ait tous les ans une exposition solennelle du saint Sacrement, pendant un temps convenable, même de façon non continue, afin que la communauté locale médite plus profondément sur le mystère eucharistique et l'adore; cependant, cette exposition n'aura lieu que si un concours suffisant de fidèles est prévu, et en observant les règles établies.
Can. 943 - Le ministre de l'exposition du très saint Sacrement et de la bénédiction eucharistique est le prêtre ou le diacre; dans des circonstances particulières, pour la seule exposition et reposition, mais sans bénédiction, ce peut être l'acolyte, le ministre extraordinaire de la sainte communion ou quelqu'un d'autre député par l'Ordinaire du lieu, en observant les dispositions de l'Évêque diocésain.
Can. 944 - § 1. Là où l'Évêque diocésain le juge possible, en témoignage public de vénération envers la très sainte Eucharistie, une procession sera organisée dans les rues, surtout au jour de la solennité du Corps et du Sang du Christ.
§ 2. Il revient à l'Évêque diocésain d'établir des règles pour la participation aux processions et pour la dignité de leur déroulement.
Chapitre III.L’offrande pour la célébration de la messe.
Can. 945 - § 1. Selon l'usage approuvé de l'Église, tout prêtre célébrant ou concélébrant la Messe peut recevoir une offrande, pour qu'il applique la Messe à une intention déterminée.
§ 2. Il est vivement recommandé aux prêtres, même s'ils n'ont pas reçu d'offrande, de célébrer la Messe aux intentions des fidèles, surtout de ceux qui sont dans le besoin.
Can. 946 - Les fidèles qui donnent une offrande pour que la Messe soit appliquée à leur intention contribuent au bien de l'Église et participent par cette offrande à son souci pour le soutien de ses ministres et de ses oeuvres.
Can. 947 - En matière d'offrande de Messes, on écartera absolument jusqu'à l'apparence de commerce ou de trafic.
Can. 948 - Des Messes distinctes doivent être appliquées aux intentions de chacun de ceux pour lesquels une offrande, fût-elle modique, a été donnée et acceptée.
Can. 949 - Celui qui est obligé de célébrer et d'appliquer la Messe à l'intention de ceux qui ont donné l'offrande continue d'être tenu de le faire, même si les offrandes reçues viennent à disparaître sans faute de sa part.
Can. 950 - Si une somme d'argent est offerte pour l'application de Messes, sans spécification du nombre de Messes à célébrer, ce nombre sera déterminé selon le taux fixé dans le lieu où le donateur réside, à moins que son intention ne doive être légitimement présumée autre.
Can. 951 - § 1. Le prêtre qui célèbre plusieurs Messes le même jour peut appliquer chacune d'elles à l'intention pour laquelle une offrande a été donnée; néanmoins, hormis le jour de Noël, il gardera l'offrande d'une seule Messe et destinera les autres aux fins fixées par l'Ordinaire, une certaine rétribution à un titre extrinsèque étant toutefois admise.
§ 2. Le prêtre qui concélèbre une deuxième Messe le même jour ne peut sous aucun prétexte recevoir une offrande à ce titre.
Can. 952 - § 1. Il revient au concile provincial ou à l'assemblée des Évêques de la province de fixer par décret pour toute la province le montant de l'offrande à donner pour la célébration et l'application de la Messe, et le prêtre n'est pas autorisé à demander une somme plus élevée; il lui est cependant permis de recevoir pour l'application d'une Messe une offrande plus élevée que celle qui a été fixée si elle lui est offerte spontanément, et même une offrande moins élevée.
§ 2. À défaut d'un tel décret, la coutume en vigueur dans le diocèse sera observée.
§ 3. Les membres de tous les instituts religieux doivent s'en tenir aussi à ce décret ou à la coutume du lieu dont il s'agit aux §§ 1 et 2 du présent canon.
Can. 953 - Il n'est permis à personne de recevoir un nombre tel d'offrandes de Messes à appliquer par lui-même qu'il ne puisse les acquitter dans l'année.
Can. 954 - Si, dans certaines églises ou oratoires, la demande de messes à célébrer dépasse le nombre de celles qui peuvent y être dites, celles qui sont en excédent peuvent être célébrées ailleurs, à moins que les donateurs n'aient manifesté expressément une volonté contraire.
Can. 955 - § 1. Celui qui désire confier à d'autres la célébration de Messes à appliquer confiera leur célébration le plus tôt possible aux prêtres qu'il voudra, pourvu qu'il les sache au-dessus de tout soupçon; il doit transmettre intégralement l'offrande reçue à moins qu'il ne sache avec certitude que ce qui dépasse le taux fixé dans le diocèse lui a été donné à lui personnellement; et il est tenu par l'obligation de veiller à la célébration de ces Messes jusqu'à ce qu'il ait reçu l'avis de l'acceptation de l'obligation et de la réception de l'offrande.
§ 2. Le délai dans lequel les Messes doivent être célébrées commence du jour où le prêtre qui doit les célébrer les a reçues, sauf s'il s'avère qu'il en va autrement.
§ 3. Ceux qui confient à d'autres des Messes à célébrer inscriront sans tarder dans un registre tant les Messes qu'ils ont reçues que celles qu'ils ont confiées à d'autres, en notant aussi le montant des offrandes. § 4. Tout prêtre doit soigneusement noter les Messes qu'il a acceptées de célébrer et celles qu'il a acquittées.
Can. 956 - Tous et chacun des administrateurs des causes pies ou ceux qui sont obligés à un titre quelconque de veiller à la célébration des Messes, clercs ou laïcs, remettront à leurs Ordinaires, selon les modalités à définir par ceux-ci, les charges des Messes qui n'auraient pas été célébrées dans l'année.
Can. 957 - Le devoir et le droit de veiller à l'accomplissement des charges de Messes reviennent à l'Ordinaire du lieu pour les églises du clergé séculier, et à leurs Supérieurs pour les églises des instituts religieux ou des sociétés de vie apostolique.
Can. 958 - § 1. Le curé et le recteur d'une église ou d'un autre lieu de piété, dans lesquels des offrandes de Messes sont ordinairement reçues, tiendront un registre particulier dans lequel ils noteront soigneusement le nombre de Messes à célébrer, l'intention, l'offrande et la célébration accomplie.
§ 2. L'Ordinaire est tenu par l'obligation de contrôler ces registres chaque année, par lui-même ou par d'autres.

Sacram Liturgiam.
Promulgué le 25 janvier 1964 par le pape Paul VI.
Dans la liturgie terrestre nous prenons part de la liturgie de la cité sainte de Jérusalem où le Christ est assis à la droite de Dieu. L’enseignement de la liturgie doit être incorporé dans les facultés de théologie. Les diocèses doivent avoir des commissions pour la musique et l’art.
La Confirmation peut avoir lieu pendant la messe arès la lecture de l’Evangile et le sermon.
De même pour les mariages.
Pour le Divin Office l’usage des langues vernaculaires est autorisé à la place du latin.
Aucun prêtre ne peut modifier ou changer la liturgie.
Avant Vatican II le dimanche de la Passion était celui précédent le dimanche des Rameaux. Jusqu’a Pâques Judica mae et Gloria Patri étaient omis de la Messe Tridentine.La bénédiction des Rameaux et la Messe des Rameaux étaient jadis deux Messes séparées. En 1955, la semaine Sainte a été modifiée pour avoir une seule Messe du dimanche des Rameaux en restaurant le vigil de Pâques à sa place prééminente. Après Vatican II, le dimanche de la Passion et le dimanche des Rameaux ont été fusionnés avec la révision du calendrier liturgique en 1969.

La Messe Paroissiale.
Une Paroisse est établie pour donner aux paroissiens les secours de la religion particulièrement les Messes.
La Messe paroissiale est dite les dimanches, les fêtes d’obligation. .
De nos jours les paroissiens vont à la Messe dans n’importe qu’elle église, mais auparavant il fallait au moins participer à une messe dans sa propre paroisse. Cette obligation devait être atténué en simple conseil par le Concile de Trente. (Sess. XXII « De observ. et evit. in celebr. Miss. » et Sess. XXIV, c. iv, de ref.), L’obligation a été ensuite abolie. (Bened. XIV, « De syn. », XI, xiv).
Les églises où le Divin Office est dit en public doivent dire la
Messe tous les jours. C’est la Messe Conventuelle.(missa conventualis). Une Messe conventuelle est dite partout où il y a une assemblée de religieux, un chapitre. On peut aussi dire que c’est une Messe de Chapitre (missa capituli). Ces Messes sont dites dans les chapelle de couvents, les monastères etc. Des règlements précis concernent la tenue des messes conventuelles ou de Chapitre selon les fêtes et les calendrier liturgique.
Chaque jour de l’année il y a une fête. Les Messes ont été classées en plusieurs degrés, selon l’importance. Feria, simple, semi-double, double, grand-double, double de deuxième classe , double de première classe. Les dimanches ordinaires sont semi-doubles, ayant précédence sur les autres semi-doubles. La messe nuptiale, pour les mariages et la Messe de requiem, pour les funérailles, ont des caractéristiques particulières. Le calendrier annuel donne des détails sur les Messes du jour.

La Messe à travers les siècles.

Premier siècle.
La première communauté.
Le début des Eglises chrétiennes.
De multiples Eglises chrétiennes ont petit à petit pris naissance en Orient et en Italie. La plupart des adeptes sont recrutés parmi les petites gens. Ceux qui sont au bas de l’échelle sociale sont en effet ceux qui sont les plus aptes par leur seule condition à mépriser l’ordre établi.
Les Apôtres qui ont écrit des lettres ou épîtres pour enseigner aux fidèles sont : Pierre, Paul, Jacques, Jean et Jude.
Quatre auteurs ont mis par écrit le témoignage des événements de la mission de Jésus sur la terre. Ces livres sont les Evangiles.
Mathieu, était un Juif, un des douze Apôtres. Il connaissait bien l’enseignement des juifs.
Marc était un Juif de Jérusalem. Il a été compagnon des premiers voyages de Paul avec son cousin Barnabé. Plus tard, il deviendra le fidèle compagnon de Pierre qui l’a rejoint à Rome. Pierre le considérait comme son fils.
Luc était un païen d’Antioche. Après avoir étudié la médecine, il a rencontré Paul et Barnabé et s’est converti. Il est resté quelque temps avec Paul.
Jean, était un Juif, fils de Zébédé, un pêcheur de Galilée. Avec Pierre et Jacques, son frère, il a été proche du Christ. C’était le disciple que Jésus aimait. Après la Pentecôte il a été à Ephèse avec la Sainte Vierge que le Christ lui avait confié au Calvaire.

Les Apôtres ont reçu l’ordre, par Jésus lui-même à la Cène de perpétuer le sacrifice de la Croix. Cet ordre se transmet à travers les siècles jusqu’a la présente génération de fidèles.
«Le Sacrifice de la Messe est le même sacrifice de la Croix, car il y a le même prêtre, la même victime, la même offrande.
Je professe que la Messe s’offre à Dieu comme un vrai sacrifice pour les vivants et les morts. » Cinquième article du Credo du Pape Pie IV.
A chaque messe, Jésus est offert physiquement au sacrifice pour nos péchés et ceux des morts. Chaque Messe est une reconstruction de la mort du Christ pour les péchés du monde. Ce sacrifice est non symbolique mais réel.
La messe est donc identique au calvaire.
Après la Résurrection, Saint Pierre, entouré des onze autres Apôtres a prêché aux habitants de Judée et ceux qui habitaient à Jérusalem. « Ce Jésus Dieu l’a ressuscité, tous nous en sommes témoins. » Ap.2 :32.
« Ceux qui accueillirent sa parole reçurent le baptême et il y eut environ trois mille personnes ce jour là qui se joignirent à eux. » Ap.2 :41. C’était la toute première communauté de chrétiens.
« Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun.
Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple.
Ils rompaient le pain à domicile prenant la nourriture dans l’allégresse et la simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et avaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut.
Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. »
Ap 2 : 46-47.
Du temps du Christ le culte ancien était pratiqué dans les synagogues et les temples, ce culte devait être plus tard ajusté selon les enseignements du Christ.
C’était la coutume pour les premiers Chrétiens de s’agglomérer en petits groupes avec les pasteurs et les anciens. L’Eglise semblait être une communauté normale réunie dans une maison, une ville, ou une assemblée. Il ne semble pas dans l’Ecriture qu’il ait eu une conception d’une Eglise locale avec des facilités pour la liturgie, et on ignore si beaucoup de personnes ou des foules se rassemblaient en même temps dans chaque localité.
Le Nouveau Testament nous donne une indication des toutes premières assemblées de disciples chrétiens. Les fidèles se réunissaient dans des grottes ou des sous sols, ou autres caves pour entendre prêcher. St Pierre et St Paul étaient les premiers prédicateurs. Ils remettaient les péchés de ceux qui se repentaient. Le pain et le vin étaient ensuite consacrés, comme enseigné par le Christ. Nous pouvons constater que globalement les rites des offices se déroulaient sur les mêmes bases depuis le début de la chrétienté.
Pour les premiers chrétiens le nom « sacrifice » comprenait
l’Eucharistie « remerciement » mais aussi le rituel complet incluant la liturgie du pain et du vin. Pour St. Augustin, la Messe est le seul vrai sacrifice (summum verumque sacrificium), Le Christ étant à la fois « prêtre et victime » (ipse offerens,
ipse et oblatio). De St Augustine jusqu’au moyen âge c’est la même croyance inaltérée.
La nature de la messe a essentiellement deux identités. Une sanglante, et une autre non sanglante.
Il n’existait pas de préceptes concernant l’heure à l’âge apostolique. L’Apôtre Paul en a célébré à minuit. (Actes, xx, 7). Pliny le jeune dit que les chrétiens s’assemblaient tôt le matin, avant le lever du soleil.

Les citations bibliques sur les assemblées. paneguris (Assemblée) ekklesia. ( Assemblée de l’église)

Ac 14 :23. Dans chaque église, il leur désignait des anciens, et ont fait des prières accompagnées de jeune.
Romains 16 :1. Je vous recommande Phoebé, notre soeur, ministre de l’Eglise de Cenchrées. Note Phoebe ne parlait sans doute pas à l’Eglise. Saluez Prisca et Aguilas . Toutes les Églises du monde païen leur sont reconnaissantes.
Saluez l’Eglise qui se réunit chez eux.
Romains 16 :23. Gaius, mon hôte et celui de toute l’Eglise, vous salue.
1 Cor 11 :22. Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’a ce qu’il vienne.
1 Cor 12 :28. Et ceux que Dieu a disposés dans l’Eglise sont, premièrement les Apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les hommes chargés de l’enseignement.Vient ensuite ceux qui ont le don des miracles, de la guérison de l’assistance, de direction et enfin du don de parler plusieurs langues. Quel que soit ces dons, si je manque d’amour, je ne suis rien.
Ac. 2 :42. Unanimes, Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres., à la fraction du pain et aux prières.
Actes 2 :46. Ils se rendaient chaque jour au Temple. Ils rompaient le pain à domicile, prenant la nourriture dans l’allégresse et la simplicité et du cœur.
1 Cor 14 : 40. Que tout se fasse avec dignité et ordre.
Ac 19 :41. Après avoir ainsi parlé, il dispersa l’assemblée.

Citations sur le rôle des femmes
1 Cor 14 :34-35. Comme cela se fait dans toutes les Eglises des Saints, que les femmes se taisent dans les assemblées.
Il n’est pas convenable que les femmes parlent dans les assemblées.
Phil. 1 :2. A Paul et Timothée. A notre sœur Apphia, Archippus notre compagnon et à l’Église qui se réunit dans sa maison. A vous grâce et paix
Dans l’ancienne Eglise, la prêtrise est ouverte à tous par co-option. On nommait des épiscopes et des diacres.
Citation sur les épiscopes.
1 Tim 3 : 8. L’épiscope doit être irréprochable, mari d’une seule femme ; de bonne tenue, hospitalier, capable d’enseigner, ni buveur, ni batailleur, mais doux .Qu’il ne soit ni querelleur ni cupide. Q’il sache bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission en toute dignité.
Citations sur les diacres.
Les diacres, diakonos de diako (faire des commissions, un messager, un serviteur particulièrement un enseignant chrétien) étaient les assistants des épiscopes.
Phil 1 :1. Tous les Saints en Jésus Christ qui sont à Philippes, avec leur épiscope et leur diacre.
1 Cor 14 :26. Que faire alors frères. Quand vous êtes réunis, chacun de vous peut chanter un cantique, apporter un enseignement ou une révélation, parler en langues ou bien interpréter. Quant aux prophètes, que deux ou trois prennent la parole et que les autres jugent.
Actes 13 :1. Il y avait à Antioche dans l’église du lieu, des prophètes et des hommes chargés de l’enseignement. Siméon et Lucius de Cyrène Manaen, compagnon d’enfance de Hérode le tétrarque et Saul. .Ils célébraient le culte du Seigneur et jeûnaient.
Col 1 :25 Je suis devenu le ministre en vertu de la charge que Dieu m’a confié à votre égard, d’achever l’annonce de la parole de Dieu, le mystère tenu caché tout au long des âges et que Dieu a révélé maintenant à ses saints. ( Saints voulait désigner probablement Apôtres et prophètes).

Deuxième siècle.
Le rite byzantin de ce siècle est à l’origine des liturgies de Syrie, d’Arménie et de Grèce. Le rite d’Alexandrie du même siècle a influencé la liturgie Ethiopienne.

La messe de St. Justin.
Dés le deuxième siècle nous avons le témoignage de St Justin sur les grandes lignes du déroulement de la messe à cette époque.
1. Lectures des écrits d’Apôtres et des prophètes.
2. Celui qui préside fait un sermon sur les lectures.
3. Les disciples se mettent debout et font des prières.
4. Après les prières les fidèles se donnent un baiser les uns aux autres.
5. La cérémonie Eucharistique. On apporte au célébrant du pain et une coupe d’eau et de vin mélangé.
6. Par le nom du Père du Fils et du Saint Esprit, il rend grâce.
7. Le peuple présent pousse une acclamation, en disant.
Amen.
8. Les assistants au célébrant, les diacres distribuent le pain le vin et l’eau et ils en apportent aux absents.
Pendant l’Eucharistie, les fidèles s’agenouillent de l’Offertoire à la Communion et ils se mettent à genoux pour recevoir la communion sur la langue. Le célébrant fait face aux fidèles pour les louanges mais pour le rite de la liturgie il fait face à l’autel en donnant le dos aux fidèles, comme dans les rites des Eglises orientales, Byzantines et Melkites.
L’évolution de la messe est entravée par des persécutions. Les chrétiens vont affronter ces persécutions et pendant un siècle, des martyrs vont témoigner de leur foi. Nous connaissons quelques grands martyrs, St. Benoît, St. Etienne, mais on ne mentionne que rarement les innombrables martyrs inconnus qui sont morts atrocement à Rome et ailleurs. Un ami prêtre, le père Eon, de retour d’un voyage de pèlerin à Rome me confiait à son retour qu’il avait été impressionné en visitant les catacombes de constater le nombre incroyable de chrétiens martyrs. « Quelle foi! Ce témoignage inouï devrait donner à réfléchir aux incroyants de notre époque.»
Le Concile de Nicée Mineure), proclama solennellement la foi de l’Eglise. Les premiers lieux de prière sont construits, en particulier des Basiliques à Rome, à Constantinople et à Jérusalem.
Le concile décide que les évêques des grandes cités deviennent métropolitains. Les évêques de Rome, d’Alexandrie et d’Antioche ont juridiction sur l-Italie, l’Egypte et l’Asie Mineure.
Le Concile de Calcédoine en 455 fait inclure Constantinople et Jérusalem de la liste des métropoles. Les cinq prélats de ces métropoles sont nommés Patriarches.

La Messe du 3e au 9e siècle.
Troisième siècle.
Au 3e siècle la messe de Rome devient le rite normal des Eglises de l’orient en comparaison avec celles de l’est. (Orthodoxes). La messe devenait populaire et attirait des foules. Les salles ou se tenaient les cérémonies étaient remplies. L’’évêque de Rome avait alors beaucoup d’autorité dans l’Eglise comme dans l’état.

Quatrième siècle.
Au 4e siècle la messe devient encore plus populaire et c’est l’abolition de la traditionnelle séparation de la messe en deux parties:
1. La messe des catéchumènes, les enseignants.
2. Les Services de Communion.
L’Eucharistie au IVe siècle
« La « fraction du pain » (cf. Lc 24 :30 ; Lc 24 :35 ; Ac 2 :42 ; Ac 20 :7 ;Ac 20 :11), appelée encore « le repas du Seigneur » (1 Co 11 :20 ; Ap 3 :20), est devenue l’Eucharistie. » ( Action de grâce. ). La célébration se partage en deux parties. La première, que l’on pourrait appeler la liturgie de la Parole ou liturgie des catéchumènes ( ceux qui se préparent au baptême), est composée de lectures bibliques, et de prières. La deuxième partie, dont sont exclus les non-baptisés et les pénitents, comprend l’action de grâce qui consacre le pain et le vin.
Au IVe siècle, si l’évêque est de droit le prédicateur de la liturgie, les prêtres peuvent prendre la parole. Cette prédication est souvent improvisée, et cette improvisation familière tourne parfois au dialogue. Ainsi, à Antioche, à peine Jean Chrysostome a-t-il fait allusion à une parabole, que l’auditoire s’écrie : « C’est le riche débauché et le pauvre Lazare ». « Oui, répond l’orateur, je vois que vous êtes intelligents et que vous avez compris ce que je voulais dire. Cependant laissez-moi tout de même vous le dire. » L’offertoire (moment où l’on offre le pain et le vin sur l’autel) peut se pratiquer de deux manières différentes : ou bien le pain et le vin préparés à l’avance sont apportés processionnellement, comme le fait l’Orient et la Gaule, ou bien les fidèles s’avancent pour offrir le pain et le vin apportés de chez eux, comme c’était l’usage à Rome.« Vers l’an 220 ou 250, l’ouvrage intitulé La Tradition Apostolique témoigne d’une liturgie encore commune à l’Orient et à l’Occident. Il n’en est plus de même au IVe siècle, où rites et prières se développent et se compliquent, se transforment et s’enrichisse, à partir des mêmes éléments essentiels. »
Le pape Damase (366-384) a introduit Gloria Patri après les Libera Nos.

La Messe du 5e au 7 siècle.
Pendant ce siècle, sous le Pape Damascus (492-496), la langue grecque est remplacée par le latin.
Le rite ne diffère pas beaucoup alors, des usages modernes. Les papes ont effectué de nombreux changements. Leon I (440-61) a ajouté les mots « sanctum sacrificium, immaculatam hostiam » à la prière « Supra quæ », Serge I (687-701) a introduit l’ Agnus Dei. Nous devons à Gelase I (492-6), le Sacramentaire de Gelase. La Messe de St Grégoire (590-604) est pratiquement celle que nous connaissons de nos jours. Il a transféré la prière Notre Père, de la fin de la messe, à sa position actuelle, avant la communion. Benedict XIV a dit qu’aucun pape n’a ajouté ou changé le Canon depuis St Grégoire. (De SS. Missæ sacrificio, p. 162) La doxologie actuelle de Gloria date du 7e siècle.
Les rites de la liturgie au 5e siècle.
1. Entrée des prêtres et des suivants, pendant que les fidèles chantent un psaume: ‘l’Introït’.
2. Une invocation par une prière en grec, Kyrie, proclamant la clémence du Christ.
3. Une prière de pétition, de demande des fidèles, le ‘Collecte’.
4 Deux ou trois lectures de l’Evangile.
5. L’homélie ou le sermon.
6. Récitation par les fidèles du Credo de Nicée établi après l’an 325.
7. Offertoire par les assistants de pain et de vin.
8. Consécration du pain et du vin. C’est le Canon ou critère de la messe.
9. La communion des fidèles.
10. Les prières de remercîments.
11. Une bénédiction avant la fin de la messe.

Sixième siècle
A la fin du 6e siècle les services religieux prennent le nom de Messe. Les Chrétiens Orthodoxes ont parallèlement opté pour le terme liturgie. (Service public).

Huitième siècle
Au 8 e siècle le Gloria était adjoint au Kyrie, le Sanctus à la Consécration, et l’Agnus Dei à la communion des fidèles.
La messe était divisée en Ordinaire et Propre.
† Ordinaire pour les éléments permanents.
† Propre pour les éléments variables, pour les fêtes particulières.

La messe carolingienne (VIIIe - IXe siècle)
À partir de la fin du IVe siècle, c'est par le mot de "Messe" (à la fin de la célébration, le diacre disait: ("Ite missa est". "Allez, c'est fini."), que l'on désigne, en Occident, l'ensemble de la célébration.
« Un certain individualisme marque le climat religieux de cette époque: les prêtres commencent à célébrer des Messes privées, sans assistance, et des messes votives à des intentions particulières. Quant aux laïcs, ils ne jouent plus un rôle actif dans le culte depuis que celui-ci est devenu l'apanage des spécialistes. Le chant liturgique prend en effet une place croissante dans les offices: du fait de sa difficulté, il ne pouvait être exécuté que par des chantres formés dans les écoles cathédrales ou les monastères (le chant grégorien, adopté sous l'influence de Charlemagne, puis la polyphonie à partir du Xème siècle). La disposition interne des églises ne pouvait que favoriser la passivité des fidèles: ils se tiennent en effet debout dans la nef, séparés du sanctuaire par le chancel, et de l'autel par les chœurs des clercs qui psalmodient. Le célébrant, revêtu d'habits liturgiques (en gros depuis la fin du VIème siècle), leur tourne le dos.
La messe carolingienne est moins une action de grâce des fidèles, qu'un don fait aux hommes par Dieu descendant du ciel sur la terre. Le moment de cette venue se situe pendant la prière eucharistique, désormais récitée à voix basse, comme pour souligner l'aspect mystérieux de la transformation du pain et du vin. À partir du VIIIème siècle, on n'emploie plus de pain fermenté pour la communion, mais des hosties blanches et rondes en pain azyme, tandis que le vin consacré (vin rouge) n'est distribué aux fidèles qu'à de très rares occasions. Il n'y a plus de fraction du pain et les offrandes faites par l'assemblée se réduisent à quelques pièces de monnaie. La communion est reçue dans la bouche, et non plus dans les mains, par les fidèles désormais agenouillés au banc de communion. »
Les rites occidentaux non romains se nomment gallicans utilisé en Gaule. Avec des variantes espagnoles anglais et italiens. Ce rite lui-même est originaire de l’est à Antioche.
Au 8e siècle le rite romain a déplacé le rite gallican tour en étant influencé par celui-ci. La vielle liturgie gallicane est encore en usage à Tolède en Espagne. C’est le Rite Mozabite, nom qui vient des chrétiens arabes. . Un Missel Mozabite a été imprimé en 1500, par le cardinal Ximines.
La cité de Milan avait son propre rite l’Amboisien. A cette époque les Chrétiens de Milan ont violemment résisté aux autorités de Rome qui voulaient leur imposer le rite romain. Après 1970, ce rite a été modifié pour suivre le pas à la nouvelle Messe du Pape Paul VI.

Neuvième siècle
Au 9eme siècle, la messe romaine devenait universelle en Europe de l’Est principalement par le désir d’uniformité de Charlemagne à travers le Sacramentaire Grégorien.

L’évolution de la messe depuis le moyen âge.
Le « Missale Romanum Lateranense » du 11e siècle, est une fusion des rites romains et gallicans.
Il n’y avait pas encore les prières préparatoires dites devant les fidèles. Les rituels actuels à l’offertoire ont été introduits de France au 13e siècle.
« L’évolution de la messe après cette période a été l’objet de critique parce qu’il y avait des abus. La Messe basse sans chants devenait de plus en plus courte et la Grande Messe un vrai spectacle.
Le missel romain de Grégoire VII (1073-1095) a été un moyen tenté par le Pape pour corriger les abus. Il y avait alors une volonté « de faire de la Messe une cérémonie simple, digne et stricte. »
La Messe médiévale (XIIe - XIIIe siècles) « C'est, avec la pénitence, le seul Sacrement qui ait vraiment compté à l'époque médiévale. Mais on y assiste moins pour recevoir le corps du Christ que pour le voir. Contre les hérésies spiritualistes et surtout le catharisme, l'Église mit l'accent au XIIème siècle sur la présence réelle de Dieu dans l'eucharistie, "vrai corps et vrai sang du Christ". Cette insistance sur l'aspect concret du Sacrement trouva un écho profond dans la religiosité des masses, qui assistaient à la messe comme à un spectacle, dans l'attente de la descente de Dieu sur l'autel. Aussi les fidèles, désireux de contempler ce qui était caché dans le sacrement, firent-ils pression sur les clercs pour qu'ils leur montrent l'hostie au moment précis où s'accomplissait le mystère divin. Telle est l'origine du rite de l'élévation, qui fut réglementé au début du XIIIème siècle, en raison des abus fréquents: En certains endroits, on obligeait les prêtres à montrer trois fois l'hostie pendant la Messe !
Ce goût du sensible se traduit également par les soins apportés à la construction des églises (pleine époque de l'art roman): dans une religion où le culte demeurait l'acte essentiel, la principale fonction de la maison de Dieu était d'offrir aux mystères divins un cadre digne de leur grandeur, mais aussi d'aider l'homme à s'élever jusqu'à la splendeur du Créateur. Ainsi s'exprimait Suger, le grand abbé de Saint-Denis (1081-1151): "Par la beauté sensible, l'âme engourdie s'élève à la vraie beauté et, du lieu où elle gisait engloutie, elle ressuscite au ciel en voyant la lumière de ces splendeurs. »
A partir du XIII° siècle, on rassemble sous le nom de Messe, l'ensemble des parties fixes de l'ordinaire

Quatorzième et Quinzième siècles.
Au 14e et 15e siècle, le schisme entre papes rivaux de Rome et d’Avignon, a duré de 1378-1417.

Seizième siècle au dix huitième siècle.
Au 16e siècle le chapelet a été introduit.
Après 100 ans il y avait une nécessité criante de réforme de la liturgie. Bientôt la révolte protestante réclama avec raison que le peuple ne comprenait pas le latin, et la Messe sous la forme connue à cette époque.
Le Concile de Trente (1545) a entrepris des réformes en profondeur. Ordo Missæ IV, le Missel Romain (Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini .) a été promulgué en 1570 par St. Pie V, Quo Primum Temporerestitutum, 14 Juillet 1570, en exécution du décret du Concile de Trente. (1566-1572.)
Suivant les décrets du Concile de Trente, le pape a révisé les livres Sacrés, le catéchisme, le Missel et le bréviaire. Il n’est plus permis de chanter ou de lire des Messes hors des formules acceptées.
L’uniformité du rite Romain dépouillé de variantes mineures s’est effectuée sous Pie V « Quo primum » . Le Missel de Pie V est désormais le seul dans l’Eglise occidentale. Pendant quatre siècles, c’était la norme pour le rite latin pour la célébration de la Messe. Les prières sont du pape Grégoire le Grand. Les papes Clément VIII, Cum sanctissimum du 7 Juillet 1604 et Urbain VIII, Si quid est, 2 Septembre 1634, ont légèrement modifié ce rite sans grands changements.

Documents du Vatican concernant la liturgie Tridentine.

Bulle du pape Pape Saint Pie V concernant la liturgie sacrée (Quo Primum)—1570
Sur l’usage de la Liturgie Tridentine par le Congrés des sacrements et la dévotion (Quattuor Abhinc Annos)—1984
Sur l’usage de la Liturgie Tridentine par le pape Jean- Paul II (Ecclesia Dei)—1988
Guide pour la Messe Tridentine par la Commission Ecclesia Dei. 1991.
Documents du Vatican concernant la liturgie Novus Ordo.
La Constitutions de la Liturgie Sacrée (Sacrosanctum Concilium)--1963
Motu Proprio sur la Liturgie sacrée (Sacram Liturgiam)—1964
Instructions sur le bon emploi de la Constitution de la Liturgie Sacrée (Inter Oecumenici)—1964
Décret sur la Concélébration et la Communion de deux façons.(Ecclesiae Semper)—1965
Instruction sur la Musique sacrée dans la (Musicam Sacram)--1967
Deuxième Instruction sur la bonne manière d’interpréter la Constitution de la Liturgie sacrée (Tres abhinc annos)—1967
Instruction sur la dévotion du Mystère (Eucharisticum Mysterium)--1967
Instruction sur la manière de donner la Sainte (Memoriale Domini)—1969
Clarifications et Interprétation des Instructions générales du Missel romain. (1969-1981)
Troisième Instruction pour la bonne méthode de mettre en pratique la Constitution de la liturgie Sacrée. (Liturgicae instaurationes)--1970
Déclaration sur la Concélébration (In Celebratione Missae)--1972
Sur la Sainte Communion et la dévotion de l’Eucharistie en dehors de la Messe (EucharistiaeSacramentum)—1973
Sur le Mystère de la Dévotion de (Dominicae cenae)—1980
Instructions sur certaines normes concernant la dévotion du Mystère Eucharistique.(Inaestimabile Donum)—1980.

La messe après le Concile de Trente (XVIe siècle)
« On est en pleine contre-Réforme, au point qu'on a pu parler de "fixisme anti-protestant" à propos de la liturgie définie par ce concile: " Il convient par excellence qu'il n'y ait dans l'Église de Dieu qu'une manière de prier, qu'un rite pour célébrer la Messe." ... d'où de nombreuses règles de célébration (appelées "rubriques" parce que imprimées en rouge dans le missel.)
Avec la Congrégation pour les saints rites et les cérémonies (instituée en 1587), on en vient à statuer sur les moindres détails: sur la proportion de graisse de baleine qui peut être mêlée à la cire d'abeille pour la fabrication des cierges d'autel dans les pays antarctiques ; sur l'ordre d'allumage des cierges... etc. »
Les religieux et religieuses pénétraient par le portillon dans le Chœur pour prendre la communion. Les fidèles se tenaient devant la barrière et s’enfouissaient la main dans un drap attaché à la barrière.
Le sacristain comptait le nombre de fidèles qui reçoivent la communion. Les sœurs ou prêtres remplissent le ciboire d’hosties.
Le Bedeau habillé comme les gardes suisses au Vatican, portait une crosse.
Dix neuvième siècle. Le Concile de Vatican I a été convoqué par le pape Pie IX en1869, ainsi nommé parce qu’il se tenait au Vatican, avait donné l’espoir à des réformes significatives. Il y a eu cependant peu de changements dans la liturgie. « C’était le temps ou l’infaillibilité du pape ne se discutait pas. ‘Roma locutacausa finita. ‘ Rome à parlé le cas est clos. » Au XIXe siècle, les conservateurs ont freiné les réformes en les opposant souvent avec véhémence.« Le séminaire Latran, par exemple était un bastion du conservatisme catholique, et surveillait de près toute velléité de changements dans la liturgie. Il y avait certes des activistes de gauche pour réclamer des changements, mais les conservateurs et orthodoxes surveillaient les révolutionnaires. » Léon XIII (1884) a néanmoins légèrement modifié le rite de Pie V.

Vingtième siècle.
Les grandes réformes du Missel romain.
Bénédicte XV, évêque de Rome, 1914 - 1922, a été le premier pape à vouloir réviser la liturgie. Une révision la liturgie se faisait sentir. Un début avait été entrepris par Pie XII, pour la préparation de la fête de Pâques et les services de la semaine Sainte. Ernesto Buonanini, un prêtre brillant et très érudit, préconisait des changements fut limogé en 1915. Et comme il persistait dans ses opinions, il a été excommunié en 1926.
En 1922, la Congrégation des Rites établie en 1588 par Sixte V pour établir des réformes, a publié un décret encourageant la messe de communauté, de dialogue. En 1943, Pie XII, dans son Encyclique Mystici Corporis, proclama que c’était les fidèles chrétiens, le Corps mystique du Christ qui définissait le caractère de l’Eglise. Pour Pie XII, « l’Eglise est un corps vivant par sa propre nature dans lequel personne n’agit seul sans la direction de la tête qui est le Christ. »
Dans un Encyclique Mediator Dei (1947), Pie XII décrit la Messe comme le Service public de l’Eglise dans un acte essentiel de la liturgie. « Tout est secondaire! » En 1955, le pape Pie XII a a autorisé une petite modification concernant le calendrier liturgique. En 1951 il a restauré la Vigile de Pâques du matin au soir du samedi Saint. Le 16 novembre 1955, il approuva le décret, Maxima redemptionis, pour la réforme des cérémonies de la semaine Sainte. Le pape Jean XXIII a promulgué le 25 Juillet des réformes assez importantes du calendrier. Il devait convoquer plus tard le deuxième Concile Oecuménique Vatican II.
Le pape Jean XXIII croyait que l’Eglise devait se mettre au diapason du XXe siècle, tout en ne rejetant pas 2000 ans d’enseignements. Il voulait une Eglise plus catholique, moins Romaine. « En 1962, à la consternation des cardinaux, il décide d’ouvrir un nouveau Concile Vatican II, qui devait être un forum afin de réexaminer tous les aspects de la vie chrétienne, y compris la liturgie. C’était le seul moyen comme le disait Peter Nichols du Times, pour le Pape de sortir des murs scellés de la Curie. En effet le pape avait des adversaires coriaces parmi plusieurs de ses cardinaux dont Ottaviani et Siri qui prirent des positions extrêmes contre le changement. Des discussions ont eu lieu pour remplacer le latin par d’autres langues. Le cardinal Ottaviani opta pour le statut quo. « La liturgie est sacrée! . Des changements dans la messe vont scandaliser et aliéner les fidèles ».. Ce thème devait être repris bien plus tard par le dissident français Mgr Marcel Lefebvre qui fut excommunié en 1988. La vérité semble avoir été que les conservateurs n’étaient pas disposés d’ouvrir la porte à la décentralisation qui pourrait diminuer l’importance de Rome. Après un mois de débat, le Concile a adopté des réformes limitées, mais quand même révolutionnaires dont le droit des évêques d’adopter la langue de leur pays pour célébrer la Messe. Le vote en faveur de cet amendement fut de 1,922 à 11. »
A la suite de la deuxième session de Vatican II en 1963, le pape Paul VI a promulgué la Constitution de la liturgie Sacrée, qui proclame le rite Romain comme étant le seul valable et « les longues additions historiques ont été donc rayées de la liturgie ». Le pape Paul VI réaffirmait le désir de Pie XII de rendre la Messe plus claire en introduisant les langues parlées dans les différents diocèses. De plus il a été autorisé de considérer les coutumes locales si celles-ci ne sont pas en contradiction avec le Canon de la Messe.
Le second Concile Oecuménique dans la Constitution Sacrosanctum Concilium, a posé les jalons pour une plus ample révision du Missel romain.
1. Les textes et les rites doivent être écrites clairement pour mieux exposer les choses saintes qu’ils signifient.
2. L’ordre de la Messe doit être modifié pour mieux expliquer la connexion entre les différentes parties.
3.Il faudrait oeuvrer pour une plus grande participation des fidèles.
4.Les trésors de la Bible devraient être plus librement à la portée de tous.
5.Il fallait encore un nouveau rite pour la concélébration. La constitution de la liturgie sacrée émanant de Vatican II, Sacrosanctum Concilium a jeté les jalons de réformes en profondeur de la liturgie.

Constitution de la liturgie sacrée. Sacrosanctum Concilium. Décembre, 1963 Résumé.
La nature de la liturgie sacrée et son importance dans l’Eglise.
Le Christ est toujours présent dans son l’Eglise.
Il est présent dans le sacrifice de la Messe dans la personne de son prêtre. Dans les espèces Eucharistiques. Il est présent dans les sacrements. Quand on baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise.
Il est présent dans les paroles car c’est Lui qui parle quand les Ecritures Saintes sont lues. Il est présent quand l’Eglise prie et chante car il avait promis « Quand deux ou trois se rassemblent en mon nom je suis au milieu d’eux.» Mt.18 :20.
La liturgie est bien l’exercice du ministère de Jésus Christ comme prêtre Chaque célébration liturgique parce que c’est l’acte du Christ le prêtre et son Corps dépasse tous les autres dans son efficacité.
Dans la liturgie terrestre nous avons un avant goût de la liturgie céleste du Christ à la droite de Dieu. Nous chantons un hymne de gloire à Dieu. Nous vénérons les saints.
Pour participer à la liturgie il faut avoir la Foi et la conversion.
La vie spirituelle c’est aussi la prière privée, en secret et sans cesse.
« Pour que les fidèles obtiennent en abondance les grâces de la liturgie sacrée, l’Eglise a entrepris, avec un grand soin, une restauration générale de la liturgie elle-même.La liturgie est composée d’éléments inarrangeables divinement institués et des éléments qui peuvent être modifiés avec le passage du temps. Dans cette restauration les textes et les rites doivent exprimer clairement les choses saintes et ce qu’ils signifient pour le peuple Chrétien, afin que tous puissent bien comprendre facilement et prendre une part complète et active comme une communauté. »

Quelques normes importantes établies par le Concile.
Les règlements de la liturgie sacrée dépendent uniquement de l’autorité de l’Eglise c’est à dire le Magistère Apostolique (Saint Siège),et si la loi le permet, l’évêque.
Ces règlements dans certaines circonstances peuvent provenir des conférences d’évêques légitimement établis.
Personne ni même un prêtre ne peut ajouter, changer et modifier la liturgie de son plein gré.
Les services liturgiques ne sont pas privés, mais sont des célébrations de l’Eglise qui sont le Sacrement de l ‘unité, c’est à dire le peuple de Dieu uni et organisé sous leur évêque.
Les prières adressées à Dieu par le prêtre en la personne du Christ sont dites au nom de tout le saint peuple et ceux présents.
Provision est faite pour des variations dans les livres liturgiques adaptées à différents groupes, régions, particulièrement dans les pays missionnaires.
Le zèle pour la promotion et la restauration de la liturgie sacrée est un signe des dispositions providentielles de Dieu en ces temps, et au mouvement de l’Esprit-Saint dans l’Eglise.
Le latin doit être préservé dans les rites latins.
Paul VI a fait courageusement, le premier pas pour adapter le Missel Romain aux mœurs du siècle. Il a promulgué une editio typica du Missale Romanum pour remplacer celui publié par Benedict XV, 1914 - 1922, et modifié par Pie XII, 1939 - 1958, et Jean XXIII, 1958 - 1963. Il s’agissait de modifications au Missale Romanum, la liturgie Tridentine promulgué par le pape Saint Pie V. Les réformes principales concernent la prière Eucharistique. Ont été réformées, corrigés et modifiés :

L’Ordre de la Messe.
Les lectures.
Le Propre des Saisons
Le Propre des Saints.
Le Commun des saints.
Les réformes ne sont pas opposées à une date fixe pour célébrer la fête de Pâques, ni un calendrier perpétuel.
D’autres réformes vont porter sur l’Index des livres, le catéchisme, le bréviaire et le Missel.
Le nombre de prières a été augmenté, le texte d’anciennes prières a été restauré.

Changements dans l’ordre de la Messe.
Le célébrant se met à genoux seulement:
a. En se rendant ou en quittant l’Autel, s’il y a un tabernacle contenant le Saint Sacrement.
b. A l’élévation de l’hostie et du calice.
c. Après la doxologie à la fin du canon.
d. A la communion avant les mots : Panem caelestem accipiam.
e. Après la communion des fidèles, quand l’hostie est replacé sur le tabernacle.
Le célébrant embrasse l’Autel : au début de la Messe et à la fin de la Messe, avant la bénédiction et le renvoi des fidèles. A l’offertoire après avoir offert le pain et le vin le célébrant place sur le corporal et la patène avec les hosties. Et le calice en omettant le signe de la croix avec la patène et le calice.
Les principales Saisons liturgiques, Avent, Noël, Carême et Pâques ont des prières distinctes.
Doit être banni, toute musique lascive et impure et dans les églises du bruit des clameurs afin que la maison de Dieu soit la maison de prière. Doit être banni, des conversations vaines et profanes.
Prêtres, diacres et membres des équipes liturgiques doivent connaître le document sur la célébration au service de laquelle ils sont engagés.
La garantie que l’action liturgique que l’on prépare ou accomplit est une authentique action de l’Église, et non l’émanation d’un groupe particulier ou de telle ou telle personne.
Comme le rappelle la Constitution sur la sainte liturgie en son no. 26 : « Les actions liturgiques ne sont pas des actions privées, mais des actions de l’Église qui est le Sacrement de l’unité. »
Il existe cependant des variantes du Rite Romain, par exemple, le rite Sarum d’une commune en Angleterre au moyen âge.
« Les traditions liturgiques ourites, actuellement en usage dans l’Eglise sont le rite latin, (principalement le rite romain) mais aussi le rite de certaines Eglises locales, comme le rite ambroisien, ou de certains ordres religieux ou les rites byzantins, alexandrins, ou copte, syriaque, arménien, moronite ou chaldéen. »
Le premier pas a été fait pour adapter le Missel Romain à la mentalité moderne. La principale innovation concerne la prière Eucharistique. Les rites ont été simplifiés.
« Obéissant fidèlement à la tradition le Saint Concile, l’Eglise, déclare que la Sainte Mère Eglise considère comme égaux en Christ et en dignité tous les rites légitimement reconnus et q’elle veut à l’avenir les conserver et les favoriser de toutes manières ; » Vatican II, Sacrosanctum Concilium 4.
« La célébration de la liturgie doit donc correspondre au genre de culture des différents peuples.
Les chants ne sont pas imposés mais à créer ou à choisir ; certaines interventions sont à prévoir : le mot d’accueil, l’introduction aux lectures, l’homélie, la prière universelle ; Certains textes sont à choisir : la Préface, la Prière eucharistique.
Le Missel, les rituels, les lectionnaires prévoient un grand choix de prières, de rites et de lectures ; certains gestes rituels ou déplacements sont à décider et à organiser selon le temps, l’heure, les assemblées : procession d’entrée, des dons, de la communion...
La Messe d’aujourd’hui de rite latin aura deux formes:
1. La Messe d’Indult du Missel Romain de 1962, qui est dit exclusivement en latin.
2. La Messe post Vatican II du Missel de 1967 qui est dit dans la langue des fidèles.
Sous le pontificat de Jean Paul II d’autre réformes seront accomplies et d’autres instructions seront publiées.

Instructions pour les dévotions aux mystères Eucharistiques par le pape Jean Paul II.
Quattuor Abhinc Annos
Congrégation des Sacrements et de la dévotion Divine du Vatican, 3 octobre, 1984.
Par un comité d’Evêques sous la direction du pape Jean Paul II, dans le cadre de Vatican II.
1. Comment les prêtres ont accueilli le Missel Romain promulgué par le pape Paul VI.
2 L’opposition aux réformes.
3. Concessions.
Par pétition on peut célébrer selon le Missel romain de 1962 en latin. Sans préjudice à la réforme liturgique de Vatican II. Un assez grand nombre d’encycliques, d’instructions et de déclarations vont se succéder au cours de la période post Vatican II.
Des concessions ont été accordées par Paul VI et surtout Jean Paul II pour prévenir toute scission comme celle de Monseigneur Febvre. Ces concessions sont exposées dans Ecclesia Dei Adflicta., lettre Apostolique de Jean Paul II.

La Messe, Une Chronologie.

90. L’Eglise des premiers Chrétiens. Pierre, Jean et Paul.
Les Eglises d’Orient et d’Occident. Rites byzantins et d ’Alexandrie. Credo des Apôtres.
225. Les Prières grecs Eucharistiques.
325 Le Concile de Nicée, convoqué par Constantin 1er le Grand, Empereur romain, qui a défini le Credo.
440-461 Le Sacramentaire du pape St. Léon I, auteur du premier Missel. La langue grecque est remplacée par le latin.
492-496 Sacramentaire Gélase du pape Saint Gélase I.
529 L’Ordre des Bénédictins, dévoué à la liturgie. Le canon de la Messe est rédigé sous sa forme actuelle. A la fin du 6e siècle les services religieux prennent le nom de Messe. Les Chrétiens Orthodoxes ont parallèlement opté pour le terme liturgie.
590-604 Le Sacramentaire Grégorien du pape saint Grégoire.. La Messe de St Grégoire (590-604) est pratiquement celle que nous connaissons de nos jours. Le pape Serge 1er introduit l’Agnus Dei.
750 Le Missel Bobbio.La Messe Carolingienne (VIIIe - IXe siècle)
831 Pashasius Radbertus, un moine bénédictin, définit la conception catholique de la Messe et préconise la doctrine de la Transsubstantiation.
858-867 La nouvelle discipline des sacrements, sous Nicolas 1er..
1050 Le Missel a presque sa forme actuelle.
1073-1075 Le missel de Grégoire VII.Le missel romain de Grégoire VII (1073-1095) a été un moyen tenté par le Pape pour corriger les abus. Il y avait alors une volonté « de faire de la Messe une cérémonie simple, digne et stricte. »
1215 La doctrine de Transsubstantiation proclamée au 4e Concile de Latran par le Pape Innocent III.
La confession et la communion sont rendues obligatoires au moins une fois l’an.
1229-1241 La première codification du droit Canon par le pape Grégoire IX.
1415 Concile de Constance. La coupe de vin refusée au laïc.
1474 Les premières éditions imprimées du Missel.
1545-1563 Le Concile de Trente sous Paul III. Réforme de l’Eglise. Le Missel Romain (Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini .) a été promulgué en 1570 par St. Pie V,Quo Primum Tempore, 14 Juillet 1570. restitutum , en exécution du décret du Concile de Trente. (1566-1572
1564 La doctrine de Transsubstantiation devient officielle sous Pie XV. Création du catéchisme romain, du Bréviaire, du Missel.
1588 La congrégation des Rites établie sous Sixte V.
1604 Les papes Clément VIII, Cum sanctissimum du 7 Juillet 1604 a modifié légèrement la Messe Romaine.
1634. Urbain VIII, Si quid est, 2 Septembre 1634, a légèrement modifié la messe Tridentine sans grands changements.
1870. Le concile oecuménique Vatican I, sous Pie IX.
1884. Léon XIII (1884) va légèrement modifier le rite de Pie V.
1914-1922. Benoît XV, auteur du premier Code de Droit Canon. La Messe de communauté et le dialogue sont encouragés. En 1922, la Congrégation des Rites établie en 1588 par Sixte V pour établir des réformes, a publié un décret encourageant la Messe de communauté et de dialogue.
1947-1955. Le Médiator Dei de Pie XII. Relation des fidèles et du Christ. Dans un Encyclique Médiator Dei (1947). Pie XII décrit la Messe comme le Service public de l’Eglise dans un acte essentiel de la liturgie. « Tout est secondaire! » En 1955 le pape Pie XII a autorisé une petite modification concernant le calendrier liturgique.
Le 16 novembre 1955 il approuva le décret Maxima redemptionis, pour la réforme des cérémonies de la semaine sainte.
1962. Jean XXIII convie le Concile Vatican II La Messe cesse d’être dite uniquement en latin.
1963. Vatican II. Premier changement du canon de la Messe depuis le 7e. Siècle. Insertion du nom de St. Joseph dans une des neuf prières du Canon. Constitution de la liturgie sacrée. Sacrosanctum Concilium. Décembre, 1963 Paul VI, a promulgué une editio typica du Missale Romanum pour remplacer celui publié par Benedict XV, 1914 - 1922, et modifié par Pie XII, 1939 - 1958, et Jean XXIII, 1958 - 1963. Il s’agissait de modifications au Missale Romanum, la liturgie Tridentine promulgué par le pape Saint Pie V.
Motu Proprio sur la liturgie Sacrée (Sacram Liturgiam)--1964
1968-69 Vatican II. Credo de Paul VI sur la présence du Christ a la Messe. Le terme Novus Ordo (Nouvel Ordre) a été utilisé par le pape Paul VI le 20 novembre 1969, en relation avec le nouveau rite de la Messe q’il devait proclamer le 30 Novembre, premier dimanche de l’Avent
1974-1975 Les Instructions générales du Missel Romain 1974.Missale Romanum ex decreto Sacrosancti Œcumenici Concilii Vaticani II instauratum
auctoritate Pauli PP. VI promulgatum(1975)
1984 Quattuor Abhinc Annos--1984
1964-1970.
1973-1997. Instruction la bonne interprétation de la liturgie Sacrée (Inter Oecuménisme)--1964
Décret sur la concélébration et la communion de deux manières. (Ecclesiae Semper)--1965
Instructions sur la musique sacrée (Musicam Sacram)--1967
Deuxième instruction sur la bonne interprétation de la Constitution de la Liturgie (Tres abhinc annos)--1967
Instruction sur la dévotion au Mystère (Eucharisticum Mysterium)--1967
Instruction sur la manière de distribuer la Communion (Memoriale Domini)--1969
Instruction sur l’extension de la faculté d’administrer la Sainte Communion de deux Sacramentali Communione)--1970
Déclaration sur la Concélébration (In Celebratione Missae)--1972
Sur la Sainte Communion et la dévotion de l’Eucharistie (Eucharistiae Sacramentum)--1973
Instruction sur les facilités d’administrer la Communion Eucharistique Sacramentale dans des circonstances particulières. (Immensae Caritatis)--1973
Directoire des Messes avec les enfants (Pueros baptizatos)--1973
Les Instructions générales du Missel romain 1974
Lettre aux Evêques sur le Répertoire minimum du Plain Chant.(Voluntati obsequens)--1974
Sur le Mystère et la dévotion de l’Eucharistie. (Dominicae cenae)--1980
Instruction sur certaines normes concernant la dévotion au MystèreEucharistique. (Inaestimabile Donum)--1980
Instructions générales sur le Lectionaire pour la Messe (De verbi Dei)--1981





Evolution de la Messe. Les grandes étapes.

Messe Tridentine. La Messe de notre enfance et de nos parents.
Les conclusions du Concile de Trente devaient être remises au pape Pie IV, mais il est mort avant que le travail ne soit achevé. Son successeur Pie V dans Quo Primum Tempore, le14 juillet 1570, a effectué les changements avec le Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum. C’était la première législation papale pour imposer un nouveau rite de la Messe.
Le Missel de 1570 est issu du Concile de Trente, mais le canon et l’Ordinaire et le Propre sont des répliques du Missel romain de 1474, la Messe de l’époque d’Innocent III. Ce dernier est dérivé lui-même de la liturgie de Grégoire le Grand, et de ses successeurs.

Les composantes de la messe Tridentine et de celle post Vatican II de Paul VI.

Messe Tridentine. Novus Ordo.
I. Messe des Catéchumènes.
A. Chants et Prières.
B. Instructions.
II. Messe des fidèles.
A. Offertoire.
B. Consécration.
C. Communion. Rite d’entrée. Liturgie de la Parole.
Préparation des Offrandes.
Liturgie de l’Eucharistie.
Prière Eucharistie.
Communion.
Rite de renvoi.

ORDO MISSAE. Messe Pre Vatican II.

La Messe de notre enfance et de nos parents.

ASPERSIO AQUAE BENEDICTAE. ASPERSION D'EAU BENITE.
In Dominicis per annum.
Asperges me, Domine, hyssopo, et mundabor : lavabis me, et super nivem dealbabor .
Ps : Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam Tuam . Gloria Patri ... Asperges me ...
In Dominicis paschalibus.
Vidi aquam egredientem de templo a latere dextro, alleluia ; et omnes ad quos pervenit aqua ista salvi facti sunt, et dicent : alleluia, alleluia . Ps : Confitemini Domino, quoniam bonus : quoniam in saeculum misericordiam Ejus .
Gloria Patri ... Vidi aquam ...
P: Ostende nobis, Domine, misericordiam tuam.
(Alleluia)
R: Et salutare tuum da nobis.
P: Domine exaudi orationem meam.
R: Et clamor meus ad te veniat.
P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Oremus.
Exaudi nos, Domine sancte, Pater omnipotens, aeterne Deus : et mittere digneris sanctum Angelum Tuum de caelis,
qui custodiat, foveat, protegat, visitet, atque defendat omnes habitantes in hoc habitaculo .
Per Christum Dominum nostrum. Amen.
Les Dimanches pendant l'année .
Purifiez-moi, Seigneur, avec l'hysope, et je serai sans tache : lavez-moi, et je deviendrai plus blanc que la neige.
Ps : Ayez pitié de moi, mon Dieu, dans Votre grande miséricorde. Gloire au Père... Aspergez-moi...
Les Dimanches du Temps Pascal.
J'ai vu l'eau jaillir du côté droit du Temple, alléluia; et tous ceux que l'eau a atteints sont sauvés et ils chantent Alléluia, Alléluia. Ps : Louez le Seigneur car Il est bon, éternel est Son amour. Gloire au Père...
P: Montrez-nous, Seigneur, Votre miséricorde.
(T.P. Alléluia)
R: Accordez-nous Votre salut. (T.P.Alleluia)
P: Seigneur, exaucez ma prière.
R: Que mon cri parvienne jusqu'à Vous.
P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Prions.
Exaucez-nous, Seigneur, Père très Saint, Dieu éternel et tout-puissant ; et daignez envoyer Votre saint Ange
afin qu'il garde, soutienne, protège, visite et défende Votre peuple assemblé en ce lieu .
Par le Christ notre Seigneur. Amen.

ASCENSIO AD ALTARE
MONTEE A L'AUTEL
P: In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen
Introibo ad altare Dei.
R: Ad deum qui laetificat juventutem meam.
P: Judica me Deus, et discerne causam meam de gente non sancta: ab homine iniquo et doloso erue me.
R: Quia tu es Deus fortitudo mea: quare me repulisti, et quare tristis incedo, dum affligit me inimicus?
P: Emitte lucem tuam, et veritatem tuam: ipsa me deduxerunt, et adduxerunt in montem sanctum tuum, et in tabernacula tua.
R: Et introibo ad altare Dei: ad Deum qui laetificat juventutem meam.
P: Confitebor tibi in cithara Deus, Deus meus: quare tristis es anima mea, et quare conturbas me?
R: Spera in Deo, quoniam adhuc confitebor illi: salutare vultus mei, et Deus meus.
P: Gloria Patri, et Filio, et Spiritu Sancto.
R: Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
P: Introibo ad altare Dei.
R: Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
P: Adjutorium nostrum † in nomine Domini.
R: Qui fecit coelum et terram.
P: Confiteor Deo omnipotenti, beatae Mariae semper virgini, beato Michaeli archangelo, beato Joanni Baptistae, sanctis Apostolis Petro et Paulo, omnibus Sanctis et vobis fratres, quia peccavi nimis cogitatione, verbo, et opere
mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Ideo precor beatam Mariam semper virginem, beatum Michaelem archangelum, beatum Joannem Baptistam, sanctos Apostolos Petrum et Paulum, omnes Sanctos, et vos fratres, orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
R: Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam.
P: Amen.
R: Confiteor Deo omnipotenti, beatae Mariae semper virgini, beato Michaeli archangelo, beato Joanni Baptistae, sanctis Apostolis Petro et Paulo, omnibus Sanctis, et tibi, Pater, quia peccavi nimis cogitatione, verbo, et opere:
mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor beatam Mariam semper virginem, beatum Michaelem archangelum, beatum Joannem Baptistam, sanctos Apostolos Petrum et Paulum, omnes Sanctos, et te, Pater, orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
P: Misereatur vestri omnipotens Deus, et dimissis peccatis vestris, perducat vos ad vitam aeternam.
R: Amen.
P: Indulgentiam, † absolutionem et remissionem peccatorum nostrorum, tribuat nobis omnipotens et misericors Dominus.
R: Amen.
P: Deus tu conversus vivificabis nos.
R: Et plebs tua laetabitur in te.
P: Ostende nobis, Domine, misericordiam tuam.
R: Et salutare tuum da nobis.
P: Domine exaudi orationem meam.
R: Et clamor meus ad te veniat.
P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Oremus.

Aufer a nobis, quaesumus Domine, iniquitates nostras: ut ad Sancta Sanctorum puris mereamur mentibus introire.
Per Christum Dominum nostrum. Amen.
Oramus te, Domine per merita sanctorum tuorum, quorum reliquiae hic sunt et omnium sanctorum: ut indulgere digneris omnia peccata mea. Amen.
In Missis Solemnibus, Incensio Altaris
Benedicaris ab Illo, Cujus honore cremaberis. P: Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
J'irai vers l'autel de Dieu.
R: De Dieu Qui fait la joie de ma jeunesse.
PSAUME 42 P: Jugez-moi, mon Dieu, séparez ma cause de celle des impies : de l'homme injuste et trompeur, délivrez-moi.
R: Car Vous êtes ma force, mon Dieu. Pourquoi m'avez-Vous rejeté et pourquoi m'en vais-je triste lorsque l'ennemi m'afflige?
P: Envoyez Votre Lumière et Votre vérité: elles me conduiront vers Votre montagne sainte, vers Vos tabernacles.
R: J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu Qui fait la joie de ma jeunesse.
P: Je Vous louerai avec la cithare, Dieu, mon Dieu. Pourquoi être triste, mon âme? Pourquoi te troubler ?
R: Espère en Dieu, car je Le louerai encore, Lui, mon Sauveur et mon Dieu.
P: Gloire au Père, au Fils, et au Saint-esprit.
R: Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles. Amen.
P: J'irai vers l'autel de Dieu,
R: De Dieu qui fait la joie de ma jeunesse.
P: Notre secours est dans le Nom†du Seigneur.
R: Qui a fait le ciel et la terre.
P: Je confesse à Dieu tout-puissant, à la Bienheureuse Marie toujours Vierge, à Saint Michel Archange,
à Saint Jean le Baptiste, aux Saints Apôtres Pierre et Paul, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie la Bienheureuse Marie toujours Vierge, saint Michel Archange, Saint Jean le Baptiste, les Saints Apôtres Pierre et Paul, tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
R: Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, qu'il vous pardonne tous nos péchés et vous conduise à la vie éternelle.
P: Amen. R: Je confesse à Dieu tout-puissant, à la Bienheureuse Marie toujours Vierge, à saint Michel Archange,
à Saint Jean le Baptiste, aux Saints Apôtres Pierre et Paul, à tous les Saints, et à vous, mon Père, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie la Bienheureuse Marie toujours Vierge, saint Michel Archange, Saint Jean le Baptiste, les Saints Apôtres Pierre et Paul, tous les Saints, et vous, mon Père, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
P: Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, qu'il vous pardonne tous vos péchés et vous conduise à la vie éternelle.
R: Amen.
P: Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde† le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
R: Amen. P: Dieu, tournez-Vous vers nous et donnez-nous la vie.
R: Votre peuple se réjouira en Vous.
P: Montrez-nous, Seigneur, Votre miséricorde.
R: Accordez-nous Votre salut.
P: Seigneur, exaucez ma prière.
R: Que mon cri parvienne jusqu'à Vous.
P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure .
Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Nous Vous prions, Seigneur, par les mérites de vos Saints dont nous conservons ici les Reliques, et de tous Vos Saints de daigner me pardonner tous mes péchés. Amen.
Aux Messes solennelles, Encensement de l'Autel
Soit béni par Celui en l'honneur de Qui tu vas brûler.
INTROIT.
KYRIE ELEISON.
PKyrie eleison.
R: Kyrie eleison.
P: Kyrie eleison.
R: Christe eleison.
P: Christe eleison.
R: Christe eleison.
P: Kyrie eleison.
R: Kyrie eleison.
P: Kyrie eleison.
P: Seigneur, ayez pitié de nous.
R: Seigneur, ayez pitié de nous.
P: Seigneur, ayez pitié de nous.
R: Christ, ayez pitié de nous.
P: Christ, ayez pitié de nous.
R: Christ, ayez pitié de nous.
P: Seigneur, ayez pitié de nous.
R: Seigneur, ayez pitié de nous.
P: Seigneur, ayez pitié de nous.
GLORIA IN EXCELSIS.
P: Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis. Laudamus te, benedicimus te, adoramus te, glorificamus te. Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam. Domine Deus rex coelestis, Deus Pater omnipotens. Domine Fili Unigenite, Jesu Christe. Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram. Qui sedes ad dexteram patris, miserere nobis. Quoniam tu solus sanctus, tu solus Dominus, tu solus altissimus, Jesu Christe, cum Sancto Spiritu, in gloria Dei Patris. Amen.
P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
GLORIA IN EXCELSIS.
P: Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté . Nous Vous louons,
Nous Vous bénissons, Nous Vous adorons,
Nous Vous glorifions, Nous Vous rendons grâces pour Votre immense gloire. Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur Fils Unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.
Vous Qui enlevez les péchés du monde,ayez pitié de nous.
Vous Qui enlevez les péchés du monde, recevez notre prière. Vous Qui êtes assis à la droite du Père, ayez pitié de nous. Car Vous seul êtes Saint, Vous seul êtes Seigneur, Vous seul êtes le Très-Haut, Jésus Christ, Avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.
P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit .
COLLECTE EPÎTRE.
GRADUEL, OU TRAIT OR SEQUENCESANCTUM EVANGELIUM.
P: Munda cor meum, ac labia mea, omnipotens Deus, qui labia Isaiae prophetae calculo mundasti ignito: ita me tua grata miseratione dignare mundare, ut sanctum Evangelium tuum digne valeam nuntiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen. Jube Domine benedicere. Dominus sit in corde meo, et in labiis meis; ut digne et competenter annuntiem Evangelium suum. Amen.
P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Sequentia (vel Initium) Sancti Evangelii secundum N.
R: Gloria tibi Domine.
R: Laus tibi, Christe.
P: Per evangelica dicta deleantur nostra delicta
SAINT EVANGILE.
P: Purifiez mon coeur et mes lèvres, Dieu tout-puissant, Qui avez purifiez les lèvres du prophète Isaïe avec un charbon ardent, afin que, par Votre miséricordieuse bonté, je puisse proclamer dignement Votre Saint Evangile.
Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Le Seigneur soit en mon coeur et sur mes lèvres, afin que j'annonce dignement et convenablement Son Evangile. Amen.
P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Suite (ou Commencement) du Saint Evangile selon Saint N..
R: Gloire à Vous Seigneur.
R: Louange à Vous Seigneur Jésus.
P: Que par les paroles de ce Saint Evangile nos péchés soient effacés.
CREDO.
P: Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem coeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium. Et in unum Dominum Jesum Christum, Filium Dei unigenitum. Et ex Patre natum ante omnia saecula. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero. Genitum, non factum, consubstantialem Patri: per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines, et propter nostram salutem descendit de coelis.
ET INCARNATUS EST DE SPIRITU SANCTO EX MARIA VIRGINE ET HOMO FACTUS EST.
Crucifixus etiam pro nobis: sub Pontio Pilato passus, et sepultus est. Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas. Et ascendit in coelum: sedet ad dexteram Patris. Et iterum venturus est cum gloria, judicare vivos et mortuos: cujus regni non erit finis. Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem: qui ex Patre Filioque procedit. Qui cum Patre et Filio simul adoratur et conglorificatur: qui locutus est per prophetas. Et unam, sanctam, Catholicam et Apostolicam Ecclesiam.
Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et exspectio resurrectionem mortuorum. Et vitam venturi saeculi. Amen.
P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Oremus .
CREDO.
P: Je crois en un seul Dieu, Le Père tout-puissant,Créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible .Et en un seul Seigneur Jésus Christ, le Fils Unique de Dieu,
Né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu,Engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, par Qui tout a été créé . Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit des cieux.
IL A PRIS CHAIR DE LA VIERGE MARIE PAR ACTION DU SAINT-ESPRIT, ET IL S'EST FAIT HOMME.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit Sa Passion et fut mis au tombeau. Il ressucita le troisième jour, conformément aux Ecritures, Et Il monta au ciel, où Il siège à la droite du Père .Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts;Et Son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint, Qui est Seigneur et Qui donne la vie ; Il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire; Il a parlé par les prophètes. Je crois à l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique.Je reconnais un seul baptême pour la rémission des péchés, Et j'attends la résurrection des morts, Et la vie du monde à venir. Amen. P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Prions.
ANTIENNE D'OFFERTOIRE OFFERTORIUM.
P: Suscipe sancte Pater omnipotens aeterne Deus, hanc immaculatam hostiam, quam ego indignus famulus tuus offero tibi Deo meo vivo et vero, pro innumerabilibus peccatis et offensionibus et negligentiis meis, et pro omnibus circumstantibus, sed et pro omnibus fidelibus Christianis vivis atque defunctis: ut mihi et illis proficiat ad salutem in vitam aeternam. Amen.

P: Deus, qui humanae substantiae dignitatem mirabiliter condidisti, et mirabilius reformasti: da nobis per hujus aquae et vini mysterium, ejus divinitatis esse consortes, qui humanitatis nostrae fieri dignatus est particeps, Jesus Christus, Filius tuus, Dominus noster: Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti, Deus; per omnia saecula saeculorum. Amen.

P: Offerimus tibi Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam: ut in conspectu divinae majestatis tuae, pro nostra et totius mundi salute cum odore suavitatis ascendat. Amen.
P: In spiritu humilitatis, et in animo contrito suscipiamur a te Domine: et sic fiat sacrificium nostrum in conspectu tuo hodie, ut placeat tibi Domine Deus.
P: Veni sanctificator omnipotens aeterne Deus, et benedic hoc sacrificium tuo sancto nomini praeparatum. OFFERTOIRE.
P: Recevez Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, cette Hostie sans tache, que moi, Votre indigne serviteur, je vous offre à Vous, notre Dieu vivant et vrai, pour mes innombrables péchés, offenses et négligences, pour tous ceux ici razssemblés et pour tous les fidèles chrétiens vivants et morts afin qu'elle serve à mon salut et au leur pour la vie éternelle. Amen.
P: Dieu, Qui avez admirablement fondé la dignité de la nature humaine et l'avez plus admirablement encore réformée, donnez-nous par le mystère de l'eau mêlée au vin de prendre part à la divinité de Celui Qui a daigné prendre notre humanité, Jésus Christ, Votre Fils, notre Seigneur.Qui vit et règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles Amen.
P: Nous Vous offrons, Seigneur, le calice du salut, implorant Votre clémence :qu'il s'élève en odeur de suavité devant Votre divine majesté, pour notre salut et celui du monde entier. Amen.
P: Voyez l'humilité de nos âmes et la contrition de nos coeurs : nous Vous supplions, Seigneur, accueillez-nous et que notre Sacrifice en ce jour trouve grâce devant Vous, Seigneur Dieu.
P: Venez sanctificateur, Dieu éternel et tout-puissant et bénissez ce sacrifice préparé pour la gloire de Votre Saint Nom.
INCENSIO.
In Missis Solemnibus
Per intercessionem Beati Michaelis Archangeli, stantis a dextris altaris incensi, et omnium electorum Suorum,
incensum istud dignetur Dominus bene†dicere, et in odorem suavitatis accipere .
Super oblata .
Incensum istud a Te benedictum, ascendat ad Te, Domine : et descendat super nos misericordia Tua .
Super Crucem et Altare, ex Psalmo 140.
V.2 Dirigatur, Domine,oratio mea, sicut incensum in conspectu Tuo:elevatio manuum mearum Sacrificium vespertinum .
V.3 Pone, Domine, custodiam ori meo, et ostium circumstantiae labiis meis :
V.4 Ut non declinet cor meum in verba malitiae, ad excusandas excusationes in peccatis.
Accendat in nobis Dominus ignem Sui amoris, et flammam aeternae caritatis . Amen.
ENCENSEMENT.
Aux Messes Solennelles
Par l'intercession du Bienheureux Michel Archange, debout à droite de l'autel des parfums, et de tous Ses élus,
que le Seigneur daigne bénir cet encens, et le recevoir en odeur de suavité.
Sur les oblats.
Que cet encens béni par Vous, Seigneur s'élève en Votre présence et que descende sur nous Votre miséricorde.
Sur la Croix et l'Autel, du Psaume 140.
V.2 Que ma prière s'élève vers Vous,Seigneur,comme la fumée de l'encens et mes mains pour le Sacrifice du soir.
V.3 Mettez, Seigneur, une garde à ma bouche et une barrière à mes lèvres :
V.4 Que mon coeur ne tombe pas en de mauvaises paroles et en de vaines excuses à mes péchés.
Que le Seigneur allume en nous le feu de Son amour et la flamme de l'éternelle charité. Amen
LAVABO.
P: Lavabo inter innocentes manus meas: et circumdabo altare tuum Domine. Ut audiam vocem laudis: et enarrem universa mirabilia tua. Domine dilexi decorem domus tuae, et locum habitationis gloriae tuae. Ne perdas cum impiis Deus animam meam: et cum viris sanguinum vitam meam. In quorum manibus iniquitates sunt: dextera eorum repleta est muneribus. Ego autem in innocentia mea ingressus sum: redime me, et miserere mei. Pes meus stetit in directo: in ecclesiis benedicam te Domine.
Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.


P: Suscipe sancta Trinitas hanc oblationem, quam tibi offerimus ob memoriam passionis resurrectionis et ascensionis Jesu Christi Domini nostri: et in honorem beatae Mariae semper virginis, et beati Joannis Baptistae, et sanctorum Apostolorum Petri et Pauli, et istorum, et omnium Sanctorum: ut illis proficiat ad honorem, nobis autem ad salutem: et illi pro nobis intercedere dignentur in coelis, quorum memoriam agimus in terris. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen. LAVEMENT DES MAINS. P: Je laverai mes mains parmi les innocents et je me tiendrai auprès de Votre autel, Seigneur. Pour entendre la voix de la louange et raconter Vos merveilles infinies Seigneur, j'aime l'ornement de Votre maison et le lieu où Votre gloire habite. Dieu, Ne perdez pas mon âme avec les impies, et ma vie avec les hommes de sang. Leurs mains commettent l'iniquité et leur droite est remplie de biens.Pour moi je marche dans l'innocence, rachetez-moi et ayez pitié de moi. Mon pied marchera sur la voie droitet : je Vous bénirez dans les assemblées. Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit .Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles.Amen.
P: Recevez, Trinité Sainte, cette Offrande, que nous Vous présentons en memoire de la Passion, de la Resurrection et de l'Ascension de Jesus-Christ notre Seigneur; et en l'honneur de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, du Bienheureux Jean le Baptiste, des Saints Apôtres Pierre et Paul, (des Saints dont nous vénérons les reliques ici,) et de tous Vos Saints ; Qu’Elle serve à leur honneur et à notre salut, et que les Saints dont nous faisons mémoire
sur la terre daignent intercéder pour nous dans les cieux. Par le même Christ notre Seigneur.
Amen.
ORATE FRATRES.
P: Orate, fratres, ut meum ac vestrum sacrificium acceptabile fiat apud Deum Patrem omnipotentem.
R: Suscipiat Dominus sacrificium de manibus tuis ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitatem quoque nostram, totiusque Ecclesiae suae sanctae, sine differentia discretionis sentimus. Ut in confessione verae, sempiternaeque Deitatis, et in personis proprietas, et in essentia unitas, et in majestate adoretur aequalitas. Quam laudant Angeli, atque Archangeli, Cherubim quoque ac Seraphim: qui non cessant clamare quotidie, una voce dicentes
ORATE FRATRES.
P: Priez mes frères: afin que mon Sacrifice,qui est aussi le vôtre, soit agréé par Dieu le Père tout-puissant.
R: Que le Seigneur reçoive un Sacrifice à la louange et à la gloire de Son Nom, pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Eglise.
PREFACE DE LA SAINTE TRINITE P: Pour les siècles des siècles.
R: Amen.
P: Le Seigneur soit avec vous .
R: Et avec votre esprit.
P: Elevons notre coeur.
R: Nous le tournons vers le Seigneur.
P: Rendons grâces au Seigneur notre Dieu.
R: Cela est juste et bon.
P: Vraiment il est juste et bon, c'est notre devoir et notre salut, de Vous rendre grâces toujours et en tout lieu : Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant : Qui, avec Votre Fils unique et l'Esprit Saint, êtes un seul Dieu, un seul Seigneur non dans la singularité d'une personne mais dans la Trinité d'une substance. C'est pourquoi, par Votre révélation, nous croyons votre gloire comme celle de Votre Fils et celle de l'Esprit sans que nous sentions ni différence, ni distinction. Dans la confession de la véritable et éternelle divinité, nous adorons de même la propriété des personnes, l'unité de l'essence et l'égalité en majesté.
C'est Elle Que louent les Anges et les Archanges, les Chérubins et les Séraphins qui ne cessent de proclamer chaque jour en disant d'une seule voix:
SANCTUS.
Sanctus, Sanctus, Sanctus, Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt coeli et terra gloria tua. Hosanna in excelsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis. SANCTUS.
P: Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers. Le ciel et la terre sont remplis de Votre Gloire. Béni soit celui Qui vient au Nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux.
CANON MISSÆ.
P: Te igitur clementissime Pater, per Jesum Christum Filium tuum Dominum nostrum, supplices rogamus ac petimus, uti accepta habeas, et benedicas haec dona, haecmunera, haec sancta sacrificia illibata, in primis quae tibi offerimus pro Ecclesia tua sancta Catholica; quam pacificare, custodire, adunare, et regere digneris toto orbe terrarum: una cum famulo tuo Papa nostro N. et Antistite nostro N. et omnibus orthodoxis, atque Catholicae et Apostolicae fidei cultoribus.
P: Memento Domine famulorum, famularumque tuarum N. et N. et omnium circumstantium, quorum tibi fides cognita est, et nota devotio, pro quibus tibi offerimus: vel qui tibi offerunt hoc sacrificium laudis pro se, suisque omnibus: pro redemptione animarum suarum, pro spe salutis et incolumitatis suae: tibique reddunt vota sua aeterno Deo vivo et vero. P: Communicantes, et memoriam venerantes, in primis gloriosae semper virginis Mariae genitricis Dei et Domini nostri Jesu Christi: sed et beati Joseph, ejusdem virginis sponsi et beatorum Apostolorum ac martyrum tuorum, Petri et Pauli, Andreae, Jacobi, Joannis, Thomae, Jacobi, Philippi, Bartholomaei, Matthaei, Simonis et Thaddaei: Lini, Cleti, Clementis, Xysti, Cornelii, Cypriani, Laurentii, Chrysogoni, Joannis et Pauli, Cosmae et Damiani, et omnium sanctorum tuorum: quorum meritis precibusque concedas, ut in omnibus protectionis tuae muniamur auxilio. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen.
P: Hanc igitur oblationem servitutis nostrae, sed et cunctae familiae tuae, quaesumus, Domine, ut placatus accipias: diesque nostros in tua pace disponas, atque ab aeterna damnatione nos eripi, et in electorum tuorum jubeas grege numerari. Per Christum Dominum nostrum. Amen.
P: Quam oblationem tu, Deus, in omnibus, quaesumus benedictam, adscriptam, ratam, rationabilem, acceptabilemque facere digneris: ut nobis Corpus , et Sanguis fiat dilectissimi Filii tui Domini nostri Jesu Christi.
P: Qui pridie quam pateretur, accepit panem in sanctas ac venerabiles manus suas: et elevatis oculis in coelum ad te Deum Patrem suum omnipotentem, tibi gratias agens, benedixit, fregit, deditque discipulis suis, dicens: Accipite et manducate ex hoc omnes:
CANON DE LA MESSE.
P: Père très clément, Vous vers Qui montent nos louanges, nous Vous prions humblement et nous Vous supplions, par Jésus Christ, Votre Fils, notre Seigneur, d'accepter et de bénir ces dons, ces présents, ces offrandes saintes et sans taches. Nous Vous les présentons avant tout, pour Votre sainte Eglise catholique : Daignez lui donner la paix, la protéger, la rassembler dans l'unité et la gouverner par toute la terre en communion avec Votre serviteur notre Pape N., notre Evêque N. , l'ensemble des évêques, des prêtres et tous ceux qui veillent fidèlement sur la foi catholique et apostolique. P: Souvenez-Vous, Seigneur, de Vos serviteurs et de Vos servantes N. et N. et de tous ceux ici assemblés, dont Vous connaissez la foi et la dévotion. Pour eux nous Vous offrons ou ils Vous offrent eux-mêmes ce Sacrifice de louange, pour eux et pour les leurs, pour la rédemption de leur âme, dans l'espérance du salut et de leur conservation ; et ils Vous rendent cet hommage, à Vous, Dieu éternel, vivant et vrai .
P: Unis dans une même communion, nous voulons vénérer en premier lieu la mémoire de la Glorieuse Marie toujours Vierge, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ et à la suite de Saint Joseph, son très chaste Epoux, de Vos Saints Apôtres et Martyrs, Pierre et Paul, André, Jacques, Jean, Thomas, Jacques, Philippe, Barthélémy, Matthieu, Simon et Jude, Lin, Clet, Clément, Xyste, Corneille, Cyprien, Laurent, Chrysogone, Jean et Paul, Côme et Damien et de tous Vos Saints. Accordez-nous, par leurs mérites et leurs prières d'être, toujours et partout, munis du secours de Votre protection.
Par le même Christ notre Seigneur. Amen.
P: Voici donc l'Offrande que nous Vous présentons, nous Vos serviteurs et Votre famille entière : nous Vous supplions de l'accepter avec bienveillance, de disposer nos jours dans la paix, de nous arracher à la damnation éternelle et de nous recevoir au nombre de Vos élus.
Par le Christ notre Seigneur. Amen. P: Cette Oblation, Dieu, nous Vous en prions, daignez la bénir, l’agréer, l'approuver pleinement, la rendre parfaite et digne de Vous plaire afin qu'elle devienne pour nous le Corps et le Sang de Votre Fils bien-aimé Jésus Christ, notre Seigneur. P: La veille de Sa Passion, Il prit le pain dans Ses mains saintes et vénérables, et, les yeux élevés au ciel, vers Vous, Dieu Son Père tout-puissant, Vous rendant grâces, Il le bénit, le rompit, et le donna à Ses disciples en disant :Prenez et mangez-en tous
HOC EST ENIM CORPUS MEUM.
P: Simili modo postquam coenatum est, accipiens et hunc praeclarum Calicem in sanctas ac venerabiles manus suas: item tibi gratias agens, benedixit , deditque discipulis suis, dicens: Accipite et bibite ex eo omnes: HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEI, NOVI ET ÆTERNI TESTAMENTI: MYSTERIUM FIDEI, QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR IN REMISSIONEM PECCATORUM.
P: Haec quotiescumque feceritis in mei memoriam facietis. P: Unde et memores Domine, nos servi tui, sed et plebs tua sancta, ejusdem Christi Filii tui Domini nostri tam beatae passionis, nec non et ab inferis resurrectionis, sed et in coelos gloriosae ascensionis: offerimus praeclarae majestati tuae de tuis donis ac datis, hostiam puram, hostiam sanctam, hostiam immaculatam, Panem sanctum vitae aeternae, et Calicem salutis perpetuae. P: Supra quae propitio ac sereno vultu respicere digneris: et accepta habere, sicuti accepta habere dignatus es munera pueri tui justi Abel, et sacrificium patriarchae nostri Abrahae: et quod tibi obtulit summus sacerdos tuus Melchisedech, sanctum sacrificium, immaculatam hostiam. P: Supplices te rogamus, omnipotens Deus; jube haec perferri per manus sancti Angeli tui in sublime altare tuum, in conspectu divinae majestatis tuae: ut quotquot ex hac altaris participatione, sacrosanctum Filii tui Corpus et Sanquinem sumpserimus omni benedictione coelesti et gratia repleamur. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen. P: Memento etiam, Domine, famulorum famularumque tuarum N. et N. qui nos praecesserunt cum signo fidei, et dormiunt in somno pacis. P: Ipsis Domine, et omnibus in Christo quiescentibus, locum refrigerii, lucis et pacis, ut indulgeas, deprecamur, per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen.
P: Nobis quoque peccatoribus famulis tuis, de multitudine miserationum tuarum sperantibus, partem aliquam et societatem donare digneris, cum tuis sanctis Apostolis et Martyribus: cum Joanne, Stephano, Matthia, Barnaba, Ignatio, Alexandro, Marcellino, Petro, Felicitate, Perpetua, Agatha, Lucia, Agnete, Caecilia, Anastasia, et omnibus sanctis tuis: intra quorum nos consortium, non aestimator meriti, sed veniae, quaesumus, largitor admitte.
Per Christum Dominum nostrum. Amen.
P: Per quem haec omnia, Domine, semper bona creas, sanctificas, vivificas benedicis et praestas nobis. P: Per ipsum , et cum ipso , et in ipso , est tibi Deo Patri omnipotenti, in unitate Spritus Sancti, omnis honor et gloria. P: Per omnia saecula saeculorum. R: men. CECI EST MON CORPS. P: De même, après le repas, prenant aussi ce précieux Calice dans Ses mains saintes et vénérables, Vous rendant grâces de nouveau, Il le bénit, et le donna à Ses disciples en disant : Prenez et buvez-en tous : CECI EST LE CALICE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE, MYSTERE DE LA FOI, QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR UNE MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. P: Chaque fois que vous ferez ceci, vous le ferez en mémoire de Moi. P: C'est pourquoi, Seigneur, nous Vos serviteurs et Votre peuple saint avec nous, faisant mémoire de la Passion bienheureuse de Votre Fils, Jésus Christ notre Seigneur, de Sa Résurrection du séjour des morts et de Sa Glorieuse Ascension dans les cieux, nous Vous présentons, Dieu de gloire et de majesté, cette Offrande choisie parmi les biens que Vous donnez, l'Hostie pure, l'Hostie sainte, l'Hostie immaculée, le Pain sacré de la vie éternelle et le Calice de l'éternel salut .
P: Sur ces Offrandes daignez jeter un regard favorable et accueillir dans Votre bienveillance ce Sacrifice Saint, cette Hostie immaculée, comme il Vous plut d'accueillir les présents de Votre serviteur Abel le Juste, le Sacrifice de notre père Abraham, et celui que Vous offrit Votre grand-prêtre Melchisedech. P: Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites porter ces Offrandes par Votre Saint Ange sur Votre autel céleste en présence de Votre divine majesté, afin qu'en recevant ici, par notre communion à l'autel, le Corps et le Sang sacrés de Votre Fils, nous puissions être comblés de Votre grâce et de toute bénédiction céleste. Par le même Christ notre Seigneur. Amen.
P: Souvenez-Vous aussi, Seigneur, de Vos serviteurs et de Vos servantes N. et N. qui nous ont précédé, marqués du signe de la foi, et qui dorment du sommeil de la paix. P: Pour ceux-là, Seigneur, et pour tous ceux qui reposent dans le Christ, nous implorons Votre bonté : qu'ils entrent dans le séjour du bonheur, de la Lumière et de la paix. Par le même Christ notre Seigneur. Amen. P: Et à nous aussi pécheurs, Vos serviteurs, qui mettons notre espérance en Votre miséricorde infinie, daignez nous accorder une place dans la communauté de Vos Saints Apôtres et Martyrs, de Jean le Baptiste, Précurseur du Sauveur, Etienne, Matthias, Barnabé, Ignace, Alexandre, Marcellin, Pierre, Félécité, Perpétue, Agathe, Lucie, Agnès, Cécile, Anastasie et et de tous Vos Saints ; Admettez-nous en leur compagnie, nous Vous en supplions, sans considérer nos mérites mais Votre miséricorde. Par le Christ notre Seigneur. Amen. P: Par Lui, Seigneur, Vous ne cessez de créer tous ces biens et Vous les sanctifiez, Vous les vivifiez et Vous les bénissez pour nous en faire don.
P: Par Lui, avec Lui, et en Lui, à Vous Dieu le Père tout-puissant, en l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire
P: Pour les siècles des siècles.
R: Amen.
PATER NOSTER . P: Oremus. Praeceptis salutaribus moniti, et divina institutione formati, audemus dicere:
P: Pater noster, qui es in coelis: sanctificetur nomen tuum: adveniat regnum tuum: fiat voluntas tua sicut in coelo et in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis hodie: et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. Et ne nos inducas in tentationem. R: Sed libera nos a malo.
P: Amen.
P: Libera nos, quaesumus Domine, ab omnibus malis praeteritis, praesentibus, et futuris: et intercedente beata et gloriosa semper Virgine Dei Genitrice Maria, cum beatis Apostolis tuis Petro at Paulo, atque Andrea, et omnibus sanctis, da propitius pacem in diebus nostris: ut ope misericordiae tuae adjuti, et a peccato simus semper liberi, et ab omni perturbatione securi.
P: Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum. Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus. Per omnia saecula saeculorum.
R: Amen.
P: Pax † Domini sit † semper vobiscum † .
R: Et cum spiritu tuo.
P: Haec commixtio et consecratio Corporis et Sanguinis Domini nostri Jesu Christi fiat accipientibus nobis in vitam aeternam. Amen
NOTRE PERE. P: Prions. Comme nous l'avons appris du Sauveur, et selon Son divin commandement, nous osons dire: P: Notre Père, Qui êtes aux cieux :Que Votre Nom soit sanctifié ;Que Votre règne arrive. Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour Pardonnez-nous nos offenses,comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ;
R: Mais délivrez-nous du Mal.
P: Amen.
P: Délivrez-nous, Seigneur, de tout mal passé, présent et à venir et, par l'intercession de la Bienheureuse et Glorieuse Marie toujours Vierge, Mère de Dieu, Vos Saints Apôtres Pierre et Paul, André, et tous Vos Saints, daignez accorder la paix à notre temps et, par Votre miséricorde, libérez-nous du péché, rassurez-nous dans les épreuves. P: Par le même Jésus Christ, Votre Fils, notre Seigneur. Qui vit et règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. R: Amen. P: Que la paix† du Seigneur soit toujours avec vous, R: Et avec votre esprit. P: Que le mélange sacramentel du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus Christ nourissent en nous la vie éternelle. Amen. Agnus Dei. P: Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem. P: Domine Jesu Christe, qui dixisti Apostolis tuis: pacem relinquo vobis, pacem meam do vobis: ne respicias peccata mea, sed fidem Ecclesiae tuae; eamque secundum voluntatem tuam pacificare et coadunare digneris. Qui vivis et regnas Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen. P: Domine Jesu Christe, Fili Dei vivi, qui ex voluntate Patris cooperante Spritu Sancto, per mortem tuam mundum vivificasti: libera me per hoc sacrosanctum Corpus et Sanguinem tuum ab omnibus iniquitatibus meis et universis malis: et fac me tuis semper inhaerere mandatis: et a te nunquam separari permittas: qui cum eodem Deo Patre et Spiritu Sancto vivis et regnas Deus in saecula saeculorum. Amen. P: Perceptio Corporis tui, Domine Jesu Christe, quod ego indignus sumere praesumo, non mihi proveniat in judicium et condemnationem: sed pro tua pietate prosit mihi ad tutamentum mentis et corporis, et ad medelam percipiendam. Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Agnus Dei.
P: Agneau de Dieu, Qui enlevez les péchés du monde : prenez pitié de nous. Agneau de Dieu, Qui enlevez les péchés du monde : prenez pitié de nous. Agneau de Dieu, Qui enlevez les péchés du monde : Donnez-nous la paix. P: Seigneur Jésus Christ, Qui avez dit à Vos Apôtres : Je vous laisse Ma paix, Je vous donne Ma paix ; ne regardez pas mes péchés, mais la foi de Votre Eglise ; Pour que Votre volonté s'accomplisse, donnez-lui toujours cette paix, et conduisez-la vers l'unité parfaite. Vous Qui vivez et régnez, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen. P: Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, selon la volonté du Père et avec la coopération de l'Esprit Saint, Vous avez donné, par Votre Mort, la vie au monde ; Que Votre Corps et Votre Sang sacrés me délivrent de mes péchés et de tout mal : faites moi demeurer toujours attachés à Vos commandements, et ne permettez pas que je sois jamais séparé de Vous. Qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen. P: Que la communion à Votre Corps et à Votre Sang, Seigneur Jésus Christ, Que j'ose recevoir malgré mon indignité, n'entraîne pour moi ni jugement ni condamnation; mais, par Votre miséricorde, qu'elle serve de soutien et de remède à mon esprit et mon corps.
Vous, Qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
Communion.. P: Panem coelestem accipiam et nomen Domini invocabo.
P: Domine, non sum dignus ut intres sub tectum meum: sed tantum dic verbo, et sanabitur anima mea (ter). P: Corpus Domini nostri Jesu Christi custodiat animam meam in vitam aeternam. Amen.
P: Quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi? Calicem salutaris accipiam, et nomen Domini invocabo Dominum, et ab inimicis meis salvus ero.
P: Sanguis Domini nostri Jesu Christi custodiat animam meam in vitam aeternam. Amen.
P: Ecce Agnus Dei, ecce Qui tollit peccata mundi. Domine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum: sed tantum dic verbo, et sanabitur anima mea. (Ter) P: Corpus Domini nostri Jesu Christi custodiat animam tuam in vitam aeternam. Amen.
P: Quod ore sumpsimus Domine, pura mente capiamus: et de munere temporali fiat nobis remedium sempiternum.
P: Corpus tuum, Domine, quod sumpsi, et Sanguis, quem potavi, adhaereat visceribus meis: et praesta, ut in me non remaneat scelerum macula, quem pura et sancta refecerunt sacramenta. Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen.
Communion.
P: Je prendrai le Pain du ciel, et j'invoquerai le Nom du Seigneur. P: Seigneur, je ne suis pas digne de Vous recevoir, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie.
(Trois fois) P: Le Corps de notre Seigneur Jésus Christ garde mon âme pour la vie éternelle. Amen. P: Que rendrai-je au Seigneur pour le bien qu'Il m'a fait ?
Je prendrai le Calice du salut et j'invoquerai le Nom du Seigneur et je serai sauvé de mes ennemis
P: Le Sang de notre Seigneur Jésus Christ garde mon âme pour la vie éternelle. Amen. P: Voici l'Agneau de Dieu, Qui enlève les péchés du monde. Seigneur, je ne suis pas digne de Vous recevoir, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie.
(Trois fois) P: Le Corps du Christ garde votre âme pour la vie éternelle. Amen. P: Que nous gardions dans un corps pur, Seigneur,ce que nous avons reçu et que ce don nous soit un remède éternel. P: Que Votre Corps et Votre Sang Qui nous ont nourris, Seigneur, s'attache à mon être et que Vos saints mystères efface en moi la souillure du péché.
Vous Qui vivez et régnez pour les siècles des siècles. Amen.
ANTIENNE DE COMMUNIONPOSTCOMMUNIOP: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Oremus.
POSTCOMMUNION P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Prions.
BENEDICTIO. P: Dominus vobiscum.
R: Et cum spiritu tuo.
P: Ite, missa est. (T.P.Alleluia,Alleluia)
R: Deo gratias. (T.P.Alleluia,Alleluia)
P: Placeat tibi sancta Trinitas, obsequium servitutis meae; et praesta, ut sacrificium, quod oculis tuae majestatis indignus obtuli, tibi sit acceptabile, mihique et omnibus, pro quibus illud obtuli, sit, te miserante, propitiabile.
Per Christum Dominum nostrum. Amen. P: Benedicat vos omnipotens Deus, Pater, et Filius, et Spiritus Sanctus.
R: Amen.
BENEDICTION. P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Allez la Messe est dite. (T.P.Alleluia, Alleluia)
R: Nous rendons grâces à Dieu. (T.P.Alleluia, Alleluia) P: Agréez, Trinité Sainte, l'hommage de ma servitude, ce Sacrifice, que, malgré mon indignité, j'ai présenté aux regards de Votre Majesté, acceptez-le, et, que par Votre miséricorde, il soit une source de grâces pour moi et pour tous ceux pour lesquels je Vous l'ai offert. Par le Christ notre Seigneur. Amen. P: Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint Esprit. R: Amen. EVANGELIUM JOANNISP: Dominus vobiscum. R: Et cum spiritu tuo. P: Initium sancti Evangelii secundum Joannem. R: Gloria tibi Domine. P: In prinicipio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt, et sine ipso factum est nihil quod factum est. In ipso vita erat, et vita erat lux hominum: et lux in tenebris lucet, et tenebrae eam non comprehenderunt. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joannes. Hic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux vera quae illuminat omnem hominem venientem in hunc mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognovit. In propria venit, et sui eum non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri, his qui credunt in nomine ejus. Qui non ex sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt. ET VERBUM CARO FACTUM EST, et habitavit in nobis et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi unigeniti a Patre, plenum gratiae et veritatis.R: Deo gratias.
DERNIER EVANGILE
P: Le Seigneur soit avec vous.
R: Et avec votre esprit.
P: Commencement du saint Evangile selon saint Jean
R: Gloire à Vous Seigneur. P: Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était en Dieu au commencement. Il a tout fait et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans Lui. En Lui était la vie et la vie était la Lumière des hommes et la Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas comprise. Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean. Il vint en témoin pour rendre témoignage à la Lumière afin que tous croient par lui. Il n'était pas la Lumière mais il vint rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière Qui éclaire tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde et le monde s'est fait par Lui et le monde ne L'a pas connu. Il est venu chez les Siens et les Siens ne L'ont pas reçu. Mais tous ceux qui ne L'ont pas reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en Son Nom, qui ne sont pas nés du sang,de la volonté de la chair et de l'homme mais de Dieu .
ET LE VERBE S'EST FAIT CHAIR et Il a habité parmi nous : et nous avons vu Sa gloire pleine de grâce et de vérité, qui est la gloire que le Fils Unique tient du Père
R: Nous rendons grâces à Dieu.
Salve Regina. . Salve Regina, Mater misericordiae. Vita, dulcedo, et spes nostra, salve.
Ad te clamamus exsules filii Hevae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende.
O clemens, O pia,
O dulcis Virgo Maria. P: Ora pro nobis, sancta Dei Genitrix.
R: Ut digni efficiamur promissionibus Christi. P: Oremus.
Deus refugium nostrum et virtus, populum ad te clamantem propitius respice; et intercedente gloriosa et immaculata Virgine Dei Genitrice Maria, cum beato Josepho ejus Sponso, ac beatis Apostolis tuis Petro et Paulo, et omnibus Sanctis, quas pro conversione peccatorum, pro libertate et exaltatione sanctae Matris Ecclesiae, preces effundimus, misericors et benignus exaudi. Per eumdem Christum Dominum nostrum.
R: Amen.
Sancte Michael Archangele, defende nos in praelio. Contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur. Tuque princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo divina virtute in infernum detrude.
R: Amen.
INVOCATIO P: Cor Jesu sacratissimum,
R: Miserere nobis. (Ter)
ORATIONES POST MISSAM.Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum. Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui, Jesus.
Sancta Maria, Mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc, et in hora mortis nostrae. Amen. (ter)

PRIERES APRES LA MESSE. Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec Vous-vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. (Ter) Salve Regina .Salut Reine, Mère de miséricorde ; notre vie, notre douceur et notre espérance, salut.
Vers vous, nous crions, enfants d'Eve exilés.
Vers vous, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux.
Et après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles,
Ô clémente,
Ô miséricordieuse,
Ô douce Vierge Marie.
P: Priez pour nous Sainte Mère de Dieu,
R: Pour que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus Christ.
P: Prions.
Dieu, notre refuge et notre force, regardez le peuple qui crie vers Vous ; et, par l'intercession de la Glorieuse et Immaculée Marie toujours Vierge, Mère de Dieu, avec Saint Joseph, son très chaste Epoux, Saint Michel Archange, Saint Jean le Baptiste, Vos Saints Apôtres Pierre et Paul, André, et tous Vos Saints, écoutez avec bienveillance et miséricorde, les prières que nous Vous adressons pour la conversion des pécheurs, pour la liberté et le triomphe de notre Sainte Mère l'Eglise . Par le même Christ notre Seigneur.
R: Amen. Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, contre la malice et les embûches du démon.
Que Dieu lui fasse sentir Son empire, nous vous en supplions et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais, qui oeuvrent dans le monde à la perte des âmes
R: Amen.
INVOCATION
P: Coeur Sacré de Jésus,
R: Prenez pitié de nous. (trois fois)

Le terme Novus Ordo (Nouvel Ordre) a été utilisé par le pape Paul VI le 20 novembre 1969, en relation avec le nouveau rite de la Messe qu’il devait proclamer le 30 novembre, premier dimanche de l’Avent.

Missale Romanum ex decreto Sacrosancti Œcumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum(1975)
A la messe le chant d’entrée débute avec l’arrivé des célébrants.Le prêtre et sa suite. Le prêtre s’incline devant l’autel et si le Saint Sacrement est exposé il s’agenouille..In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.
Les Dimanches le Rite d’Asperges est introduit pour rappeler la grâce sacramentemle du baptème.
Le rite Pénitentiel.
Confiteor Deo omnipotenti et vobis, fratres,
quia peccavi nimis cogitatione, verbo, opere et omissione,
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor beatam Mariam semper Virginem,omnes Angelos et Sanctos, et vos, fratres,orare pro me ad Dominum Deum nostrum.et, dimissis peccatis nostris, perducat nos ad vitam æternam.Amen.
V. Kyrie eleison.
R. Kyrie eleison.
V. Christe eleison.
R. Christe eleison.
V. Kyrie eleison.
R. Kyrie eleison.
On récite ensuite le Gloria
Gloria in excelsis Deo
et in terra pax hominibus bonæ voluntatis.
Laudamus te, benedicimus te,
adoramus te, glorificamus te,
gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam,
Domine Deus, Rex cælestis, Deus Pater omnipotens.
Domine Fili unigenite, Iesu Christe,
Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris ;
qui tollis peccata mundi, miserere nobis ;
qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram ;
qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.
Quoniam tu solus Sanctus, tu solus Dominus,
tu solus Altissimus, Iesu Christe,
cum Sancto Spiritu in gloria Dei Patris.
Amen.
Après l’invitation à la prière tous prient en silence. Le prêtre récite le collecte pourla Messe et les fidèles répondent. Amen.
Première lecture.
(Lectio Prima)
V. Verbum Domini.
R. Deo gratias.
Deuxième lecture
(Lectio Secunda)
V. Verbum Domini.
R. Deo gratias.
Après un moment de prière, et de silence on chante l’Alleluia. Pendant la semaine Sainte L’Alleluia est remplacé .
L’Evangile est proclmée. Après la lecture, le celébrant embrasse le Livre Saint.et dit :Per evangelica dicta...
V. Dominus vobiscum.
R. Et cum spiritu tuo.
V. Lectio sancti Evangelii secundum N.
R. Gloria tibi, Domine.
Après avoir préché, leprêtre récitele Credo.le jour de Noel et de l’annonciation les fidèles font une génuflection aux paroles : Et incarnatus est...
Credo in unum Deum,
Patrem omnipotentem, factorem cæli et terræ, visibilium omnium et invisibilium.Et in unum Dominum Iesum Christum,
Filium Dei unigenitum,
et ex Patre natum ante omnia sæcula,
Deum de Deo, lumen de lumine,
Deum verum de Deo vero, genitum, non factum, consubstantialem Patri :
per quem omnia facta sunt.
Qui propter nos homines et propter nostram salutem descendit de cælis.
Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine, et homo factus est.
Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato ; passus et sepultus est,
et resurrexit tertia die, secundum Scripturas, et ascendit in cælum, sedet ad dexteram Patris.
Et iterum venturus est cum gloria, iudicare vivos et mortuos, cuius regni non erit finis. Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem :
qui ex Patre Filioque procedit.
Qui cum Patre et Filio
simul adoratur et conglorificatur :
qui locutus est per prophetas. Et unam, sanctam, catholicam, et apostolicam Ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum.
Et exspecto resurrectionem mortuorum,
et vitam venturi sæculi.
Amen.
La présentation des dons est accompagné par des chants. le célébrant va à l’Autel pour l’Eucharistie. Le diacre verse le vin et un peu d’eau dans le chalice. Le prêtre le prend, dit une prière et place la patène sur le corporal. La prière est dite à haute voix.
Benedictus es, Domine, Deus universi, quia de tua largitate accepimus vinum, quod tibi offerimus, fructum vitis et operis manuum hominum, ex quo nobis fiet potus spiritalis.
Benedictus Deus in sæcula.
Si l’encens est utilisé le célébrant encense les dons, l’autel, la croix, avec l’assistance du diacre.
Il se lave les mains en disant doucement.
Lava me, Domine, ab iniquitate mea,
et a peccato meo munda me.
Se tournant vers les fidèles, le célébrant récite l’invitation et les fidèles répondent
Orate, fratres, ut meum ac vestrum sacrificium acceptabile fit apud Deum Patrem omnipotentem.
Suscipiat Dominus sacrificium de manibus tuis ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitatem quoque nostram totiusque Ecclesiæ suæ sanctæ.
Le prêtre récite alors les prières sur les dons.
(Oratio Super Oblata)
Amen.
Le celébrant dit alors les prières Eucharistiques.
V. Dominus vobiscum.
R. Et cum spiritu tuo.
V. Sursum corda.
R. Habemus ad Dominum.
V. Gratias agamus Domino Deo nostro.
R. Dignum et iustum est.
Per ipsum, et cum ipso, et in ipso, est tibi Deo Patri omnipotenti, in unitate Spiritus Sancti, omnis honor et gloria per omnia sæcula sæculorum.
Amen.
Le Notre père est ensuite récité
Præceptis salutaribus moniti, et divina institutione formati, audemus dicere :
Pater noster, qui es in cælis : sanctificetur nomen tuum ; adveniat regnum tuum ; fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobishodie ; et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris ;et ne nos inducas in tentationem ; sed libera nos a malo.
Libera nos, quæsumus, Domine, ab omnibus malis, da propitius pacem in diebus nostris, ut, ope misericordiæ tuæ adiuti, et a peccato simus semper liberi
$et ab omni perturbatione securi :
= exspectantes beatam spem
= et adventum Salvatoris nostri Iesu Christi.
Quia tuum est regnum, et potestas, et gloria in sæcula.
Le prêtre se tourne vers les fidèles.
Domine Iesu Christe, qui dixisti Apostolis tuis :
Pacem relinquo vobis, pacem meam do vobis, ne respicias peccata nostra, sed fidem Ecclesiæ tuæ ; eamque secundum voluntatem tuam pacificare et coadunare digneris.
Qui vivis et regnas in sæcula sæculorum. Amen.
V. Pax Domini sit semper vobiscum.
R. Et cum spiritu tuo.
Offerte vobis pacem.
Le prêtre prend l’hostie consacré,le rompt sur la patène et place un morceau dans le calice en disant une prière. L’accompagnant, le choeur et les fidèles récitent le Agnus Dei.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : dona nobis pacem.
Le prêtre s’agenouille, prend le Pain eucharistique et le tient au dessus de lapatène, en faisant face aux fidèles.
Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccata mundi.
Beati qui ad cenam Agni vocati sunt.
Domine, non sum dignus,
ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbo
et sanabitur anima mea.
Faisant face aux fidèles le prêtre reçoit le Corps et le Sang du Christ, en murmurant : : Corpus Christi custodiat me in vitam æternam.
Sanguis Christi custodiat me in vitam æternam.
Le chant de communion survient pendant que le prêtre prend les Sacrements. A la comunion des fidèles le prêtre dit :
V. Corpus Christi.et le communiant répond :
R. Amen.
V. Sanguis Christi.
R. Amen.
Les vases saintes sont ensuites purifiées par le prêtre dans un coin de l’autel, où par le diacre après la messe surune autre table. En purifant les vases le prêtre dit doucement une prière :
Quod ore sumpsimus, Domine, pura mente capiamus, et de munere temporali fiat nobis remedium sempiternum.
Le prêtre s’asseoit un moment et dit la prière après la communion.
Oremus.
(Postcommunio). Amen.
Après les brèves amnnonces le prêtre donne sa bénédiction. .
V. Dominus vobiscum.
R. Et cum spiritu tuo.
V. Adiutorium nostrum in nomine Domini.
R. Qui fecit cælum et terram.
Benedicat vos omnipotens Deus,
Pater, et Filius, et Spiritus Sanctus. Amen.
La messe est terminée, le prêtre renvoit les fidèles.
V. Ite, missa est.
R. Deo gratias.
Le prêtre et le diacre et autre concélébrant embrassent l’autel, font une révérance et se dirigent vers la sacristie, dans le même ordre qu’ils sont venus. Dans la sacristie le prêtre fait une révérence devant la Croix et en silence enlève les vêtements liturgiques.

Distinction entre les classes de Messes.

Novus Ordo.
Tridentine.
En 1970 les distinctions entre types de messes ont été abolies. Pour la distinctions entre les Messes.
1. Le Gloria est dit le dimanche et les jours de solennité.
2. Le Credo est récité le dimanche et les jours de solennité.
3. Le rite d’asperger l’eau bénite peut remplacer le rite Pénitentiel les dimanches.
4. Il y a deux lectures les dimanches, et une seule pendant la semaine.
5. En présence de l’évêque et pour les solennités la messe doit être chantée. L’évêque doit être assisté de trois diacres et l’encens est utilisé.

La Sainte Messe de nos jours.

L'entrée du prêtre.
Le prêtre dit la Messe revêtu de l'aube, de l'étole et de la chasuble.
Chant d'entrée.
Un chant accompagne la procession du prêtre et des ministres.
La procession : en tête, le servant avec l'encensoir fumant, puis les servants qui portent les cierges, un servant avec la croix. Les autres participants, dont lecteur avec le livre des Evangiles. Le prêtre qui va célébrer la Messe.
Baiser à l'autel. Le prêtre vénère l'autel par un baiser.
Le servant s'incline profondément.
Encensement de l’autel.
Le servant chargé de l'encensoir, présente l'encensoir au prêtre et le reprend après l'encensement.
L'encens est une résine que l’on brule pour dégagert une fumée odorante.
La fumée, représente la prière qui s'élève.
Debout, le prêtre et les fidèles font le signe de la croix. Le prêtre dit :
"Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit".
Les fidèles: "Amen".
Le prêtre salue les fidèles.
Il tend les mains et dit :
"La grâce de Jésus notre Seigneur, l'amour de Dieu le Père et la communion de l'Esprit saint soient toujours avec vous".
Les fidèles :"Et avec votre Esprit".
Le prêtre invite à la préparation pénitentielle:
"Préparons-nous à la célébration de l'Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pêcheurs."
Confession.
"Je confesse à Dieu tout puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché, en pensée, en parole, Par action et par omission ; Oui j'ai vraiment péché.C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie,Les anges et tous les saints
Et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Que Dieu tout puissant nous fasse miséricorde ;
Qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. Amen".
Kyrie.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
O Christ, prends pitié.
O Christ, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Gloria.
Gloire a Dieu
"Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et
Paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Nous te louons, nous te bénissons,
Nous t'adorons, nous te glorifions,
Nous te rendons grâce, pour ton immense gloire.
Seigneur Dieu, roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus-Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
Le Fils du Père,
Toi qui enlèves les péchés du monde,
Prends pitié de nous ;
Toi qui enlèves les péchés du monde,

Reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
Prends pitié de nous.
Car toi seul es Saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut, Jésus-Christ,
Avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen".
Le prêtre, mains jointes, invite les fidèles à prier en silence.
Le prêtre tient les mains ouvertes
Le prêtre encense les offrandes et l'autel,
Le prêtre se lave les mains
Le servant verse un peu d'eau sur les doigts du prêtre.
Debout devant l'autel, tourné vers le peuple, le prêtre dit :
"Prions ensemble, au moment d'offrir le sacrifice de toute l'Eglise".
Les fidèles :"Pour la gloire de Dieu et le salut du monde."
Prière sur les offrandes.
Les fidèles se lèvent.
Le prêtre intrpduit la préparation aix dons dons.
La prière eucharistique.
Le prêtre tend les mains et dit :
"Le Seigneur soit avec vous."
Les fidèles, debout, :
"Et avec votre Esprit."
Le prêtre élève les mains:
"Elevons notre cœur."
Les fidèles:
"Nous le tournons vers le Seigneur." Le prêtre, mains étendues:
"Rendons grâce au Seigneur, notre Dieu."
Les fidèles :
"Cela est juste et bon".
La préface.
:

"Vraiment il est juste et bon de te rendre gloire, Père très Saint, Dieu éternel et tout puissant de qui nous tenons la vie, la croissance et l'être. Dans cette existence de chaque jour que nous recevons de ta grâce, la vie éternelle est déjà commencée : nous avons reçu les premiers dons de l'Esprit par qui tu as ressuscité Jésus d'entre les morts et nous vivons dans l’espérance que s'accomplisse en nous le mystère de Pâques. Voilà pourquoi nous te rendons grâce en chantant :
Saint, Saint, Saint.
Le prêtre joint les mains :
"Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux."
Le prêtre, les mains tendues :
"Tu es vraiment saint Dieu de l'univers, et toute la création proclame ta louange.

Car c'est toi qui donnes la vie, c'est toi qui sanctifies toutes choses par ton fils, Jésus-Christ, notre Savec la puissance de l'Esprit saint et tu ne cesses de rassembler ton peuple, afin qu'il te présente, partout dans le monde, une offrande pure".
L'épiclèse. Invocation.
Le prêtre joint les mains et les étend sur l'hostie et le calice.
Les fidèles se mettent à genoux.
Appel au Saint-Esprit.
"C’est pourquoi nous te supplions de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons : sanctifie-les par ton Esprit pour qu'elles deviennent le corps et le sang de ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur, qui nous a dit de célébrer ce mystère."
Signe de croix sur le pain et le vin.
La Consécration du pain.
Le prêtre prend le pain, puis s'incline un peu et dit :

"La nuit même où il fut livré, il prit le pain, en te rendant grâce il le bénit, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant :
"Prenez et mangez-en tous ; ceci est mon corps livré pour vous".
Le prêtre montre l'hostie consacrée.
Les fidèles regardent et adorent le Christ .

On dit parfois
"Mon Seigneur et mon Dieu".
Le prêtre repose l'hostie sur la patène.
et fait la génuflexion.
La Consécration du vin.

Le prêtre découvre le calice, prend le calice, s'incline un peu et dit :
"De même à la fin du repas, il prit la coupe : En te rendant grâce, il la bénit et la donna à ses disciples, en disant : "Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi".
Le prêtre montre le calice.
Le prêtre montre le calice.
Je suis témoin de la crucifixion du Christ.
Le prêtre pose le calice et le couvre de la pale.
Le prêtre fait la génuflexion.
Geste d'adoration.

L'acclamation d'Anamnèse. ‘Souvenir’
Les fidèles se lèvent.
Le prêtre, mains jointes, dit :
"Il est grand le mystère de la foi."
Les fidèles poursuivent :
"Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus.
Nous célébrons ta résurrection, Nous attendons ta venue dans la gloire".
L’Anamnèse. Le prêtre continue, les mains étendues :
"En faisant mémoire de ton Fils, de sa passion qui nous sauve, de sa glorieuse résurrection et de son Ascension dans le ciel, alors que nous attendons son dernier avènement,...
L'offrande.

...nous présentons cette offrande vivante et sainte pour te rendre grâce.
Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Eglise, et daigne y reconnaître celui de ton Fils qui nous a rétabli dans ton alliance.
Intercession.
"Quand nous serons nourris de ton corps et de ton sang et remplis de l'Esprit saint, accorde-nous d'être un seul corps et un seul esprit dans le Christ.
Que l'Esprit saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire, pour que nous obtenions un jour les biens du monde à venir, auprès de la Vierge-Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec les apôtres, les martyrs, ( saint N... ) Et tous les saints qui ne cessent d'intercéder pour nous."
Intercession générale.
"Et maintenant, nous te supplions, Seigneur, par le sacrifice qui nous réconcilie avec toi, étends au monde entier le salut et la paix.

Affermis la foi et la charité de ton Eglise au long de son chemin sur la terre ;
Veille sur ton serviteur le pape benoit XVI et sur notre évêque Maurice l'ensemble des évêques, les prêtres, les diacres et tout le peuple des rachetés.
Ecoute les prières de ta famille assemblée devant toi, et ramène à toi, Père très aimant, tous tes enfants dispersés."
Intercession pour les défunts.
"Pour nos frères défunts, pour les hommes qui ont quitté ce monde et dont tu connais la droiture, nous te prions : reçois-les dans ton royaume, où nous espérons être comblés de ta gloire, tous ensemble et pour l'éternité, par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien."
La doxologie finale
(La doxologie est une formule de louange.)
Le prêtre découvre le calice, prend la patène avec l'hostie, ainsi que le calice, les élève ensemble, et dit :

"Par Lui, avec Lui, et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles et les siècles".
Les fidèles répondent : "Amen".
Le prêtre repose le calice et la patène sur le corporal ; il couvre le calice de la pale.
Invitation a la prière.
Debout à l'autel, le prêtre, mains jointes, dit :
"Comme nous l'avons appris du Sauveur et selon son commandement, nous osons dire : Le " Notre Père. "
Le prêtre étend les mains et dit avec les fidèles :
"Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentatiomais délivre-nous du Mal".


L'Embolisme.
Embolisme veut dire insertion..
Le prêtre continue, les mains toujours étendues :
"Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps ; par ta miséricorde, libère-nous du péché,
Rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l'avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur."
L'acclamation.
Le prêtre joint les mains.
Les fidèles : "Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles".
Prière pour la paix.
Le prêtre étend les mains et dit :

"Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : "je vous laisse la paix, je vous donne ma paix", ne regarde pas nos péchés, mais la foi de Ton Eglise ; pour que ta volonté s'accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l'unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles".
Le prêtre joint les mains.
Les fidèles: "Amen".
Invitation a la charité fraternelle.
Le prêtre :
"Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous."
Les fidèles : "Et avec votre esprit."
Si cela convient, le prêtre ajoute :
"Frères dans la charité du Christ, donnez-vous la paix".
Les fidèles se manifestent la paix, en se donnant la main.
La fraction du pain.
Le prêtre découvre le calice, prend le pain consacré, le rompt au-dessus de la patène.

Imitation du geste du Christ qui prit le pain et le rompit.
Agnus dei : l'Agneau de Dieu.
Pendant la fraction du pain, on dit :
"Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,donne-nous la paix" .
L'immixtion.
Le prêtre met dans le calice une parcelle de pain en disant :
"Que le corps et le sang de Jésus-Christ, réunis dans cette coupe, nourrissent en nous la vie éternelle".
Le prêtre couvre le calice.
Le prêtre se prépare à communier.
Les mains jointes, le prêtre dit à voix basse une prière qui exprime l'humilité et la confiance.
Une prière :

"Seigneur Jésus-Christ, fils du Dieu vivant, selon la volonté du Père et avec la puissance du Saint-Esprit, tu as donné, par ta mort, la vie au monde ; que ton corps et ton sang me délivrent de mes péchés et de tout Mal : fais que je demeure fidèle à tes commandements et que jamais je ne sois séparé de Toi".
Le prêtre fait la génuflexion.
Le prêtre montre le pain Eucharistique. Le prêtre tient l'hostie au-dessus de la patène.
Le prêtre dit :
"Heureux les invités au repas du
Seigneur ! Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde".
Les fidèles et le prêtre. :
"Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri".
Les fidèles s'avancent en ordre.
Communion du prêtre au Corps du Christ.
Le prêtre dit à voix basse :
"Que le corps du Christ me garde pour la vie éternelle."

Et il consomme le corps du Christ.
Communion du prêtre au Sang du Christ.
Le servant va chercher le plateau de communion et se tient près du célébrant.
Le prêtre découvre le calice, il prend le calice et dit tout bas : "Que le sang du Christ me garde pour la vie éternelle."
Et il boit le sang du Christ.
Le prêtre couvre le calice.
Génuflexion.
Le prêtre prend le ciboire.
Lorsque ces hosties sont consacrées, le ciboire est recouvert d'un voile. Le prêtre s'approche des communiants. Le prêtre montre à chacun l'hostie en disant : "Le corps du Christ".Le communiant répond : "Amen". Ceux qui communient "dans la main" s'avancent, la main gauche reposant sur la main droite, paumes vers le haut. De la main droite, ils prennent l'hostie et la portent à la bouche.
Le prêtre remet le ciboire dans le tabernacle.

Revenu à l'autel, le prêtre purifie la patène au-dessus du calice en disant à voix basse :
"Ce que nous avons reçu de bouche, Seigneur, puissions-nous l'accueillir d'une âme pure, et que ce don qui nous est fait dans le temps, devienne pour nous remède d'éternité".
Le servant pose le plateau de communion sur l'autel, va chercher les burettes d'eau et de vin à la crédence, et rejoint le prêtre à l'autel.
Le prêtre purifie ses doigts.
Le servant verse un peu de vin et un peu d'eau sur les doigts du prêtre, et dépose les burettes à la crédence. Il rejoint le prêtre à l'autel.
Le prêtre purifie au vin et à l'eau les pouces et les index, au-dessus du calice, afin qu'aucune parcelle d'hostie ne subsiste.
Le prêtre purifie le calice.
Le prêtre boit l'ablution des doigts et essuie le calice, à l'aide du purificatoire.



Le servant porte à la crédence les vases purifiés.
Le servant rejoint le prêtre.
Le prêtre revient au siège.
On peut garder un silence sacré pendant un petit moment.
La prière après la Communion.
Les fidèles se mettent debout.
Le prêtre, tourné vers les fidèles dit:
"Prions".
Puis, les mains étendues, il dit l'oraison après la communion, demandant les fruits du mystère célébré.
Les fidèles manifestent leur accord par l'acclamation : "Amen".
La bénédiction finale.
Après avoir fait, , quelques brèves annonces aux fidèles concernant la vie paroissiale, le prêtre étend les mains et dit :
"Le Seigneur soit avec vous".
Les fidèles répondent :
"Et avec votre Esprit".
Le prêtre bénit les fidèles en disant :

"Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit" .
Les fidèles: Amen".
Le prêtre, mains jointes :
"Allez dans la paix du Christ."
Les fidèles :
"Nous rendons grâce à Dieu".
Le baiser a l'autel.
Le prêtre baise l'autel, se recueille un instant et se retire, parfois pour renconter les fidèles qui s’en vont.

Vêtements religieux.
“ Les vêtements liturgiques ont pour but de rappeler que l’action entreprise est une action sacrée qui relie l’homme à son Dieu. ” La diversité des vêtements indique la fonction de chaque classe de religieux.
Vêtements Occidentaux.
Les vêtements liturgiques du rite latin sont : l’amict, l’aube, la ceinture, le manipule, l’étole, la tunique, le dalmatique, la chasuble, le surplis, la chape, les sandales, les brodequins, les gants, le mitre, le pallium, le succinctorium, et le fanon. Le pape a des vêtements plus élaborés. Les vêtements des prêtres sont: L'amict, l’aube, la ceinture,le manipule, l’étole, la chasuble--pour célébrer la Messe, le surplis et la chape. Les évêques portent aussi la tunique, la dalmatique, les sandales, les brodequins, les gants, et la mitre. L’archevêque porte encore le pallium. Les sous diacres portent l’ amict, l’aube, la ceinture, le manipule, et la dalmatique. Les diacres portent l’amict, l’aube, la ceinture, le manipule, l’étole, et la dalmatique. Le clergé ordinaire à tous les grades de l’ordination porte le supplice.

Vêtements Orientaux.
Il y en a moins que pour l’occident et les modèles sont aussi différents. L’aube, la ceinture, l’étole, chasuble, et l’omophorion (pallium).
Autres vêtements sacrés.
Outre des vestes sacrés, dans le rite latin, on trouve la cape , la mosette (camail italien), le rochet (surplis à mange étroite des évêques), la barrette (Bonnet carré à cornes. Noir pour le prêtres, violet pour les évêques et rouge pour les cardinaux.) Dans le rite grec, la mandyas (manteau) des évêques, et une cape nommée kamelaukion, qui est porté par les moines et évêques et aussi un voile nommé exokamelaukion.
Origine des vêtements
Les premiers chrétiens portaient presque le vêtement de tous les jours. Les vêtements spéciaux ont été créés plus tard. Saint Jérôme dit : "La religion a un vêtement pour les choses sacrés et un vêtement pour tous les jours."
Du 9 au 13e, la chasuble était le vêtement type pour la célébration de la Messe.
Bénédiction des vêtements sacrés.
Toutes les vestes sacrées ne sont pas bénites. Cette bénédiction est réservée pour l’aube, le manipule, l’étole, la chasuble et la ceinture. Bénir les vêtements est une prérogative de l’évêque à moins que la permission soit accordée à d’autres membres du clergé.
Les vêtements sacrés sont comme un signe de la grâce divine pour les célébrants de sacrements.
L’Amict. Le vêtement commun aux ecclésiastiques de tous rangs est l’amict. Utilisé pour la Messe, c’est une pièce de toile blanche qui couvre le cou et les épaules du prêtre. Il couvrait entièrement la tête dans l’antiquité. Il symbolise l’espérance en Jésus-Christ. Il nous rappelle le bandeau que portait le Seigneur quand les soldats l’injuriaient.



L’Aube , : De couleur blanche ( du latin ; alba = ; ). qui titre son nom de sa blancheur, est une longue robe blanche que le prêtre porte en signe de pureté du coeur. Elle symbolise la robe blanche que Hérode a fait porter au Christ en dérision. Elle est l’ancienne tunique des grecs et des romains.
La Ceinture est une corde blanche qui resserre de la taille du prêtre. C’est l’emblème de la pureté.
Le Manipule qui veut dire germe de blé était dans la Rome antique un signe honorifique. Le prêtre le porte au bras gauche et symbolise le fruit des bonnes oeuvres, la récompense des travaux et de ses luttes. Après Vatican II, le manipule n’est plus nécessaire.
L’Etole est une longue écharpe qui pend au cou du prêtre et se croise sur sa poitrine. Elle représente un pouvoir spirituel et sa dignité sacerdotale. Le Cordon, le Manipule et l’Etole symbolisent les cordes qui ont attaché Notre Seigneur.
La Chasuble. Vêtement que le prêtre met par-dessus tous les autres. C’était autrefois un grand manteau tout rond, ouvert seulement par le haut pour y laisser passer la tête est l’emblème de la grande vertu de l’amour divin. La vertu fondamentale du prêtre c’est la charité.
La Chasuble rappelle la robe de pourpre imposée par dérision à notre Seigneur lors de son couronnement d’épines.
La Dalmatique.
Vêtement liturgique des diacres qui est porté à la place de la chasuble pour les messes solennelles.
Il symbolise la joie et la satisfaction qui proviennent de la consécration à Dieu.
La Soutane.
Vêtement long en forme de robe. Avant Vatican II, les ecclésiastiques portaient presque toujours la soutane.
En certaines circonstances, le prêtre revêt la Chape, un grand manteau s’agrafant par-devant. Pour porter le Saint Sacrement, le prêtre se couvre les épaules d’une écharpe appelée le Voile huméral.
L’Évêque porte la Mitre sur la tête et la Crosse à la main. Il garde constamment la Croix pectorale et l’anneau qui marque son union avec l’Église. Seuls le pape, les cardinaux et les évêques peuvent porter la Mitre. Le pape peut léguer ce privilège à d’autres dignitaires. La Mitre se distingue des autres vêtements épiscopals car elle est toujours enlevée et placée à côté quand l’évêque prie.

Les vêtements sont de plusieurs couleurs:
1. Pour exprimer des aspects particuliers du mystère de la Foi qui est célébré.
2. Pour donner un sens au progrès de la vie chrétienne au cours de l’année liturgique.
Le Blanc signifie la joie et la pureté de l’âme. C’est la couleur pour les fêtes de Notre Seigneur, de la Sainte Vierge, de Noël, Pâques, de l’Epiphanie et de la Sainte Trinité. Les Saints non Martyrs, la Toussaint.
Fête de St Jean Baptiste (24 Juin ), de Saint Pierre (22 Fev.) Pour la célébration des mariages.
Le Rouge symbolise le feu de l’amour de Dieu. C’est la couleur pour la Pentecôte, pour les fêtes qui commémorent les Apôtres et les Martyrs. Le Vendredi Saint et le dimanche de la Passion.
Le Vert est la couleur de l’espérance. On le porte du dimanche de la Pentecôte juqu’a l’Avent et après l’Epiphanie. C’est le symbole de la vie éternelle
Il est préconisé pour toutes autres occasions.
Le Violet est la couleur de l’humilité, de la prière et de la pénitence. On utilise le violet pendant l’Avent, le Carême etc.
Le Rose. Il symbolise un peu de joie dans une période de pénitence. Il peut remplacer le violet le ou la pénitence se tempère. Troisième dimanche de l’Avent, quatrième dimanche de carême.
Le drap d’or peut remplacer le blanc, le rouge et le vert.
La Noire est l’expression du chagrin et de la tristesse. On se sert du noir pour le Vendredi Saint, au jour des morts et pour les funérailles.
Confection. Certains ateliers monastiques se sont spécialisés dans la confection de vêtements liturgiques faits avec une "noble simplicité", comme dit la PGMR, no. 279, et à des prix abordables. Concélébrer. “ S'il est compréhensible que, dans de grandes assemblées, pour concélébrer, les prêtres ne portent que l'aube et l'étole, il est d'autant plus nécessaire que, dans ce cas, le principal célébrant porte la chasuble (PGMR, no. 161). En effet, il n'y a qu'un seul grand prêtre, le Christ (He 7,26), et cela doit être manifesté, même si l'assemblée n'est composée que de prêtres. On peut tout de même souhaiter que, lors de célébrations plus importantes, notamment lorsqu'elles soient présidées par l'évêque, les deux prêtres qui vont concélébrer portent également la chasuble. Il faut évidemment veiller à ce que les couleurs s'harmonisent. ”
Le diacre "Le vêtement propre au diacre est la dalmatique qu'il doit revêtir sur l'aube et l'étole (PGMR no. 300)."La dalmatique était, dans l'antiquité romaine un vêtement que portaient les esclaves (serviteurs égaux, diacres) originaires de Dalmatie, d'où son nom.

Les vases sacrés.
Le calice et la patène sont les plus connus parce qu’ils reçoivent le vin et le pain consacré. Les vases doivent être solidement faites et en matière noble, argent, or etc.
Les calices en verre, bois cuivre et laiton ne sont pas autorisés, et ne sont pas consacrés (Cong. Sac. Rit., 16 Septembre, 1865). Les vases qui reçoivent le pain eucharistiques, patène, ciboire, monstrance, etc, peuvent être en ébène ou en bois dur, selon les habitudes locales.
Le ciboire n’est pas nécessairement en or ou argent. Le Rituel romain (tit. cap. i, n. 5) prescrit qu’il doit être ex solida decentique materia. (Cong. Sac. Rit., 31 Août 1867). Il ne doit pas être en ivoire ou en bois.(Cong. Sac. Rit., 30 Janvier l880).
Le calice est la coupe qui contient le vin pour la consécration. Il est en or ou en argent doré, et spécialement consacré par l’évêque, avec le Saint Chrême.
La Patène, faite du même métal se place sur le Calice et reçoit la Sainte Hostie.
Le Purificatoire est un linge en lin qui sert à purifier le calice les doigts et les lèvres.
La Pale, qui couvre le calice est un voile sur lequel repose la Bourse.
Le Corporal est une petite nappe carrée sur laquelle repose l’hostie et les vases Sacrées, notamment le Calice.
Le Ciboire est un vase sacré muni d’un couvercle contenant les petites hosties consacrées destinées à la communion des fidèles.
La Lunule sert pour l’exposition du Saint Sacrement dans l’Ostensoir. Il peut être en or, en argent, ou en cuivre doré.(Cong. Sac. Rit., 31 Août 1867). La forme la plus commune ressemble au soleil émettant des rayons.
L’Encensoir est le brûle-parfum à longues chaînes, d’où s’échappe la fumée de l’encens. Le symbole de la prière qui monte vers Dieu.
Le Chandelier, Candélabre en bronze ou en laiton, ou brûle un énorme cierge pascal, symbolise les paroles du Christ. “ Je suis la lumière du monde. ” Après la Pentecôte, le cierge Pascal est placé près du font Baptismal, pour rappeler que dans le baptême, nous sommes crucifiés et ressuscités avec le Christ. Pour des funérailles, le cierge Pascal est allumé et placé devant le cercueil.
Le cierge.
Le cierge allumé est le symbole de la Foi.
Les rites stipulent 7 cierges pour la Messe de l’évêque, 6 pour la messe ordinaire, 4 pour la Messe chantée et 2 pour la Messe basse.
La tradition d’offrir un cierge est fort ancienne. On brûle une chandelle pour obtenir une grâce, remercier Dieu ou la Sainte Vierge ou un Saint.
L’encens est l’image de nos prières qui monte vers le ciel avec les prières des saints. Psaume 141. ("Que ma prière monte vers Toi comme de l’encens") L’encens est utilisé pour des cérémonies sacrées d’autres cultures et religions dans le but d’honorer de sanctifier les lieux et les personnes présentes. Dans l’Eglise catholique traditionnellement pour démarquer le lieu de dévotion, pour honorer la parole de Dieu et les Evangiles, et comme préparation pour la Sainte Communion , l’Autel, le pain et le vin, les prêtres et diacres, et l’assemblée des fidèles.
La fête de Pâques se fête entre le 22 Mars et le 25 Avril.
L’Angélus. Prière en latin commençant par ce mot. L’angélus se récite le matin, à midi et le soir.
Cloche.
Au 18 siècle la petite clochette était un signal pour la sonnerie des grandes cloches au Sanctus. (Gavanti-Merati, “ Thesaurus S.Rituum ”, II, 7, Venise, 1762, p. 156). A Rome il n’y a pas de cloches même à la grande Messe.
Positions.
Dans les anciennes Basiliques, le prêtre faisait face aux fidèles comme après Vatican II. Avant Vatican II, cependant, le prêtre avait la plupart du temps le dos tourné aux fidèles.
Position des fidèles.
1. On s’agenouille.
Pour prier. Quelques paroisses conservent l’ancienne tradition de se mettre debout pendant la prière Eucharistique.Les fidèles se mettent debout, au lieu de s’agenouiller dans les églises non pourvues de banquettes à côté du siège.
La génuflexion est une sorte d'agenouillement bref qui est en rapport direct avec la présence du Christ dans le Sacrement du pain et du vin consacrés.

La Bible.

Le Codex Vaticanus qui se trouve au musée du Vatican a été rédigé en grec 350 ans avant Jésus Christ.
La Bible sera ensuite écrite en Hébreu et en Grec. La Bible la plus ancienne en hébreu date de 70 ans avant Jésus Christ. Saint Jérôme traduira plus tard la bible en latin, la langue qui était alors parlée dans de nombreux pays.
Les Rouleaux de la mer morte datent de 250 avant J.C.
La Bible catholique en usage est la version en latin connu comme Nouveau Vulgate, la version officielle de la traduction de Saint Jérôme approuvé par le concile de Trente en 1546
Nova Vulgata Bibliorum Sacrorum editio., Editio typica altera. (Civitas Vaticana: Libreria editrice vaticana, 1986)
Selon l’encyclique Divino afflante Spiritu de 1942, il est recommandé que les traductions de la Bible, se fassent à partir d’oeuvres en langues originales.
Deux Bibles de grande réputation, sont :
La Bible de Douay-Reims. (Reims 1582), et La Bible de Jérusalem. Les livres liturgiques Les livres liturgiques, sont
1 Le Missel romain pour la messe.
2 Le Bréviaire romain pour l’office.
3 Le Rituel romain pour les Sacrements les funérailles les processions et les exorcismes.
4 Le Pontifical Romain qui contient les rites réservés à l’évêque : Ordinations ; Consécrations d’églises, des saintes huiles, etc.
5 Le Cérémonial des évêques qui est surtout un manuel des cérémonies. 6 Le Martyrologe, qui est un catalogue des Martyrs et des Saints de chaque jour. Les chants sont pour la plupart empruntés aux Psaumes et aux textes ecclésiastiques. Les hymnes de louange, Gloria Patri, Gloria in Exelcis, Te Deum, remontent de la primitive Eglise. Des anciennes Eglises nous venons les acclamations, Amen, Alléluia, Hosanna (restées en hébreu). Les prières, collectes, secrètes, et oraisons qui se trouvent dans les recueils appelés Sacramentaires, sont des textes fort anciens. Le Le Missel.
Le Missel est le livre liturgique des catholiques Romains, qui contient les parties de la Messe, toutes les prières et les lectures. La liturgie de la Messe était d’abord présentée dans plusieurs livres dont le Sacramentaire, le Graduel et les Lectures. Le Sacramentaire contenait des prières propres au célébrant. Après le 6 e siècle, seul le prêtre célébrait la Messe. Il était donc nécessaire d’avoir un seul livre contenant tous les textes. Le plus ancien de ces livres est le Missel de Bobbio, une abbaye d’Italie au 7e siècle.
Au 12e siècle le Missel qui sert encore de nos jours était déjà complet. La première édition imprimée date de 1474. Des livres de dévotion étaient répandus dans les diocèses à partir de cette période. Certains Missels d’une reliure recherchée étaient très beaux avec des ornements artistiques. Une Exposition de livres de Messe se trouve au musée du Vatican.
“ L'abbaye Saint-Martin de Tours fut durant la première moitié du IXe siècle un centre éditorial de première importance. On a recensé au moins 45 Bibles, qui paraissent provenir de ce scripturaire réputé. Ce sont en général d'énormes Bibles de format monumental et de plus de 400 feuillets, qui contiennent le texte complet de la Bible. Elles étaient destinées à l'empereur, aux grands princes de la famille carolingienne, aux évêques, ou à d'autres abbayes. ”
Les différents chapitres du Missel.
1.Le Propre des temps (Messes du dimanche)
2.. L’Ordinaire qui inclut le canon de la messe.
3. Le Propre des Saints (Fête des Saints).
4. L’Ordinaire des Saints. Pour les jours ordinaires.
5.Les messes réservées pour certains jours.

Le Bréviaire.
Le terme Bréviaire, qui désigne le livre contenant les services canoniques remonte au onzième siècle sous St. Grégoire VII. Sous Innocent III (1198-1216), le Bréviaire a été introduit hors de l’Ordre des Bénédictins. L’ordre des Frères Mineurs devait plus tard le vulgariser. Nicolas III (1277- 80) a recommandé le bréviaire des Frères qui devait devenir celui de l’Eglise Universel. Le Concile de Trente a entrepris une révision du bréviaire. St. Pie V, 1568, dans sa Bulle "Quod a nobis", a introduit le nouveau Bréviaire, le ‘Breviarium Pianum’, qui modifié par d’autres papes est devenu le présent bréviaire. Les modifications ont été apportées sous Bénédicte XIV, Pie VI, Pie IX et Léon XIII.
Le bréviaire est de nos jours un livre qui englobe les livres liturgiques divers comme le Psautier, les Antiphonaires, les Lectionnaires.
La prière du Bréviaire est dite journellement. Chaque jour a son propre service. Le jour étant lui-même subdivisé, comme le montre le tableau de l’Office des lectures.

La Pénitence.
Dans le sacrement de Pénitence, les fidèles qui confessent leurs péchés à un ministre légitime en ont la contrition et forment le projet de s'amender, obtiennent de Dieu, par l'absolution donnée par ce même ministre, le pardon des péchés qu'ils ont commis après le Baptême, et ils sont en même temps réconciliés avec l'Église, qu'en péchant, ils ont blessé. (can. 959)
La célébration du Sacrement.
La confession individuelle et intégrale avec l'absolution, constitue l'unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d'un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l'Église. Seule une impossibilité physique ou morale excuse cette confession, auquel cas la réconciliation peut être obtenue aussi selon d'autres modes. (can. 960)
La Confession.
La confession instituée par le pape Innocent III au Concile de Latran. (1215) est l’admission de nos péchés devant Dieu et et les hommes. Saint Jacques avait demandé aux fidèles de se confesser à Dieu devant les anciens (Jacques 5 :16). Nous sommes aussi invités à nous confesser directement à Dieu (I Jean 1 ;9). “ La discipline est nécessaire au sein de l’Eglise. La discipline de l’Eglise va jusqu’a l’exclusion de recevoir la communion (excommunication). Saint Paul avait ordonné
l’ excommunication d’un pécheur accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec sa belle mère (I Corinthiens 5 :1-5). ” L’Apôtre Jean nous met en garde contre l’accueil dans notre maison d’un homme qui volontairement rejette la vérité du Christ. (II Jean 9,10). De nos jours la discipline est exercée avec plus de modération et même de la compassion.
Le sacrement de pénitence.
Le sacrement de pénitence tire son origine du Christ et notamment de tous ses gestes de pardon (Mt 9:2-8; Lc 7:47-50; Lc 15:1-2; etc...), éclairés par le mystère pascal (Mt 26:28; Lc 24:46-48; etc...).
Jésus a remis aux Apôtres le pouvoir de pardonner les péchés (Jn 20:22-23; Mt 18:18) "Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation.
C'est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par nous, c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu." (2 Co 5:18-20)
Les premiers siècles.
Avant le 3ème siècle, il fallait une longue préparation pour préparer un nouveau baptisé. La communion pouvait se faire après le baptême. La "pénitence" précède la réconciliation : longue période de prière, de jeûne, de renoncement La pénitence est publique: on fait partie de "l'ordre des pénitents".
(VIe - XIIIe siècle).
“ Cette pénitence ecclésiale ne va donc concerner qu'une infime partie des chrétiens, et ceci pendant plusieurs siècles (du 4ème au 10ème siècle). Les moines Irlandais disciples de Saint Colombin vont proposer l’aveu des secrets et péchés à un prêtre qui pouvait absoudre et préconiser une forme de pénitence “ C'est également dans ce contexte qu'apparaissent les fameuses "indulgences" (dont le trafic donnera lieu plus tard à la vigoureuse protestation de Luther). Par réaction contre la trop grande dureté des peines tarifées (pèlerinages, prières, dons, etc.) sont apparues dès le 8ème siècle un système de rachat des peines, moyennant paiement de sommes d'argent aux monastères, les moines se chargeaient d'acquitter les peines prévues, en jeûnant à la place des pénitents... ”
Le quatrième Concile de Latran (1215) institue la "confession d'obligation", liée à la communion pascale. Au 16ème siècle, dans le contexte de la contre-Réforme, le concile de Trente officialise et impose les quatre critères de la démarche sacramentelle: contrition, aveu, absolution, satisfaction. Au 16ème siècle en Espagne, puis au siècle suivant en France, un souci des bonnes mœurs et de discrétion conduit à la mise en place d'un meuble spécial: le "confessionnal". “ Cela aboutit à une privatisation de plus en plus grande du sacrement de pénitence, d'autant qu'une crispation de la culpabilité va s'opérer autour des commandements liés à la sexualité. L'articulation devient très rigoureuse entre la communion et la confession ; on communie rarement, et on ne peut communier sans s'être auparavant confessé.
Le vingtième siècle: crise et renouveau. La crise qui met en difficulté la pénitence est triple: il y a d'abord un sérieux rétrécissement de la pratique; pour la grande masse, la pénitence s'est trouvée réduite à un rite annuel ("on fait ses Pâques. ”)
Le pape Paul VI, dans le Codex Iuris Canonicis (code de loi de l’Eglise Catholique) a établi les normes régissant le Sacrement de pénitence. .
Auctoritatae Ioannis Pauli PP. II Promulgatus Datum Romae, die xxv Ianuarii, anno MCMLXXXIII
Livre IV, Le Sacrement de pénitence.
Can. 959 - Dans le sacrement de pénitence, les fidèles qui confessent leurs péchés à un ministre légitime, en ont la contrition et forment le propos de s'amender, obtiennent de Dieu, par l'absolution donnée par ce même ministre, le pardon des péchés qu'ils ont commis après le baptême, et ils sont en même temps réconciliés avec l'Église qu'en péchant ils ont blessé.
Chapitre I. La célébration du Sacrement.
Can. 960 - La confession individuelle et intégrale avec l'absolution constitue l'unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d'un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l'Église; Seule une impossibilité physique ou morale excuse de cette confession, auquel cas la réconciliation peut être obtenue aussi selon d'autres modes. Can. 961 –1. L'absolution ne peut pas être donnée par mode général à plusieurs pénitents ensemble, sans confession individuelle préalable, sauf: : 1. Si un danger de mort menace et que le temps n'est pas suffisant pour que le ou les prêtres puissent entendre la confession de chacun des pénitents; 2. S'il y a une grave nécessité, c'est-à-dire si, compte tenu du nombre de pénitents, il n'y a pas assez de confesseurs disponibles pour entendre comme il le faut la confession de chacun dans un temps convenable, de sorte que les pénitents, sans qu'il y ait faute de leur part, seraient forcés d'être privés pendant longtemps de la grâce sacramentelle ou de la sainte communion; mais la nécessité n'est pas considérée comme suffisante lorsque des confesseurs ne peuvent pas être disponibles pour le seul motif du grand afflux de pénitents, tel qu'il peut se produire pour une grande fête ou un grand pèlerinage.
3. § 2. Il appartient à l'Évêque diocésain de juger si les conditions requises au § 1, n. 2 sont remplies; en tenant compte des critères établis d'un commun accord avec les autres membres de la conférence des Évêques, il peut déterminer les cas où se rencontre cette nécessité.
Can. 962 -1. Pour qu'un fidèle bénéficie validement d'une absolution sacramentelle donnée à plusieurs ensemble, il est requis non seulement qu'il y soit bien disposé, mais qu'il ait en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu, les péchés graves qu'il ne peut pas confesser ainsi actuellement.
2. Dans la mesure du possible, même à l'occasion de la réception d'une absolution générale, les fidèles seront instruits de ce qui est requis au § 1, et l'absolution générale sera précédée, même en cas de danger de mort si le temps est suffisant, d'une exhortation pour que chacun prenne soin de faire un acte de contrition.
Can. 963 - Restant sauve l'obligation dont il s'agit au can. 989, un fidèle dont les péchés graves sont remis par une absolution générale recourra à la confession individuelle le plus tôt possible et dès qu'il en a l'occasion, avant de recevoir une nouvelle absolution générale, à moins que n'intervienne une juste cause.
Can. 964 - 1. Pour entendre les confessions sacramentelles, le lieu propre est l'église ou l'oratoire.
2. En ce qui concerne le confessionnal, la conférence des Évêques établira des règles, en prévoyant toutefois qu'il y ait toujours dans un endroit bien visible des confessionnaux, munis d'une grille fixe séparant le pénitent du confesseur et dont les fidèles qui le désirent puissent librement user.
3. Les confessions ne seront pas entendues en dehors du confessionnal, à moins d'une juste cause.
Chapitre II. Le Ministre Du Sacrement De Pénitence.
Can. 965 - Seul le prêtre est le ministre du Sacrement de pénitence.
Can. 966 - 1. Pour que l'absolution des péchés soit valide, il est requis que le ministre, en plus du pouvoir d'ordre, ait la faculté de l'exercer à l'égard des fidèles à qui il donne l'absolution.
§ 2. Le prêtre peut tenir cette faculté du droit lui-même ou d'une concession de l'autorité compétente, selon le can. 969.
Can. 967 -1. Outre le Pontife Romain, les Cardinaux jouissent de plein droit de la faculté d'entendre partout les confessions des fidèles; de même les Évêques, qui peuvent user licitement partout de cette faculté, à moins que, dans un cas particulier, l'Évêque diocésain ne s'y oppose. 2. Ceux qui jouissent de la faculté d'entendre habituellement les confessions en vertu de leur office, ou par concession de l'Ordinaire du lieu de leur incardination ou du lieu où ils ont domicile, peuvent exercer partout cette faculté, à moins que, dans un cas particulier, l'Ordinaire du lieu ne s'y oppose, restant sauves les dispositions du can. 974, 2 et 3. 3. Ont de plein droit la même faculté partout à l'égard des membres de leur institut ou société et des autres personnes qui résident jour et nuit dans une de leurs maisons, ceux qui, en vertu de leur office ou par concession du Supérieur compétent, selon les cann. 968, 2 et 969, 2, jouissent de la faculté d'entendre les confessions; et ils usent licitement de cette faculté à moins que, dans un cas particulier, un Supérieur majeur ne s'y oppose en ce qui concerne ses propres sujets.
Can. 968 - 1. En vertu de leur office et chacun dans son ressort, jouissent de la faculté d'entendre les confessions: l'Ordinaire du lieu, le chanoine pénitencier, ainsi que le curé et tous ceux qui en tiennent lieu.
2. En vertu de leur office, les Supérieurs des instituts religieux cléricaux de droit pontifical ou des sociétés cléricales de vie apostolique de droit pontifical, qui ont, selon les constitutions, le pouvoir exécutif de gouvernement, jouissent de la faculté d'entendre les confessions de leurs propres sujets et des autres personnes qui résident jour et nuit dans la maison, restant sauves les dispositions du can. 630.
Can. 969 -1. L'Ordinaire du lieu est seul compétent pour conférer à tout prêtre la faculté d'entendre les confessions de tout fidèle; mais les prêtres membres d'un institut religieux n'en useront pas sans l'autorisation, au moins présumée, de leur Supérieur.
2. Le supérieur d'un institut religieux ou d'une société de vie apostolique dont il s'agit au can. 968, est compétent pour conférer à tout prêtre la faculté d'entendre les confessions de ses propre sujets et des autres personnes qui résident jour et nuit dans la maison.
Can. 970 - La faculté d'entendre les confessions ne sera concédée qu'à des prêtres qui auront été reconnus idoines par un examen, ou dont l'identité est par ailleurs établie.
Can. 971 - L'Ordinaire du lieu ne concédera pas la faculté d'entendre habituellement les confessions à un prêtre, même qui aurait domicile ou quasi-domicile dans son ressort, à moins d'avoir entendu auparavant autant que possible, l'Ordinaire de ce prêtre.
Can. 972 - La faculté d'entendre les confessions peut être concédée, par l'autorité compétente dont il s'agit au can. 969, pour un temps indéterminé ou déterminé.
Can. 973 - La faculté d'entendre habituellement les confessions sera concédée par écrit.
Can. 974 - 1. L'Ordinaire du lieu, et de même le Supérieur compétent, ne révoqueront pas la concession de la faculté d'entendre habituellement les confessions, sinon pour une cause grave.
2. Si la faculté d'entendre les confessions est révoquée par l'Ordinaire du lieu qui l'a concédée, et dont il s'agit au can. 967, le prêtre perd partout cette faculté; si elle est révoquée par un autre Ordinaire du lieu, il la perd seulement sur le territoire de celui qui l'a révoquée.
3. Tout Ordinaire du lieu qui a retiré à un prêtre la faculté d'entendre les confessions en avertira celui qui est son Ordinaire propre en vertu de l'incardination ou, s'il s'agit d'un membre d'un institut religieux, son Supérieur compétent.
4. Si la faculté d'entendre les confessions est révoquée par le propre Supérieur majeur, le prêtre perd cette faculté partout à l'égard des membres de l'institut; si elle est révoquée par un autre Supérieur compétent, il la perd seulement à l'égard de ceux qui sont soumis à la juridiction de ce Supérieur.
Can. 975 - Outre le cas de la révocation, la faculté dont il s'agit au can.967,, cesse par la perte de l'office, par l'excardination, ou encore par la perte du domicile.
Can. 976 - En cas de danger de mort, tout prêtre, même dépourvu de la faculté d'entendre les confessions, absout validement et licitement de toutes censures et de tous péchés tout pénitent, même en présence d'un prêtre approuvé.
Can. 977 - En dehors du cas de danger de mort, l'absolution du complice d'un péché contre le sixième commandement du Décalogue est invalide.
Can. 978 - 1. Que le prêtre se souvienne, en entendant les confessions, que son rôle est à la fois celui d'un juge et celui d'un médecin, et qu'il a été constitué par Dieu ministre aussi bien de la miséricorde que de la justice divine, pour veiller à l'honneur de Dieu et au salut des âmes.
2. En tant que ministre de l'Église, le confesseur, dans l'administration du sacrement, adhérera fidèlement à l'enseignement du Magistère et aux règles établies par l'autorité compétente.
Can. 979 - Que le prêtre procède avec prudence et discrétion quand il pose des questions, en tenant compte de la condition et de l'âge du pénitent, et qu'il s'abstienne de s'enquérir du nom du complice.
Can. 980 - S'il n'y a pas de doute pour le confesseur sur les dispositions du pénitent, et que celui-ci demande l'absolution, cette dernière ne sera ni refusée, ni différée.
Can. 981 - Selon la nature et le nombre des péchés, en tenant compte cependant de la condition du pénitent, le confesseur lui imposera des satisfactions salutaires et convenables; le pénitent est tenu par l'obligation de les accomplir personnellement.
Can. 982 - Qui avoue avoir dénoncé faussement à l'autorité ecclésiastique un confesseur innocent comme coupable de sollicitation au péché contre le sixième commandement du Décalogue ne sera pas absous, à moins qu'il n'ait d'abord formellement rétracté sa fausse dénonciation et qu'il soit prêt à réparer les dommages causés, s'il y en a.
Can. 983 -1. Le secret sacramentel est inviolable; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit.
§ 2. À l'obligation de garder le secret sont également tenus l'interprète, s'il y en a un, et aussi tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont eu, par la confession, connaissance des péchés.
Can. 984 -1. L'utilisation des connaissances acquises en confession qui porte préjudice au pénitent est absolument défendue au confesseur, même si tout risque d'indiscrétion est exclu. 2. Celui qui est constitué en autorité ne peut en aucune manière utiliser pour le gouvernement extérieur la connaissance de péchés acquise par une confession, à quelque moment qu'il l'ait entendue.
Can. 985 - Le maître des novices et son adjoint, le recteur du séminaire ou d'une autre institution d'éducation, n'entendront pas les confessions sacramentelles des élèves qui demeurent dans leur maison, à moins que, dans des cas particuliers, ceux-ci ne le demandent spontanément.
Can. 986 -1. Tous ceux auxquels est confiée, en vertu de leur fonction, une charge d'âmes sont tenus par l'obligation de pourvoir à ce que les confessions des fidèles qui leur sont confiés soient entendues, lorsqu'ils le demandent raisonnablement, et de leur offrir la possibilité de se confesser individuellement à des jours et heures fixes qui leur soient commodes. 2. En cas d'urgente nécessité, tout confesseur et, en cas de danger de mort, tout prêtre, est tenu par l'obligation d'entendre les confessions des fidèles.
Chapitre III. Le Pénitent.
Can. 987 - Pour bénéficier du remède salutaire du sacrement de pénitence, il faut que le fidèle soit disposé de telle manière que, en réprouvant les péchés qu'il a commis et en ayant le propos de s'amender, il se convertisse à Dieu.
Can. 988 - 1. Le fidèle est tenu par l'obligation de confesser, selon leur espèce et leur nombre, tous les péchés graves commis après le baptême, non encore directement remis par le pouvoir des clés de l'Église et non accusés en confession individuelle, dont il aura conscience après un sérieux examen de soi-même. 2. Il est recommandé aux fidèles de confesser aussi les péchés véniels.
Can. 989 - Tout fidèle parvenu à l'âge de discrétion est tenu par l'obligation de confesser fidèlement ses péchés graves au moins une fois par an.
Can. 990 - Nul ne sera empêché d'utiliser un interprète pour se confesser, en évitant toutefois les abus et scandales et restant sauves les dispositions du can. 983.
Can. 991 - Tout fidèle a la liberté de confesser ses péchés au confesseur régulièrement approuvé qu'il préfère, même s'il est d'un autre rite.
Sept cas d'excommunication " latæsententiæ " réservés au Souverain Pontife.
1.La profanation des espèces consacrées. (can. 1367),
2.La violence physique sur la personne du Souverain Pontife. (can. 1370, § 1);
3..L'absolution du complice. (can. 1378, § 1);
4.L'ordination épiscopale sans mandat pontifical. (can.1382);
5.La violation directe du secret sacramentel. (can. 1388,§ 1).
Non réservés .
6.L'apostasie, hérésie et schisme. (can. 1364, § 1)
7.L'avortement. (can. 1398).
Quatre cas d'interdit " latæ sententiæ "
1.La violence physique sur la personne d'un Évêque.
(can. 1370, §2);
2.La simulation de la Messe ou du sacrement de Pénitence. (can. 1378, § 2).
3.La fausse dénonciation de sollicitation au péché (can.1390, § 1);
4.L'attentat au Mariage par un religieux des vœux perpétuels.
(can. 1394, § 2).
Les classes de péchés.
Péché éternel.
“ Je vous le déclare, c’est la vérité. Les hommes pourront recevoir le pardon de tous leurs péchés et de toutes les paroles mauvaises qu’ils auront prononcées. Mais l’homme qui parlera contre le Saint Esprit ne recevra jamais le pardon, car il aura commis un péché éternel ” Marc 3:28,29
Péchés mortels et véniels.
L’Eglise catholique romaine reconnaît deux catégories de péchés :
1. Les péchés mortels qui sont considérés comme des offenses sérieuses contre Dieu et peut mener à la damnation éternelle. Ne pas aller à la messe, violer les dix commandements, des offenses sexuelles sont des péchés mortels.
2. Les péchés véniels qui sont de moindre importance.
Seul le prêtre peut effacer les péchés mortels ou véniels au nom de Dieu. et les péchés doivent être rachetés par la pénitence et peuvent conduire vers la punition ultime de l’enfer, dans le cas des péchés mortels ou le purgatoire dans le cas des péchés véniels La Bible ne fait pas de distinction entre péchés mortels et véniels. Il est simplement mentionné "Le salaire du péché est la mort" (Romains. 6:23,.), ou "L’homme qui a péché doit mourir" (Eze. 18:4,.). Avant la confession les fidèles invoquent le Saint Esprit afin de reconnaître les fautes et les péchés. Un examen de conscience selon les commandements de Dieu et de l’Eglise est nécessaire.

Commandements de Dieu.
1 Je suis le Seigneur ton Dieu.
2. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.

Fautes de piété, de Foi d’espérance de charité. Négligences, mépris, haine, scandale, superstition.
3. Dieu en vain tu ne jureras. Jurements, blasphemes.
4. Les dimanches tu garderas. Ne pas travailler le dimanche.
5. Tes pères et mères honoreras. Manque d’obéissance. Négliger les enfants;
6. Homicide point ne sera. Frapper, ou injurier son prochain Tu ne commettras pas de meurtre ou d’avortements, d’euthanasie, de suicide.
7. Tu ne commettras pas d’adultère. Adultère, Pensée ou lecture impie.
8. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Mensonges, calomnies, médisances, faux témoignages et parjure.
9.Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain. Luxure, pensées impies. Pas de fornication, de prostitution ou de viol.
10.Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain. Ne pas voler et respecter la propriété d’autrui. Envie de richesses, cupidité.
Commandements de l’Eglise.

1. Les Dimanches Messes entendras et les fêtes pareillement.
Manquer à la messe.
2. Tous tes péchés confesseront à tout le moins une fois l’an. Ne pas se confesser régulièrement et surtout à Pâques.
3. Ton Créateur tu recevras au moins à Pâques humblement. Communion minimale annuelle.
4. Les fêtes tu sanctifieras qui te sont de commandement. Participation obligatoire aux fêtes liturgiques.
5. Le jeune prescrit garderas et l’abstinence également. Jeune et pénitence sont réservés de nos jours pour les vendredis de carême, le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.
Les péchés capitaux. On doit confesser les sept péchés capitaux qui sont
à la source de tous les autres péchés. Les Sept péchés Capitaux.
Convoitise (Avarice), Orgueil, Luxure. (Désirs impurs), Envie, Colère, Paresse, Gourmandise.

Les péchés véniels. Il est recommandé de plus aux fidèles de confesser les péchés véniels.

La Communion.
Le rite de la messe dite par le prêtre consiste à re crucifier le Christ qui est sacrifié pour le rachat des péchés individuels.
Le pape Pie X faisait déclarer par la Congrégation du Concile dès 1905:
1. Que le plus grand désir de NS et de la Sainte Bible est que la communion des fidèles soit fréquente et quotidienne.
2. Que personne n’a le droit d’être privé pourvu qu’il s’en approche en état de grâce et avec une intention droite et pieuse.
3. Que la Communion fréquente doit être recommandé même aux enfants ayant déjà été admis une première fois à la Sainte Table.
Credo de Paul VI. 2e Concile du Vatican, 30 Juin 1968.

Communion dans les mains.
En 650 le Concile de Rouen a condamné la pratique de communion dans les mains.
Recevoir l’hostie dans la bouche ou dans la main possède de nos jours une égale légitimité. On a communié dans la main jusqu’au 9e ou 10e siècle. Dans une lettre Apostolique le pape Jean-Paul II dans l’Encyclique Dominicae Coenae 1980, devait déplorer les cas de manque de respect envers les espèces Eucharistiques depuis l’autorisé de communion dans les mains à la suite des nouveaux règlements après Vatican II. Prêtres et fidèles en sont responsables.
Des hosties ont été trouvées un peu partout. On les a même mis dans les poches et les albums de photographie. Plus révoltant on en trouvé dans les toilettes! Des hosties consacrées ont été dérobées pour le culte de Satan dans les Messes Noires. Il y a pourtant sept conditions obligatoires pour la communion dans les mains.
Le rite de la communion.
La procession pour prendre la communion doit être organisée et les consignes données aux fidèles pour la discipline.
Celui qui donne la communion le fait calmement. Il peut regarder le communiant en lui présentant l’hostie et en disant : “ Le corps du Christ. ” Le communiant doit répondre : Amen.
Le silence.
Le silence est prévu à six endroits de la Messe permettant aux fidèles de se recueillir et prier.
1.Dans la préparation pénitentielle.
2. Après les invitations" Prions le Seigneur ".
3. Après une lecture.
4. Après l’homélie.
5. Pendant la prière universelle.
6. Après la communion.
La communion des Saints.
Ignorer la communion des saints, c’est méconnaître que ceux qui sont morts dans le Christ, sont part de l’Eglise.

La durée de la Messe.


La célébration de la Messe doit procéder sans lenteur ni durée excessive, en respectant les périodes de silence pour la prière personnelle. Le célébrant doit donc organiser avec soin le temps alloué aux différentes parties de la cérémonie. Il faut une coordination parfaite avec les lecteurs et les choristes.
La Messe est faite de deux grandes parties (liturgie de la Parole, et liturgie eucharistique), introduites et conclues (rite d’ouverture et rite de conclusion.) Cette structure réclame une pause lorsqu’on passe d’un élément à un autre.
La préparation de l’Autel (apport du corporal, du purificatoire, du Missel) et la procession des dons apportés par des fidèles contribuent au passage de la liturgie de la Parole à la liturgie eucharistique.
Le Nombre de Messes.
Dans les abbayes, le nombre de Messes dites par jour étaient de 5 ou 6 par jour De nos jours, les grandes églises, avec des moyens adéquats peuvent offrir plus de 6 Messes en plusieurs langues.. Pendant la semaine Sainte l’Eglise se remplit et beaucoup de catholiques romains font au moins l’effort d’assister à une Messe le jour de Pâques. L’assistance des fidèles diminue après les fêtes pascales, parfois dramatiquement dans certaines paroisses.


L’homélie.
L’homélie forme partie de la liturgie.
“ Les fidèles sont plus attentifs quand le prêtre est un bon orateur et qu’il prêche avec conviction et compétence. On apprécie davantage une voix claire et agréable qui sait rendre les mystères de la Foi, qui sait raconter les événements de la Bible, qui sait parfois parler lentement et parfois avec des accents forts, pour souligner les fautes des hommes, les échecs. ”

Sonorisation.
La Sonorisation est délicate à manier. Elle est évidemment très utile pour que les chants soient bien entendus. Une église n’est pas une salle de spectacle ou de cinéma, la sonorisation doit pourvoir un son bien en relation avec la solennité du service.

Les Temps Liturgiques..

Dans l’Eglise Catholique Romaine, en particulier pour le “ rite latin ”, le temps liturgique commence par le 1er dimanche de l’Avent. Le sommet de ce déroulement liturgique est le jour de Pâques, jour de la Résurrection de Notre-Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ.
Les lectures sont différentes d’un jour à l’autre. Les textes sacrés qui s’étendent sur trois années, caractérise le calendrier liturgique de l’Eglise romaine.
Premier dimanche de l’Avent.
Date variable selon la date de Pâques.
2000 : 3 décembre.
“ Cette dénomination ne veut pas dire “ avant Noël ”. Le mot “ Avent ” est la transposition française du terme latin :
“ Adventus ” qui signifie “ avènement ”, la venue du Fils de Dieu en notre humanité, Jésus, pleinement Dieu, pleinement homme.
Ce temps de préparation à Noël commence à être mentionné officiellement vers le 6ème siècle pour une durée liturgique de quatre semaines, mais sans l’observance du jeûne. Il s’est étendu à toutes les Eglises locales au fur et à mesure que se faisait sentir l’influence romaine.
Il ouvre le temps liturgique et invite les chrétiens à un perpétuel renouvellement de leur vie. L’Eglise les tourne vers l’horizon ultime par l’ensemble des lectures bibliques qu’elle propose à leur méditation et à leur prière chaque dimanche et chaque jour de la semaine. ” Noël, 25 décembre.
Noël est la plus populaire des fêtes de la chrétienté. Dieu se fait homme, à Bethléem.
Nul ne sait en quelle année exacte est né Jésus, (Probablement cinq ou quatre avant notre ère.)
“ Rome célébrait au 24/25 décembre la fête du solstice d’hiver, la fête du soleil invincible. Les légionnaires consacraient cette date au culte de Mithra qu’ils avaient apporté de leurs guerres contre les Perses. Nous voyons apparaître, seulement à Rome, vers 354, une célébration de la naissance de Jésus. La comparaison de Jésus-Christ avec le soleil et la victoire de la lumière sur les ténèbres était familière aux premiers chrétiens. Elle s’étendra en Occident au 5ème et 6e siècles. ”
Noël est une fête joyeuse qui s’accompagne de nombreuses traditions : veillée familiale, gâteau en bûche de Noël qui rappelle celle qui brûlait dans la cheminée durant cette veillée, cadeaux aux enfants, folklores les plus divers selon les pays d’Amérique latine, de l’Europe du nord ou de l’Europe du Sud. Dans nos sociétés sécularisées, Noël est resté une fête de la convivialité et de la lumière. ”
Epiphanie.
Le dimanche le plus proche après le 1er janvier.
Cette fête est sans doute la plus ancienne et la plus oecuménique de ce temps liturgique.
Cette fête commémore la visite des mages, la manifestation de Jésus aux Nations.
Le Mercredi des cendres.
Début du Carême.
2000 : 8 mars.
Le Carême, quarante jours avant Pâques (“ Quadragesima ” en latin), temps de pénitence, remonte aux premiers temps de l’Eglise. Le pape saint Léon, le considère comme datant des temps apostoliques.
Cette période de pénitence s’inspire actuellement des quarante jours de Notre-Seigneur au désert, qui eux-mêmes reprenaient les quarante années de la marche des Hébreux dans le désert ; Ce qui les a libérés de tout ce dont l’Egypte les avait alourdis.
Jésus avait jeûné quarante jours ; les chrétiens pratiqueront ce jeûne. Mais comme on ne jeûnait pas le dimanche, on a ajouté vers le 8ème siècle quelques jours de plus, en commençant le mercredi avant le 1er dimanche de Carême.
Lorsque le Carême fut aussi le temps de réconciliation par la pénitence publique, on y ajouta postérieurement, l’imposition des Cendres, reprise d’un rite ancien dont il est parlé plusieurs fois dans l’Ancien Testament, en particulier dans le Livre de Jonas. (Jonas 3. 6)
Le dimanche des Rameaux et de la Passion.
Dimanche à date variable selon la date de Pâques.
Afin de faire découvrir et vivre intensément aux chrétiens, le sens profond du mystère de la Rédemption, la semaine qui précède Pâques est calquée sur les événements quotidiens qu’a vécus le Christ depuis son entrée à Jérusalem (avec les rameaux d’olivier), ses derniers enseignements aux apôtres, la Cène du Jeudi-Saint, son arrestation, sa Passion, sa mort, sa mise au tombeau.
Le Vendredi saint.
Ce vendredi qui précède Pâques est célébré comme un jour de deuil, mais aussi un jour d’espérance, celui du salut des hommes par l’offrande du Christ “ jusqu'à la mort et la mort sur une croix. ”
C’est la seule célébration dans laquelle l’Eglise catholique romaine a conservé son rituel le plus ancien : la seule par exemple à ne pas comporter de Messe. Les “ oblats ”, le pain et le vin ont été consacrés la veille, ils ont été “ présanctifiés ”.
Pâques.
Cette célébration s’ouvre, le samedi soir, par la veillée pascale.
Elle commence par la célébration de la lumière, le Christ ressuscité, “ lumière du monde ”, est alors symbolisé par le cierge pascal qui restera allumé dans le sanctuaire jusqu’au jour de la Pentecôte, jour de la naissance de l’Eglise.
Durant les deux premiers siècles, le terme de “ Pâques ” a désigné la mort de Jésus. Aux 3ème et 4e siècles, sa mort et sa résurrection. A partir du 5ème siècle, plus spécialement sa résurrection. C’est désormais un “ saint triduum ” selon saint Augustin : “ celui du Sauveur crucifié, mis au tombeau et ressuscité. ”
En 194, le pape saint Victor décide que la Pâque chrétienne sera toujours célébrée le dimanche qui suivra la Pâque juive, laquelle est célébrée à n’importe quel jour de la semaine. Après le concile de Nicée (325), il est décrété que l’Eglise célébrera Pâques le dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps. Ce qui aura pour conséquence un écart possible pouvant aller jusqu'à cinq semaines d’une année à l’autre.
Le dimanche de Pâques est le centre du cycle liturgique, le point d’aboutissement et le point de départ de tous les dimanches et de toutes les semaines de l’année. C’est le jour par excellence où le monde créé par Dieu est restauré par Jésus-Christ plus admirable encore qu’il n'a pas été créé. C’est l’assurance de notre filiation divine, de notre adoption. C’est pourquoi la liturgie baptismale est au cœur même de la nuit pascale. ”
L’Ascension.
Jeudi à date variable selon la date de Pâques.
“ Cette fête marque le dernier jour de la vie terrestre de Jésus....
L’Ascension est une fête joyeuse puisqu’elle anticipe le retour de tous les hommes vers leur Père du ciel. Ce n’est pas un départ, mais une attente qui se concrétisera par la Pentecôte : l’Ascension ne clôt pas le temps pascal. Pour cette raison, lors du concile Vatican II, l’Eglise a demandé que le cierge pascal reste allumé jusqu'à ce dimanche, reprenant ainsi les exigences des conciles et des anciens synodes depuis celui d’Elvire au début du 4ème siècle. ”
Cette fête, célébrée dès le 4ème siècle, rappelle que le Christ est “ monté ” au ciel quarante jours après sa Résurrection. Pendant cette période, il est apparu plusieurs fois à ses apôtres, en des lieux différents et dans des situations différentes : à Jérusalem comme au bord du lac de Tibériade en Galilée. ”
La Pentecôte.
Cinquante jour après Pâques.
“ Dernier jour du temps pascal, ce dimanche ouvre “ le temps ordinaire de l’Eglise, ” “ Corps mystique du Christ ” selon une expression de l’apôtre saint Paul.
La Pentecôte chrétienne célèbre la naissance du christianisme. Au feu du Sinaï correspondent les langues de feu du Cénacle, qui se posent sur chacun personnellement selon le récit du livre des Actes des Apôtres (Actes 2. 3). C’est la fête du Saint-Esprit.
Le Christ avait longuement parlé à ces apôtres de cette venue de l’Esprit-Saint : “ L’Esprit-Saint que le Père enverra en mon nom, est “ l’Esprit de Vérité ”. (Evangile selon saint Jean, chapitre 14) L’Eglise naît ce jour-là et le dynamisme reçu par les Apôtres leur fera réaliser la mission dont le Christ les a chargés : “ Allez, enseignez, baptisez. ” Les fidèles de l’Eglise reçoivent plus spécialement cette force de l’Esprit de Dieu au jour de leur Confirmation.
Assomption de la Vierge Marie.
15 août.
Toutes les célébrations du temps liturgique sont christologiques. C’est aussi la plus ancienne des grandes fêtes mariales, qui soit uniquement mariale.
Selon la croyance exprimée dès les premiers temps de l’Eglise, le corps de la Mère de Dieu (la “ Théotokos ”) ne fut pas altéré par la mort et fut même élevé au ciel par une intervention divine toute particulière : “ Ce corps très pur et sans péché n'est pas resté pas en terre ; il a été élevé vers votre trône céleste, ô! Reine et vraie Mère de Dieu. ” (Saint Jean Damascène en 749). En 1950, l’Eglise catholique romaine a reconnu cette tradition datant des premiers temps chrétiens comme étant la garantie et l’expression authentique d’un dogme de Foi. Elle a été décrétée fête d’obligation à Rome en 813. Pour la Hongrie, depuis 1038, c’est la fête nationale. Grande est la dévotion mariale dans l’Eglise catholique et dans les Eglises orientales.
La Toussaint.
1er novembre.
“ La solennité de tous les saints, qui est une célébration joyeuse, n’est pas à confondre avec la commémoration de tous les fidèles défunts, le lendemain, 2 novembre, qui est une journée d’intercession pour que tous les hommes pécheurs soient pardonnés et puissent vivre la joie de la béatitude éternelle avec Dieu Trinité. Dès les premiers siècles du christianisme le culte des saints a succédé au culte anniversaire des martyrs. A Rome, le pape Boniface IV, en 608, consacre l’ancien panthéon, temple païen, à la mémoire des martyrs en y faisant transporter leurs ossements qui sont tirés des catacombes. Le pape Grégoire IV, en une seconde dédicace, y célèbre tous les saints et le pape Grégoire VII (1073) décrète que cette fête sera fixée désormais au 1er novembre, date anniversaire de la dédicace par Grégoire IV.
Le culte des saints est très répandu dans toutes les Eglises catholiques et orthodoxes. Ils sont reconnus comme étant des exemples vivants qui, durant leur vie, ont incarné et réalisé tel ou tel appel de Dieu. Ils ont porté cette réponse jusqu'à l’héroïsme, jusqu'à donner ainsi leur vie pour le témoignage de la fidélité à Dieu et au Christ Seigneur, s’il le fallait jusqu’au Martyr. ”

La célébration des Saints dans l’année liturgique.
Sacrosanctum Concilium. Article 104
“ L’Eglise a aussi incluse dans le cycle annuel des jours qui sont retenus à la mémoire des Saints et des martyrs. Elevés à la perfection par la grâce de Dieu et ayant reçu déjà le salut éternel, ils chantent la louange de Dieu dans le paradis et nous offrent des prières. En célébrant le passage de ces Saints de la terre au ciel, l’Eglise proclame le mystère pascal qui a été accompli par les saints qui ont souffert et ont été glorifiés avec le Christ. Elle me donne en exemple aux fidèles parce qu’ils qui ont tout reçu du Père à travers le Christ. L’Eglise s’appuie sur les mérites de ces saints pour demander des faveurs divines. ”

Les Saints Patrons.
Les Saints Patrons sont choisis pour être les protecteurs de plusieurs sphères d’activité de la vie. Au quatrième siècle les Saints patrons étaient choisis parmi les apôtres et les Martyrs. Les papes ont choisi d’autres Saints patrons. Récemment ces patrons ont été aussi choisis par des groupes religieux et même des particuliers.
Les Saints Patrons sont le plus souvent choisis pour une activité ou une tendance particulière de leur propre vie. Par exemple François d’Assise aimait la nature et devient donc le patron des écologistes, François de Sales était un écrivain et c’est le Saint Patron des journalistes. Ste Claire d’Assise est le Patron de la Télévision parce qu’elle avait miraculeusement participé à une messe qui était dite très loin d’elle. Des anges sont aussi des Saints Patrons.
On prie le saint Patron pour qu’il intercède pour nous auprès de Dieu.



La Prière

. "La prière est l'élévation de l'âme vers Dieu ou la demande à Dieu des biens convenables. ” S Jean Damascène f.o.3, 24.
“ Pour moi, la prière c'est un élan du coeur, c'est un simple regard jeté vers le ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve, comme au sein de la joie.”
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus, ms. autob.C 25r.
“ Il faut se souvenir de Dieu plus souvent qu'on ne respire ”
S. Grégoire de Naz, or. theol. 1,4.
“ La Messe est la forme la plus parfaite de la prière! ” - Pape Paul VI.
Le pape Jean Paul II a redéfini les devoirs des prêtres qui doivent être consacrés à Dieu à l’image du Christ. Il doit être un homme de prière comme le Christ lui-même.
“ L’Evangile montre Jésus en prière à tous les moments importants de sa mission. Sa vie publique au baptême Il a commencé par la prière. (Lc 3 :21). Pendant qu’il prêchait et enseignait il y avait des périodes de prières. (Mc 1 :35 ; Lc 5 :16). Avant de choisir les douze il a passé la nuit en prière. (Lc 6 :12). Il a prié avant de demander une profession de foi aux Apôtres. (Lk 9 :18) ; Il a prié seul sur la montagne après le miracle de la multiplication des pains. (Mt 14 :23 ; Mc 6 :46) ; Il a prié avant d’enseigner aux Apôtres de prier (Lc 11 :1) ; Il a prié avant la Transfiguration, ayant été sur la montagne précisément pour prier.(Lc 9 :28) ; Il a prié avant de faire certains miracles.(Jn 11 :41-42) ; Il a prié au Dernier Repas pour remettre son avenir et celui de son Eglise à Dieu (Je17). A Gethsémani, il a offert au Père sa douleur. (Mc5 :35-39 .), Sur la Croix il a invoqué Dieu dans son angoisse (Mt 27 :46), son abandon et son éspérance (Lc 23 : 46). Il a donc toujours prié. ”

La prière dans la vie.
“ La prière n’est pas d’abord un idéal à atteindre, un devoir à accomplir au sens d’une oeuvre à faire, mais plutôt un rythme à vivre, à travers les moments symboliques de notre relation à Dieu tout entière: quelle serait la réalité de celle-ci pour nous, si elle ne s’exprimait pas de notre côté par du temps passé, une parole, des gestes?.
La prière est au fond un rythme d’alliance, qui s’exprime plus librement notre adhésion à Dieu en toutes choses et qui, ce faisant, nous invite à la vivre davantage. L’acte de la prière jaillit de notre relation vivante à Dieu, il l’exprime et la vivifie en nous aidant à renouveler la découverte de sa présence en toutes circonstances, et en nous renvoyant à une recherche inventive de l’adhésion à “ sa volonté ” .
Daniel Desouches (Jésuite).
Les trois expressions majeures de la vie de prière sont:
1. La prière vocale.
2. La méditation.
3. L'oraison.
Un trait fondamental leur est commun: le recueillement du cœur.
1. La prière vocale
“ Que notre prière soit entendue dépend, non de la qualité des paroles, mais de la ferveur de nos âmes.”.
S Jean Chrysotome, esc.2-2.Cf. Mt11, 25-26.
La prière vocale est par excellence, la prière des foules.
2. La méditation.
La méditation est surtout une recherche.
Elle met en oeuvre la pensée, l'imagination, l'émotion et le désir.
La prière chrétienne s'applique de préférence à méditer “ les mystères du Christ ”, ou le Rosaire.
Il faut tendre vers la connaissance d'amour du Seigneur, à l'union avec Lui.
Voici quelques exemples de méditations:
St. Bernard.
“ En entrant en moi, le divin Epoux ne fait pas sentir sa venue par des signes extérieurs, par le bruit de sa voix et de ses pas; ce n’est pas à ses mouvements, ce n’est pas par mes sens que je reconnais sa présence, c’est au mouvement de mon coeur. Ainsi l’âme qui contemple le Verbe sent à la fois sa présence et son action sanctificatrice. ”
Bossuet.
“ L’âme quittant donc le raisonnement, se sert d’une douce contemplation qui la tient paisible, attentive et susceptible des opérations et impressions divines que le Saint-Esprit lui communique: elle fait peu et reçoit beaucoup.”
Saint Jean de la Croix.
“ O très doux amour de Dieu, que vous êtes mal connu !. Celui qui trouvera vos veines trouvera la paix.
Faites le vide dans votre esprit et dégagez-le de tout objet créé: vous marcherez alors éclairé de la lumière de Dieu, car Dieu n’est pas semblable aux créatures. ”
Jean IV.
“ Le regard par lequel je le contemple est le regard même par lequel il me contemple.”
Maître Eckhart
“ Dieu est esprit et ceux qui adorent doivent adorer en esprit et en vérité. ”
3 L'Oraison
“ L'oraison mentale n'est à mon avis qu'un commerce intime d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. ” Ste Thérèse de l'Enfant Jésus.
On ne peut pas toujours méditer, on peut toujours entrer en oraison. L'oraison est un don, une grâce; elle ne peut être accueillie q'avec humilité et la pauvreté.
L'oraison est une relation d'alliance établie par Dieu au fond de notre être. L'oraison est une communion.
L'oraison est “ écoute de la parole de Dieu ”.L'oraison est silence. L'oraison est la prière de l'enfant de Dieu.

La prière dans la Bible.
1. L’Ancien Testament

Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur, ô Seigneur, mon Dieu. Ecoute le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui!
1 Rois 8:28.
Ecoute depuis le ciel, la demeure où tu habites, ecoute leur prière et leur supplication et fais triompher leur droit.
1 Rois 8:49.
Dès que Salomon eut fini d’adresser au Seigneur, toute cette prière, et cette supplication, il se releva de devant l’autel du seigneur où il s’était agenouillé et, les mains tendues vers le ciel, debout, il bénit l’assemblée d’Israel à haute voix, disant “ Béni soit le Seigneur. .
1 Rois 8:54.
Le Seigneur lui dit “ J’ai entendu la prière et la supplication que tu m’as adressées.
1 Rois 9:3 2.
Ecoute depuis le ciel, sa prière et sa supplication et fais triompher son droit.
Chroniques 6:35.
Puis les prêtres lévites se levèrent et bénirent le peuple: leur voix fut entendue et leur prière parvint aux cieux, le séjour de sa sainteté.
2 Chroniques 30:27.
Pourtant, il n’y avait pas de violence dans mes mains et ma prière était pure.
Job 16:17.
Quand j’appelle réponds-moi, Dieu, ma justice!
Dans ma détresse tu m’as soulagé ;
par pitié, écoute ma prière.
Psaume 4:2.
Le Seigneur a entendu ma supplication,
le Seigneur accueille ma prière.
Psaume 6:10.
Justice, Seigneur! Ecoute,
sois attentif à ma plainte;
prête l’oreille à ma prière
qui ne vient pas de lèvres trompeuses.
Psaume 17:1.
Seigneur Dieu, le tout puissant
jusqu’a quand t’enflammer contre les prières de ton peuple
Psaume 80:5.
Mais moi, je crie vers toi Seigneur ! ma prière est déjà devant toi .
Psaume 88:13.
Quand il se tournera vers la prière des spoliés et cessera de les repousser.
Psaume 102:17.
Que ma prière soit l’encens placé devant toi, et mes mains levées l’offrande du soir.
Psaume 141:2.
Le sacrifice des méchants est en horreur au Seigneur il se complaît à la prière des hommes droits.
Proverbes 15:8.
Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu en quête de prière et de supplication avec jeûne, sac et cendre, Je priai le Seigneur mon Dieu.
Daniel 9:3.

2. Le Nouveau testament
Mais c’est par la prière et le jeune seulement, qu’on peut faire ce genre d’esprit.
Mt. 17:21.
Les Ecriture déclarent, " Ma maison sera appelée une maison de prière . mais vous vous en faites une caverne de voleurs.
Mt. 21:13.
Si vous croyez vous recevrez tout ce que vous demanderez dans la prière
Mt. 21:22.
Malheur à vous, maître s de la loi des Pharisiens, hypocrites! Vous prenez aux veuves tout ce qu’elles possèdent et , en même temps, vous faites de longues prières pour paraître bons . C’est pourquoi vous recevrez une punition d’autant plus grande.
Mt. 23:14.
Mais l’ange lui dit: "N’aie pas peur Zacharie,
car Dieu a entendu ta prière , Elizabeth ta femme te donnera un fils que tu nommeras Jean. ”
Lc 1:13.
En ce temps là, Jésus monta sur une colline pour prier et y passa toute la nuit à prier Dieu
Lc 6:12.
Après avoir prié, il se leva, revint vers les disciples et les trouva endormis de tristesse.
Lc 22:45.
Il leur dit “ Pourquoi dormez-vous? Levez vous et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation
Lc 22:46.
Tous ensemble, ils se réunissaient régulièrement pour prier avec les femmes, avec Marie, la Mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.
Ac1:14.
Pierre et Jean montaient au temple pour la prière de trois heures
Ac 3:1.
Nous pourrons ainsi continuer à donner tout notre temps à la prière et à la tache de la prédication.
Ac 6:4.
Pierre était donc gardé dans la prison, mais les membres de l’Eglise priaient Dieu pour lui avec ardeur
Ac 12:5.
Soyez joyeux à cause de votre espérance, soyez patient dans les souffrances, priez avec fidélité
Rom 12:12.
Faites tout cela dans la prière, en demandant à Dieu son aide. Priez en toute occasion, en étant dirigés par l’Esprit. A cet effet soyez vigilants et continuellement fidèles. Priez pour tous les membres du peuple de Dieu.
Ephésiens 6:18.
Priez aussi pour moi, afin que Dieu me donne les mots justes quand je vais parler, et que je m’exprime avec assurance pour faire connaître la Bonne Nouvelle.
Eph 6:19.
Toutes les fois que je prie pour vous je prie avec joie.
Phis 1:4.
Car je sais que cela aboutira à mon salut grâce à votre prière et à l’Esprit de Jésus Christ
Phi1:19.
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication, accompagnées de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu
Ph 4:6.
Tenez-vous à la prière, qu’elle vous garde sur le qui-vive dans l’action de grâce. En même temps priez aussi pour nous : que Dieu ouvre une porte pour nos prédication Col 4:2.
En effet, la parole de Dieu et la prière le sanctifient.
1.Tim 4:5.
L’un de vous souffre-t-il? Qu’il prie. Est-il Joyeux? Qu’il chante des cantiques. L’un de vous est-il malade, qu’il fasse appeler les anciens de l’Eglise et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile . au nom du Seigneur.
Jacques 5:13-14.
La prière de la loi sauvera le patient, le Seigneur le relèvera et s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.
Confessez-vous donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La requête d’un juste agis avec beaucoup de force
Jacques 5:15-16.
Elie était un homme semblable à nous; il pria avec ferveur pour qu’il ne plût pas et il ne plût pas sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, le ciel donna de la pluie, la terre produisit son fruit.
Jacques 5:17.
La fin de toutes choses est proche. Montrez-donc de la sagesse et soyez sobres afin de pouvoir prier. Ayez avant tout un amour constant les uns pour les autres.
1. Pierre 4:7.

Enseignement au sujet de la prière.

“ Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, ils aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des rues pour que tout le monde les voie. Je vous le déclare, c’est la vérité, ils ont déjà leur récompense .
Mais toi, lorsque tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est là, dans cet endroit secret; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret te récompensera.
Quand vous priez, ne prononcez pas un grand nombre de paroles, comme font les païens. Ils s’imaginent que Dieu les écouteras s’ils parlent beaucoup. Ne les imitez pas car votre Père sait déjà ce que vous avez besoin avant que vous ne lui demandiez.
Vois comment vous devez prier :

La prière du Seigneur.

Notre Père qui es aux cieux,
Que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux
qui nous ont offensés, et ne nous souumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal. ”

L'usage liturgique a conclu la prière du
Seigneur par une doxologie.
“ Car c'est à toi qu'appartient le
règne, la puissance et la gloire.
Pour les siècles des siècles. ”.
Mt, 6, 9-13
“ Et moi, je vous dis: demandez et vous recevrez; cherchez et vous trouverez,
Frappez et on vous ouvrira la porte.
Car tout homme qui demande reçoit, celui qui cherche trouve et on ouvre la porte à celui qui frappe. Lc 11:9-10
La Quête Avant l’autofinancement de l’Eglise par les fidèles, les dépenses étaient encourues au moyen des revenus, des dons et des quêtes Jusqu’à tout récemment, la quête a été la source principale de revenus dans beaucoup de paroisses.
Les anciennes coutumes.
“ La portion congrue ” était dans le passé, la pension annuelle que le gros décimateur payait au curé pour sa subsistance. Le gros décimateur était le patron du curé ; celui à qui revenait toutes les recettes et bénéfices.
Le titulaire d’une paroisse ne s’occupait pas toujours, alors, de ses ouailles. C’était le plus souvent un dignitaire, haut placé, bien connu dans le monde.
Il employait un prêtre subalterne pour sur qui il déchargeait les affaires courantes de la foi, offices et menus Sacrements, pendant que lui-même vaquait à des occupations moins pieuses et plus agréables.
Il récoltait scrupuleusement la dîme (un dixième de la récolte des paysans), et il remettait une petite part, guère suffisante à son modeste subalterne, qui se promenait avec sa soutane râpée. A la révolution plusieurs de ces pauvres prêtres, se sont désolidarisé des prélats et ont épousé la cause révolutionnaire. Le dévolu était un terme de droit qui voulait dire un bénéfice dévolu au pape par suite de l’incapacité ou l’indignité du possesseur. On jette son dévolu, par exemple en faisant destituer un collègue en le dénonçant au pape, pour cause professionnelle, par exemple, le trafic de choses saintes et les pots de vin.
Les finances du Vatican.
Le Saint Siège possédait un patrimoine considérable en Italie avant la prise par confiscation par Rome de ses biens en 1870. Le Vatican allait dépendre en grande partie du “ denier de Saint Pierre ”,une contribution des catholiques envoyé annuellement par tous les diocèses.
En 1929 Mussolini négocie avec le Cardinal Gaspari secrétaire d’état de Pie XI un dédommagement totalisant environ deux millions de lires par les accords de Latran. Cet argent aurait été investi dans l’immobilier et les banques.
Chaque année une quête spéciale va au Vatican. C'est le denier du pape. Cette pratique continue de nos jours.
De plus, chaque troisième dimanche d’octobre, l’argent des quêtes se verse dans un fond spécial pour les missions. Le diocèse de Port Louis, Maurice, par exemple, verse une somme de 5000 dollars au Vatican chaque année. Les diocèses les plus riches contribuent davantage Les frais sont parfois considérables. Le Concile Vatican II pour prendre un exemple a coûté 6 milliards de lires. Le capital considérable du Vatican constitué de trésors archéologiques est improductif. De plus des placements désastreux de l’Archevêque Marcinkus, gestionnaire de la banque du Vatican dans les années 70 ont considérablement affaibli les finances du Vatican, qui a été depuis, contraint à faire face à des difficultés financières. La situation s’est assainie et le budget est de nos jours équilibrés.
Les dons collectes et offrandes diverses des chrétiens servent à des missions et des projets pastoraux à travers les organisations du Vatican.
Liste annotée des compositeurs de musique religieuse à travers les siècles.

Agostini Paolo, (1583-1628).
Organiste Italien à Rome. Il a composé la musique d’Église pour choeurs.

Allegri Gregorio, (1582-1652 ).
Compositeur et prêtre italien. Son Miserere en neuf parties est interprété chaque année pendant la Semaine Sainte à la chapelle Sixtine, à Rome.

Alfonso El Salvio.(Le Sage), (1221-1284).
Roi de Castille. Cet espagnol doué, a collectionné environ 400 cantiques dédiées à la Sainte Vierge Marie.

Alkan Charles Henri Valentin, (1813-1888).
Compositeur et pianiste français. Il a été admis au conservatoire de Paris à six ans. Il était un ami de Chopin, Listz et Georges Sand. Il est mort écrasé par un corps de bibliothèque pendant qu'il tentait de recouvrir un volume du Talmud.

Ambroise Saint, (340-397).
Evêque de Milan. Il a introduit dans l’Eglise le chant antiphonal ( groupe de chanteurs en alternance) de la Syrie.

Annimuccia Giovani, (1500-1571).
Compositeur Italien à Saint Pierre de Rome. Il était l’ami de Saint Philippe Neri, fondateur de l’Oratorio, et composa pour lui l’Oratorio Laudi Spiritiale, et d’autres oeuvres religieuses.

Arensky Anton Stepanovitch, (1861-1906).
Compositeur russe qui étudia sous Rimsky-Korsakov. Il a écrit des cantates et autres musiques religieuses.

Baccusi Ipolito, (1545-1609).
Compositeur italien de Messes et de motets.

Bach Jean-Sébastien, (1685-1750).
Compositeur allemand de Thuringie. Le plus grand génie musical de tous les temps. De son vivant il eut une grande réputation comme organiste. Sa musique d’Eglise est très étendue, comprenant des Magnificat, les Passions de St Jean et St Mathieu, l’Oratorio de Noël, la Messe en SI, quatre autres Messes, 198 cantates et 6 motets.

Bach Carll Philipp Emmanuel, (1545-1588).
Fils de Jean Sébastien Bach . Il est l’auteur de deux Oratorios :La Ressurection et l’Ascension.

Bach Jean Christophe Friederick, (1732-1795).
Fils de Jean Sébasien Bach. Auteur d’Oratorios.

Bach Jean Christian. (1735-1782).
Fils de Jean Sébastien Bach. Organiste à la cathédrale de Milan. Il émigra à Londres. Il est l’auteur d’Oriatorios. Mozart était impressionné par le ‘Bach de Londres.’

Beethoven Luwig van, (1770-1827).
Compositeur allemand. Un des plus grands compositeurs connu.
Auteur de 2 Messes dont le Missa Solemnis et un Oratorio, Le Christ au mont des Oliviers.

Benevoli Orazio, (1605-1672).
Compositeur italien. Il a composé des musiques pour plusieurs choeurs; et une grande Messe dédiée à la Cathédrale de Salsbourg.

Berlioz Louis Hector, (1803-1869).
Compositeur français. Ses oeuvres de musique religieuse comprennent: La Messe de Requiem. L’enfance du Christ. Le Te Deum.

Binchois Gilles(1400-1460)
Compositur flamand Soldat puis prêtre. Compositeur de chants religieux.

Blow John, (1649-1708).
Compositeur et organiste anglais. Il a été organiste à Westminster Abbey de 1668-1679. Purcell a été son élève.

Boyce William, (1711-1779).
Compositeur et organiste anglais, élève de Greene. Auteur d'odes et de cantates. En collaboration avec Greene, il a
écrit 3 volumes de musique religieuse 'Cathedral Music.

Britten Edward Benjamin, (1913-77).
Compositeurs anglais d'opéras mais aussi de musiques chorales et des cantates. Auteur de Hymne à Ste Cécile, Cantate Misericordium et le War Requiem.

Bruckner Anton, (1824-1896).
Compositeur autrichien. Il a composé des Messes et un Te Deum.

Busnois Antoine( 1492
Compositeur flamand de musique d’Eglise.

Buxtehude Dietrich, (1637-1707).
Compositeur et organiste danois. J S Bach avait 19 ans quand il a parcouru 200 milles à pied pour entendre Buxtehude jouer de la musique d'orgue. Bach devait être influencé par Buxtéhude.
Il a composé de la musique d'orgue et des cantates.

Byrd William, (1543-1623).
Compositeur et organiste anglais. En dépit de sa nomination à la Chapelle Royale d'Elizabeth 1er, il demeura catholique romain. Un des grands maîtres de la polyphonie du 16esiècle. Il a composé des Messes.

Cabanelles Jean, (1644-1712).
Compositeur espagnol de musique d’orgue. Il était organiste à la cathédrale de Valence.

Caldara Antonio, (1670-1736).
Compositeur italien. Il a composé des Oratorios, des Messes et un Crucifixus en 16 parties.

Campa André, (1660-1744).
Compositeur français, maître de chapelle à Toulon, Arles, Toulouse et Notre Dame de Paris (1694). Il a écrit de belles oeuvres de musique religieuse.

Carissimi Giacommo, (1605-1674).
Compositeur italien de musique religieuse à Rome Il fut un des premiers à écrire les grands oratorios.

Cazzati Maurizio, (1620-1677).
Auteur d’oeuvres vocales religieuses.

Charpentier Marc Antoine, (1634-1704).
Compositeur français.Elève de Carissimi à Rome. Directeur de musique à la Sainte Chapelle, il acomposé plusieurs oratorios et d’autres musiques religieuses.

Chérubini Luigi Mana Salvatore, (1760-1842)
Compositeur italien naturalisé français.
Chérubini fut admiré par Beethoven, Berlioz pourtant ne l'aimait pas. Compositeur d’un Requiem.et la Messe du Sacre.

Clarke Jeremiah, (1673-1707).
Compositeur et organiste anglais, élève de Blow. Organiste à St Paul.

Clemens non papa Jacobus, (1510-1557).
Compositeur flamand de Messes polyphoniques.

Corette Michel, (1709-1795).
Organiste français, compositeur de musique religieuse.

Couperin François, (1668-1733).
Compositeur français Grand maître de Clavecin de son époque. Il a composé de la musique religieuse.

Croft William, (1678-1727).
Compositeur et organiste anglais à Westminster Abbey. Il est l’auteur de Musica Sacra et de l’hymne St Anne. On joue encore ses compositions pour les enterrements.

Crotch Williams, (1775-1847).
Compositeur et organiste anglais. Enfant prodige, il joua de l’orgue à 4 ans. Professeur à Oxford. il a composé des Oratorios.

Czerny Karl, (1791-1857).
Compositeur autrichien . Il était un élève de Beethoven et enseigna plus tard à Listz. Il est l’auteur de musique religieuse.

Daquin Louis Claude, (1694-1792).
Organiste français,auteur de Nouveaux livres de Noels pour orgue et clavecin.

Davies, Henry, Walford, ('1869-1941) Organiste et compositeur Anglais. Il était choriste à la chapelle du Chateau de Windsor. Il devint directeur de musique de la Royal Air Force, en 1917. Son 'Solemn melody' pour orgues et cordes a été écrit pour la célébration du tricentenaire de Milton au Bow Church en 1908.

Donato Baldassare, (1530-1604).
Organiste italien de Venise. Il a publié un volume de motets.

Draghi, Antonio, (1635-1700).
Compositeur italien au service de la cour Impériale de Vienne. Très prlifique, il a composé un grand nombre d’Oratorios.

Dufray Guillaume, (1400-1474).
Compositeur flamand Il était prètre à Bologne. Dufray était le plus important compositeur de son temps pour la musique religieuse.

Dunstable John, .( 1453).
Mathématicien et musicien anglais, Il a écrit principalement de la musique religieuse.(médiévale).

Dupré Marcel, (1886-1871). Organiste français, ,virtuose depuis son jeune age. Il obtint de nombreux prix au Concervatoire de Paris. Il succéda à Widor, à St. Sulpice.

Duruflé Maurice,(1902- ).
Compositeur et organiste français. Elève de Dukas. Brillant interprète, il a écrit un Requiem.

Dvorak Anton, 1841-1904).
Compositeur tcheque, fils d’un boucher qui est devenu directeur du Conservatoire de Pragues. Auteur d’un Stabat Mater et la Messe en ré, ainsi qu’un Requiem et un Te Deum.

Eberlin J. E., (1702-1762).
Compositeur et organiste à Salsbourg. Il a composé plusieurs Messes.

Elsner Joseph Xavier, (1769-1784).
Compositeur polonais. Il a eu Chopin comme élève. Auteur de musique religieuse.

Fasch Johan Fredrich, ( 1688-1758).
Compositeur et organiste allemand. Auteur de cantates et de Messes.

Fauré Gabriel Urbain, (1845-1920).
Compositeur et organiste français. Maître de chapelle à la Madeleine. Il a composé une Messe de Requiem.

Fevin Antoine de, ( -1512).
Compositeur français. Auteur de Messes.

Finck Heinrich, (1445-1527).
Compositeur allemand de Messes et de motets

Franck César Auguste, (1822-1890).
Compositeur et organiste belge. Il a été maître d’orgue au Conservatoire de Paris en 1872. Il a composé des oratorios et la Messe à trois voix.

Frescobaldi Girolimo, (1583-1643).
Organiste et compositeur italien. Organiste à St Pierre de Rome de 1608-1628. Un des plus grands organistes de son temps.

Fux Johan Joseph, (1660-1741).
Composireur autrichien très prolifique. Il a composé 10 oratorios et plusieurs autres oeuvres religieuses.

Gabrielli Andrea, (1515-86).
Compositeur Italien et organiste à St. Marc .Elève de Willaert. Auteur de madrigales et de Messes.

Gabrielli Giovani, (1557-1612).
Neveu et élève d'Andrea. Organiste de St Marc, Venise. Il a été le maître de Schutz. Il a composé de la musique d'orgue.

Gastoldi Giovanni Giacomo, (1556-1622).
Compositeur italien de musique religieuse.

Gésualdo Carlo, (1560-1613).
Compositeur Italien, fils d'un prince. Il a assassiné sa femme pour infidélité. Auteur de madrigales et de motets.

Gibbons Orlando, (1583-1625).
Compositeur et organiste, le plus connu d'une grande famille de musiciens. Il était Choriste à Cambridge et organiste à la Chapelle Royale et à Westminster Abbey.
Gibbons était un des plus grands musiciens anglais de son temps ; Purcell croyait même qu'il était le plus grand musicien de l'histoire. Il a écrit beaucoup d'oeuvres d'orgue.

Giordani Guiseppe, (1753-1798).
Compositeur italien d’oratorios et autres musiques religieuses.

Gombert Nicholas, (1500-1560).
Compositeur flamand au service de l’empereur Charles V. Il a composé 10 Messes , 8 Magnificats et 160 Motets.

Gossec François Joseph, (1734-1829)..
Compositeur belge d’oratorios et une Messe des morts.

Gounod Charles François, (1818-1893).
Compositeur fancçais. Il a étudié au conservatoire de Paris avant d’étudier la théologie. Il a cependant décidé de ne pas se faire prêtre. Gounod a composé des oeuvres religieuses : Neuf Messes, dont la Messe solennelle, trois requiems, le Stabat Mater, un Te Deum, et des motets.

Grandi Alexandro, (1630 ) Compositeur italien de musique d’Eglise. Un des plus célèbres compositeurs de cantates et de musique religieuse de son temps.

Grechaninor Alexandre Tichonovild,(1864-1956).
Compositeur russe . Il a étudié sous Rimsky Korsakov. Compositeur de Missa Oecumenica, d’autres Messes et des motets.

Greene Maurice, (1695-1755).
Compositeur et organiste anglais. Il a été choriste à la cathédrale St.Paul et un ami de Handel. Auteur de 40 hymnes et d’oratorios.

Guerrev Francisco, ( 1528-1599).
Compositeur espagnol de plusieurs oeuvres religieuses à la cathédrale de Séville.

Guglielmi Pietro, (1728-1821).
Compositeut italien de Naples et St Pierre de Rome. Il est l’auteur de 9 oratorios et des motets.

Gyrowetz Adabert, 1769-1850).
Compositeur bohémien. Prolifique, il a composé 19 messes et des cantates.

Habern Franz Xavier, (1840-1910).
Prêtre allemand et organiste. Historien de musique religieuse des 15e au 17e siècles.

Handel George Frederic, (1685-1759).
Célèbre compositeur allemand, établi en Angleterre.
Ses oeuvres religieuses comprennent 3 Oratorios, un Te Deum et des Hymnes.

Handl Jacob, 1550-1591).
Compositeur autrichien, Maître de Chapelle d'Olmutz. Il a composé 19 Messes et plusieurs motets.

Haydn Franz Joseph, (1732-1809).
Compositeur autrichien. Parmi ses oeuvres religieuses : 8 Oratorios, 12 Messes et un Stabat Mater.

Haydn Johan Michel, (1537-1806).
Compositeur autrichien, frére de Joseph.Choriste à Vienne. Très prolifique, il a composé 24 Messes , 2 Reqiems et des Oratorios.


Isaac Heinrich (1450-1517).
Compositeur hollandais. Auteur de plusieurs Messes. Son oeuvre principale est Choralis constantine.

Jachet de Mante, ( -1559).
Compositeur français de Messes.

Jomelli Nicholas, (1714-1775).
Compositeur italien de Messes de la Passion et d’un Miserere.

Josquin des Près, (1440-1521 ).
Compositeur flamand, le plus célèbre de son temps. Il a été chanteur à la cathédrale de Milan. Il a composé 30 Messes et plus de 50 motets. IL y a beaucoup de sentiment dans sa musique de l'ère Renaissance, qui se différencie du moyen âge.

Keiser Reinhart, ( 1679-1739).
Compositeur allemand . Auteur de Passions et d’Oratorios.

Kerbe Jacob van, (1532-1591).
Compositeur flamand de musique polyphonique dont des Messes.

Kodaly Zoltan, (1882-1967).
Compositeur hongrois ,attaché à l’Université de Budapest. Oeuvres corales religieuses, dont un Te Deum et Missa Brevis.

Lalande Michel Richard de, (1657-1726).
Le plus connu compositeur français de musique religieuse de son temps. Il a composé pour Louis XIV, 42 motets pour choeurs et instruments.

Lassus Roland de, (1532-1594 ).
Compositeur hollandais, le plus célèbre contemporain de Palestrina.
Compositeur de Messes, de motets, magnificats, passions, psaumes.

Lefébure Willy Louis James Alfred, (1657-1726)..
Organiste et compositeur français. Il a joué de l’orgue à 8 ans. Il est devenu l’organiste de la Madeleine et de St. Sulpice. Compositeur d’orgue et d’harmonium pour l’Eglise.

Legrenzi Giovanni, (1626-1690).
Compositeur italien d’Oratorios etde Cantates.

Leo Leonardo, (1694-1711)
Compositeur italien.Pergolèse était son élève. Auteur d’oratorios, de messes et de motets.

Leone, (1560-1627).
Compositeur Italien de messes, magnificats et de psaumes.

Ligeti Georgi, (1923 - ).
Compositeur Hongrois. Il a composé un requiem original.

Lorenzani Paolo, 1640-1713);
Compositeur italien Il a composé un magnificat et des cantates

Liszt Ferencz ou Franz, (1871-1886).
Célèbre compositeur hongrois.
Il a composé 2 Oratorios et une Messe de couronnement hongrois.

Lloyd John, ( -1523).
Compositeur anglais d’une Messe.

Lotti Antonio, 1667-1740).
Compositeur italien. Choriste à la cathédrale St.Marc. Il a composé des Oratorios, des reqiems, un miserere et des cantates.

Lowe Edwards, (1610-1682).
Organiste anglais à Oxford. Compositeur d’hymnes.

Lully Jean-Baptiste, (1632-1687(.
Compositeur français d’origine italienne. Collaborateur de Molière. Il créa la musique de cour de Louis XIV.
Il mourut de septicémie après qu’il fut blessé au pied avec son bâton en dirigeant un Te Deum.

Marbecke John, (1510-1585).
Organiste anglais Compositeur d’une messe et des motets.

Marchand Linus, (1669-1732).
Organiste français. Il a écrit de la musique d’orgue.

Machaut Guillaume de, (1300-1377).
Compositeur et poète français. célèbre au 14e siècle. Il a été le compositeur de la première partition complète de l’Ordinaire d’une Messe.

Martini Giovani Batista, (1706-1784).
Un prêtre Italien. Son élève a été Sarti.
Martini est considéré comme le savant musicien le plus renommé de son temps. Il a éte le conseiller de
Mozart et de J.S. Bach.

Mercadante Guiseppe, 1795-1870).
Compositeur italien qui est devenuaveugle. Il a composé 21 Messes.

Merulio Claudio, (1533-1604).
Organiste et compositeur italien. Il a composé 4 Messes.

Messiaen Olivier EugèneProsperCharles, (1908- ).
Compositeur et organiste français. Il s’est servi de la nature comme symbôle de la divinité. Auteur de Vingt Regards Sur l’Enfant Jésus en 14 mouvements. et aussi, la Nativité du Seigneur, une série de 9 méditations considérée comme un chef- d’oeuvre.

Monte Philippe de, (1521-1603).
Compositeur flamand de Messes et beaucoup de motets.

Monteverdi, Claudio Giovani Antonio.(1567-1643)
Compositeur italien. Il se fit prêtre en 1632. Il a composé 3 Messes, des magnificats,12 opéras et des ballets. On pense qu'il a été le créateur de la musique moderne.

Mozart Woulfgang Amadeus, (1756-91).
Célèbre compositeur autrichien.. Il a été un compositeur doué et très prolifique. Sa musique religieuse comprend 18 Messes, 4 litanies, le Requiem (K 626).

Neukomm Sigismond Chevalier de, (1778-1858).
Compositeur autrichien de Messes et d’oratorios, et d’un Requiem pour Louis XVI.

Obrecht Jacob, (1450-1505).
Compositeur flamand de 24 messes et de 22 motets.

Ockenheim Johanes, (1430-1495).
Compositeur flamand. Il était choriste à la cathédrale d ’Anvers. Il a composé 16 messes et des motets.

Palestrina Giovanni Perluigi da, (1525-1594).
Compositeur italien qui prit son nom de sa ville où il est né, Palestrina, près de Rome. Maître de la polyphonie et de la dyssonance, très rythmée. Il a composé plusieurs Messes et de la musiques d'Église.

Paschelbel Johann, (1653-1706).
Organiste et compositeur allemand. Il était un ami du père de Bach. Il a composé un magnificat des motets et des cantates.

Pergolese Giovanni Baptista, (1710-1736).
Compositeur italien .Son renom comme musicien d'Église a été fondé sur son 'Stabat mater'. Il est mort à 26 ans de tuberculose, sans avoir pu atteindre son potentiel de créativité musicale.

Perosi Lorenzo, (1872-1956).
Compositeur italien. Maitre de Chapelle à St. Marc. Il a été ordonné prêtre à la Chapelle Sixtine.et a composé des Messes et des cantates.

Perotin (Perotinus Magnus), (vers 1200).
Compositeur italien. Il a travaillé à Notre Dame de Paris et a composé de la musique d’orgue.

Pistocchi Francesco Antonio, (1359-1726).
Compositeur sicilien auteur de cantates et d’oratorios.

Porpora Nicollo Antonio, (1686-1757).
Compositeur italien, professeur de Chant. Haydn était son élève. Il a composé des oratorios et des cantates.

Pizzetti Ildebrando, (1950-1968).
Compositeur Italien .Connu pour des oeuvres de nature dramatique ou religieuse en polyphonie..

Pretorius Hyrionymnus, 1560-1629).
Organiste et compositeur allemand. Compositeur de Messes et de 16 motets.

Pretorius Michael, (1571-1621).
Compositeur allemand de Magnificats, Kyries et Glorias.


Purcell Henry, (1659-1695).
Compositeur et organiste anglais. Il a été organiste à Westminster Abbey. Il est considéré comme le compositeur anglais le plus original et talentueux de son temps. Il a composé plusieurs hymnes.

Raimondi Pietro, (1786-1853).
Compositeur italien. Il a composé 8 oratorios, des Messes et un requiem.

Ravanello Oreste, (1871-1938).
Organiste italien à St Marc Venise. Auteur de Messes et autre oeuvre religieuses.

Regis Johanes, (1430-1485).
Compositeur flamand de Messes et de motets.

Reutter Johan Adam Karl Georg, (1708-1772).
Compositeur autrichien. Très prolifique il a composépas moins de 80 Messes, 6 hymnes et 120 motets.

Richter Franz Xavier, (1709-1789).
Compositeur moravien. Il acomposé 28 Messes et 2 Requiems.

Rore Ciprano de (1516_1565).
Compositeur flamand. Grand maître de la polyphonie, il a composé des Messes et des motets.

Roseingrave Thomas, (1690-1766).
Organiste et compositeur anglais. Ami de Domenico Scarlatti. Il a composé de la musique religieuse.

Roman Johan Helmich, (1694-1758).
Compositeur suédois. Influencé par Handel, il a composé des messes des motets et des psaumes.


Rowley Alec, (1892-1958).
Compositeur pianiste et organiste anglais. Il a composé quelques oeuvres chorales.

Ruffo Vincenzo, (1510-1587).
Compositeur italien. Il a composé des Messes des motets, des Magnificats en confirmité avec les décrets du Concile de Trente.

Salieri Antonio, (1750-1825).
Compositeur italien. Il avait Beethoven, Schubert et Liszt parmi ses élèves. Parmi ses oeuvres, 4 Oratorios, des Messes une Passion un Requiem et des motets.

Samartini Giovanni Baptista, (1688-1775).
Compositeur et organiste italien ; Gluck était son élève. Prolifique, il a composé plusieurs Messes et des motets.

Sarro Domenico, (1678-1744).
Compositeur italien d’oratorios, de cantates et de messes.

Sarti Guisseppe, ( 1729-1802).
Compositeur italien. Il a composé un Oratorio, des Messes et des motets.

Scandello Antonio, (1517-1580).
Compositeur italien de messes, de motets et autres musiques religieuses, dont une Passion selon St.Jean. Il est connu pour sa Messe, Super Epitaphium Mauritii.

Scarlatti Allesandro, (1660-1725).
Compositeur italien . Il a composé des Messes, une Passion et des motets.

Scarlatti Domenico, 1685-1757).
Compositeur italien. Directeur musicale de St. Pierre de Rome. Il a composé des cantates, des Messes, un Stabat Mater et deux Salve Regina.

Schadt Samuel, (1587-1654).
Organiste allemand. Il a composé de la musique d’orgue pour le rite luthérien.

Schubert Franz Peter, (1797-1828).
Compositeur Autrichien, né à Vienne. Parmi les compositions de Schubert : 7 Messes ainsi que 22 autres oeuvres sacrées.

Schutz Heinrich, (1585-1672 ).
Le plus grand compositeur allemand de son siècle. Auteur de 3 Passions. Compositeur de musique religieuse pour l'Église luthérienne.

Stradler Macmillan, (1748-1830).
Compositeur autrichien. Il entra dans l’Ordre Bénédictin. Ami de Haydn et de Mozart. Il a composé deux Requiems et d’autres oeuvres religieuses.

Staner Jones Sir, (1840-1901).
Organiste anglais à St. Paul. Auteur de la Crucifixion et d’autres oeuvres religieuses.

Stanley John, 1713-1786).
Compositeur anglais qui était aveugle à deux ans. Il a composé des oratorios et des cantates.

Steffani Agostini, (1654-1728).
Compositeur italien. Il a composé un Stabat Mater en 6 parties et des cantates.

Stravinski Igor Federovitch. (1882-1971).
Compositeur russe ; Il a été l’élève de Rimsky Korsakov. Auteur d’un Requiem et d’une Messe, un Oratorio et des cantiques sacrées.

Suppé Franz Vo, (1819-1897).
Compositeur dalmatien d’une Messe de Requiem.

Tallis Thomas, (1505-1585).
Compositeur anglais de 2 Magnificats, 2 Messes et des motets.

Tavernier John, (1490-1545).
Compositeur anglais. Auteur de Messes et d’un Magnificat.

Teleman Georg Michel, (1681-1767).
Compositeur allemand. Prolifique, il a composé 42 passions et des oratorios.

Terry Richard, (1860-1938).
Organiste et compositeur anglais à Westminster Cathedral. Il a composé 5 Messes un Requiem et des motets.

Tippet Michael Kemp Sir, (1905- ).
Il composé une cantate, la vision de St. Augustin.

Thomé Francis, (1850-1909).
Compositeur mauricien d'origine française, dont le vrai nom était Joseph François Luc. Compositeur de
morceaux pour chorales

Tomkins Thomas, (1572-1676).
Compositeur et organiste anglais à Weatminster Abbey. Auteur de 93 hymnes.

Tournemire Charles Arnould, (1870-1939).
Compositeur et organiste français à Ste Clotilde. Il a composé des oeuvres pour 51 dimanche pour l’office de l’année liturgique.

Tudway Thomas, (1650-1726).
Organiste et compositeur anglais. Il a composé un Te Deum et d’aiutres oeuvres religieuses.

Turges Edmund, (1450- ).
Compositeur anglais de Messes, Magnificats, Kyrie et Gloria.

Turner William, (1651-1740).
Compositeur anglais d’hymnes à Westminster Abbey.

Turnbout Gerard de, (1570-1580).
Compositeur flamand de Messes et de motets.

Tye Christopher, (1500-1573).
Compositeur anglais de Messes et de motets et de l’Acte des Apôtres.

Ugolin Vincenzo, (1570-1638).
Compositeur italien à Sainte Marie Majeure. Il a composé des Messes,des motets et des Vêpres.

Unio Francesco Antonio, (1660- ).
Compositeur italien et moine franciscain. Il a composé un Te Deum , des oratorios et des motets.

Vaughan WilliamsRalph, (1872-1958).
Compositeur anglais très prolifique
Auteur de la Messe en sol d’un Te Deum. de Dona nobis pacem.et d’un Magnificat.

Verdi Guiseppe, (1813-1901).
Compositeur italien, fils d’un boutiquier. Il commença sa carrière, en jouant de l’orgue à l’église du village.
Parmi ses oeuvres religieuses on peut citer: La Messe de requiem, Pater Noster, Ave Maria, Stabat Mater, Te Deum, Lauda alla Vergine Maria.

Victoria Tomàs Luis de, (1548-1611).
Compositeur espagnol , Il succéda à Palestrina en Italie. Il est devenu prêtre en 1575. Ses compositions de musique religieuse, comprennent des Messes, Magnificats, des hymnes et des psaumes. Un des meilleurs compositeurs du 16e de polyphonie.

Vierne Louis, (1870-1937).
Organiste français à Notre Dame de Paris. Il a composé de la musique d’orgue.

Villa Lobos Heito, (1887-1959).
Compositeur Brésilien de réputation internationale. Auteur d’oeuvres chorales religieuses.

Vivaldi Antonio, (1675-1741).
Célèbre compositeur italien. Il a composé de la musique religieuse dont des oratorios.

Vogler Georg Joseph, (1749-1814).
Prêtre et compositeur allemand de musique religieuse.

Vulpus Melchoir, (1570-1615).
Compositeur allemand. Auteur d’une Passion de St.Mathieu et de musique religieuse pour 4 à 8 voix.

Walther Johann, (1496-1570).
Compositeur allemand d’hymnes et d’autres oeuvres pour l’Eglise Réformée.

Webbe Samuel, (1740-1816).
Compositeur anglais de Messes et de motets.

Webern Anton Von, (1883-1945).
Compositeur autrichien de cantates.

Whyte Robert, (1535-1574).
Compositeur anglais à Westminster Abbey .Auteur de musique religieuse d’orgue.

Widor Charles, (1845-1937).
Compositeur et organiste français. Organiste à St. Sulpice.de 1870 à 1934. Il a composé dix grandes oeuvres d'orgue qui sont décrites comme des 'Symphonies’.

Willaert Adrian, (1485-1562).
Compositeur flamand de St Marc. Il a composé des Messes et des motets.

Worgan John, (1724-1790).
Compositeur anglais d’oratorios et autres oeuvres religieuses.

Zachau Friedrich Williams, (1663-1712 ).
Compositeur et organiste allemand. Handel était son élève quand il était un jeune garçon. Il a écrit des cantates et de la musique d'orgue.

Zelenka Jan Dismas, (1679-1745).
Compositeur bohémien. Il a composé 3 sonates, des Messes et oratorios ainsi que des cantates. Il est considéré comme étant l'égal de J.S. Bach pour certaines oeuvres.

Zelter Karl Friedrich, ( 1758-1832.).
Compositeur et chef d'orchestre allemand. Il a été l'ami de Goethe, et a mis ses poèmes en musique. Il a eu le jeune Mendelssohn comme élève, et lui a permis de diriger la Passion selon Saint Mathieu en 1828, pour faire connaître le grand Bach, jusqu'alors méconnu.

Zingarelli Nicola Antonio, (1752-1847).
Compositeur italien à Milan, puis à St Pierre de Rome. Très prolifique, il a composé des Messes,des Magnificats et des motets.

Liste des compositeurs de musique religieuse.
4e au 20e siècle.
04 Ambroise Saint, (340-397).
13 Alfonso El Salvio.(Le Sage), (1221-1284).
14 Machaut Guillaume de, (1300-1377).
13 Perotin Perotinus Magnus, (vers 1200).
14-15 Pistocchi Francesco Antonio, (1359-1426).
15 Binchois Gilles, (1400-1460).
15 Busnois Antoine, ( -1492).
15 Dufray Guillaume, (1400-1474)
15 Dunstable John, ( -1453)
15 Ockenheim Johanes, (1430-1495).
15 Regis Johanes, (1430-1485).
15 Turges Edmund, (1450- )
15-16 Finck Heinrich, (1445-1527)
15-16 Isaac Heinrich (1450-1517).
15-16 Josquin des Près, (1440-1521 );
15-16 Obrecht Jacob, (1450-1505).
15-16 Willaert Adrian, (1485-1562).
16 Annimuccia Giovani, (1500-1571).
16 Baccusi Ipolito, (1545-1609).
16 Clemens non papa Jacobus, (1510-1557)
16 Donato Baldassare, (1530-1604
16 Fevin Antoine de, ( -1512)
16 Gabrielli Andrea, (1515-1586)
16 Gombert Nicholas, (1500-1560).
16 Guerrev Francisco, ( 1528-1599).
16 Handl Jacob, (1550-1591)
16 Jachet de Mante, ( -1559).
16 Kerbe Jacobvan, (1532-1591).
16 Lassus Roland de, (1532-1594 )
16 Lloyd John, ( -1523).
16 Marbecke John, (1510-1585).
16 Merulio Claudio, (1533-1604).
16 Monte Philippe de, (1521-1603).
16 Palestrina Giovanni Perluigi da, (1525-1594).
16 Rore Ciprano de (1516_1565).
16 Ruffo Vincenzo, (1510-1587).
16 Scandello Antonio, (1517-1580).
16 Tallis Thomas, (1505-1585).
16 Tavernier John, (1490-1545).
16 Turnbout Gerard de, (1570-1580).
16 Tye Christopher, (1500-1573)
16 Walther Johann, (1496-1570).
16 Whyte Robert, (1535-1574).
16-17 Agostini Paolo, (1583-1628).
16-17 Byrd William, (1543-1623 .)
16-17 Allegri Gregorio, (1582-1652).
16-17 Bach Carll Philipp Emmanuel, (1545-1588).
16-17
Frescobaldi Girolimo, (1583-1643.
16-17 Gabrielli Giovani, (1557-1612).
16-17 Gastoldi Giovanni Giacomo, (1556-1622)
16-17 Gésualdo Carlo, (1560-1613).
16-17 Gibbons Orlando, (1583-1625).
16-17 Leone, (1560-1627).
16-17 Monteverdi Claudio Giovani Antonio, (1567-1643).
16-17 Pretorius Hyrionymnus, (1560-1629).
16-17 Pretorius Michael, (1571-1621).
16-17 Schadt Samuel, (1587-1654).
16-17 Schutz Heinrich, (1585-1672 ).
16-17 Tomkins Thomas, (1572-1676).
16-17 Ugolin Vincenzo, (1570-1638).
16-17 Victoria Tomàs Luis de, (1548-1611)
16-17 Vulpus Melchoir, (1570-1615).
17 Benevoli Orazio, (1605-1672).
17 low John, (1649-1708).
17 Buxtehude Dietrich, (1637-1707)
17- Carissimi Giacommo, (1605-1674).
17 Cazzati Maurizio, (1620-1677).
17 Charpentier Marc Antoine, (1634-1704).
17- Clarke Jeremiah, (1673-1707).
17 Couperin François, (1668-1733).
17 Draghi Antonio, (1635-1700).
17 Grandi Alexandro, (1630 ).
17 Legrenzi Giovanni, (1626-1690).
17 Lowe Edwards, (1610-1682).
17 Lully Jean-Baptiste, 1632-1687.
17 Paschelbel Johann, ( 1653-1706).
17 Purcell Henry, (1659-1695).
17 Unio Francesco Antonio, (1660.
17-18 Bach Jean-Sébastien, (1685-1750.
17-18 Cabanelles Jean, (1644-1712).
17-18 Caldara Antonio, (1670-1736).
17-18 Campa André, (1660-1744).
17- Fasch Johan Fredrich, ( 1688-1758).
17-18 Croft William, (1678-1727).
17-18 Fux Johan Joseph, (1660-1741).
17-18 Handel George Frederic, (1685-1759).
17-18 Keiser Reinhart, ( 1679-1739).
17-18 Lalande Michel Richard de, (1657-1726).
17-18 Lefébure Willy Louis James Alfred, (1657-1726).
17-18 Leo Leonardo, (1694-1711).
17-18 Lorenzani Paolo, (1640-1713).
17-18 Lotti Antonio, (1667-1740).
17-18 Marchand Linus, (1669-1732).
17-18 Porpora Nicollo Antonio, (1686-1757).
17-18 Roman Johan Helmich, (1694-1758).
17-18 Samartini Giovanni Baptista, (1688-1775).
17-18 Sarro Domenico, (1678-1744).
17-18 Scarlatti Allesandro, (1660-1725).
17-18 Scarlatti Domenico, (1685-1757)
17-18 Steffani Agostini, (1654-1728).
17-18 Telemann Georg Michel, (1681-1767).
17-18 Tudway Thomas, (1650-1726)
17-18 Turner William, (1651-1740).
17-18 Vivaldi Antonio, (1675-1741).
17-18 Zachau Friedrich Williams, (1663-1712 )
18 Bach Jean Christian, (1735-1782).
18 Bach Jean Christophe Friederick, (1732-1795).
18 Boyce,William, (1711-1779).
18 Corette Michel, (1709-1795).
18 Daquin Louis Claude, (1694-1792).
18 Eberlin J. E., (1702-1762)
18 Elsner Joseph Xavier, (1769-1784).
18 Giordani Guiseppe, (1753-1798).
18 Greene Maurice, (1695-1755).
18 Haydn Franz Joseph, (1732-1809).
18 Haydn Johan Michel, (1737-1806).
18 Jomelli Nicholas, (1714-1775).
18 Martini Giovani Batista, (1706-1784).
18 Mozart Woulfgang Amadeus, (1756-91).
18 Pergolese Giovanni Baptista, (1710-1736).
18 Reutter Johan Adam Karl Georg, (1708-1772).
18 Richter Franz Xavier, (1709-1789).
18 Roseingrave Thomas, (1690-1766).
18 Sarti Guisseppe, ( 1729-1802).
18 Stanley John, (1713-1786).
18 Worgan John, (1724-1790).
18-19 Beethoven Luwig van, (1770-1827).
18-19 Chérubini Luigi Mana Salvatore, (1760-1842).
18-19 Crotch Williams, (1775-1847).
18-19 Czerny Karl, (1791-1857).
18-19 Gossec François Joseph, (1734-1829).
18-19 Guglielmi Pietro, (1728-1821).
18-19 Gyrowetz Adabert, (1769-1850)
18-19 Mercadante Guiseppe, (1795-1870).
18-19 Neukomm Sigismond Chevalier de, (1778-1858).
18-19 Raimondi Pietro, (1786-1853).
18-19
Salieri Antonio, (1750-1825).
18-19 Stradler Macmillan, (1748-1830).
18-19 Vogler Georg Joseph, (1749-1814).
18-19 Webbe Samuel, (1740-1816).
18-19 Zelter Karl Friedrich, 1758-1832.).
18-19 Zingarelli Nicola Antonio, (1752-1847).
19 Alkan Charles Henri Valentin, (1813-1888).
19 Arensky Anton Stepanovitch, (1861-1906).
19 Berlioz Louis Hector, (1803-1869).
19 Bruckner Anton, (1824-1896).
19 Dupré Marcel, (1886-1871).
19 Franck César Auguste, (1822-1890).
19 Gounod, Charles François, (1818-1893).
19 Liszt Ferencz ou Franz, (1871-1886).
19 Schubert Franz Peter, (1797-1828 ).
19 Staner Jones Sir, (1840-1901).
19 Suppé Franz Von, (1819-1897).
19 Thomé Francis, (1850-1909).
19 Verdi Guiseppe, (1813-1901).
19-20 Davies Henry Walford, (1869-1941).
19-20 Dvorak Anton, (1841-1904).
19-20 Fauré Gabriel Urbain, (1845-1920).
19-20 Grechaninor AlexandreTichonovild, (1864-1956).
19-20 Habern Franz Xavier, (1840-1910).
19-20 Kodaly Zoltan, (1882-1967).
19-20 Perosi Lorenzo, (1872-1956).
19-20 Ravanello Oreste, (1871-1938).
19-20 Rowley Alec, (1892-1958).
19-20 Stravinski Igor Federovitch, (1882-1971).
19-20 Terry Richard,(1860-1938).
19-20 Tournemire Charles Arnould, (1870-1939).
19-20 Vaughan Williams Ralph, (1872-1958).
19-20 Vierne Louis, (1870-1937).
19-20 Villa Lobos Heito, (1887-1959).
19-20 Webern Anton Von, (1883-1945).
19-20 Widor Charles, (1845-1937).
20 Britten Edward Benjamin., (1913-77).
20 Duruflé Maurice, (1902-.).
20 Ligeti Georgi, (1923 - ).
20 Messiaen Olivier Eugène Prosper Charles, (1908- ).
20 Pizzetti Ildebrando (1950-1968).
20 Tippet Michael Kemp Sir, (1905- ).
















































Les Sacrements.

Les Sacrements ont été institués par le Christ pour Son l'Église. Ce sont des moyens par lesquels la foi s'exprime.
Célébration des sacrements.
Dans la célébration des sacrements, les livres liturgiques approuvés par l'autorité compétente seront fidèlement suivis; c'est pourquoi personne n'y ajoutera, n'en supprimera ou n'y changera quoi que ce soit de son propre chef (can. 846, § 1); le ministre célébrera lessacrements selon son rite propre (§ 2).

Réitération du Sacrement
Les sacrements du Baptême, de Confirmation et d'ordre, ne peuvent pas être réitérés (can. 845, § 1).

Gratuité des Sacrements.
En dehors des offrandes fixées par l'autorité compétente, le ministre ne demandera rien pour l'administration des
sacrements, en veillant toujours à ce que les nécessiteux ne soient pas privés de l'aide des sacrements à cause de leur pauvreté (can. 848).

Le baptême.
Le Baptême est toujours " la porte des Sacrements "; aussi celui qui n'a pas reçu le Baptême ne peut être
validement admis aux autres sacrements (can. 842, § 1).
Les ministres sacrés ne peuvent pas refuser lessacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir. (can. 843, § 1)
La célébration du Baptême doit être dûment préparée.
Pour un adulte : Pour ce qui concerne le baptême, doit être considéré comme adulte, celui qui est sorti de l'enfance et possède l'usage de la raison (can. 852, § 1). La préparation au Baptême se fait dans le catéchuménat et en suivant les règles particulières édictées par la Conférence des Évêques (épiscopale) pour l'initiation sacramentelle (can. 851, § 1).
Pour un enfant : (sont assimilés aux enfants, ceux qui n'ont pas l'usage de la raison), les parents de l'enfant à baptiser, ainsi que les personnes qui vont assumer la charge de parrains, seront dûment instruits de la signification de ce sacrement et des obligations qu'il comporte (can. 851, § 2).
Jour et lieu : Bien que le Baptême puisse être célébré n'importe quel jour, il est néanmoins recommandé de le
célébrer habituellement le dimanche ou, si cela est possible, au cours de la veillée pascale (can. 856).
Le ministre du baptême
Le canon 530, § 1, confie spécialement au curé la fonction de baptiser (sans lui en réserver le droit); mais le ministre ordinaire du Baptême est l'Évêque, le prêtre ou le diacre (can. 861, § 1). Cependant, sauf cas de nécessité, nul ne peut, sansla permission requise, administrer le Baptême en un territoire étranger, pas même à ses propres sujets (can. 862).

Pour les adultes : Pour qu'un adulte puisse être baptisé, il qu'il ait manifesté la volonté de recevoir le Baptême, qu'il soit suffisamment instruit des vérités de la foi et des obligations chrétiennes et qu'il ait été mis à l'épreuve de la vie chrétienne par le catéchuménat; il sera aussi exhorté à se repentir de ses péchés (can. 865 § 1).

Un adulte en danger de mort peut être baptisé si, ayant quelques connaissances des principales vérités de la foi, il
manifeste de quelque manière que ce soit son intention de recevoir le Baptême et promet d'observer les
commandements de la religion chrétienne (can. 865 § 2).
À moins d'un grave empêchement, l'adulte qui est baptisé sera confirmé immédiatement après le Baptême et
participera à la célébration eucharistique, en y recevant la communion (can. 866).

Pour baptiser licitement un enfant, il faut :

1° Que les parents y consentent, ou au moins l'un d'eux, ou ceux qui tiennent légitimement leur place;

2° Qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique; si cet espoir fait totalement défaut, le baptême sera différé, selon les dispositions du droit particulier, et les parents informés du motif (can. 868, § 1). En danger de mort, tout enfant peut être baptisé, même contre la volonté de ses parents (can. 868, § 2).
Les parrains :
Dans la mesure du possible, à la personne qui va recevoir le Baptême sera donné un parrain auquel il revient d'assister dans son initiation chrétienne l'adulte qui se fait baptiser et, s'il s'agit d'un enfant, de la lui présenter de concert avec les parents, et de faire en sorte que le baptisé mène plus tard une vie chrétienne en accord avec son Baptême et accomplisse fidèlement les obligations qui lui sont inhérentes (can. 872). Un seul parrain, ou une seule
marraine, ou bien aussi un parrain et une marraine seront admis (can. 873).

Le parrainage n'est pas conçu par l'Église comme une fonction purement honorifique, mais comme une prise en
charge du baptisé, ce qui explique les exigences de l'Église, exposées dans le canon suivant !
Pour que quelqu'un soit admis comme parrain,
il faut :
Qu'il ait été choisi par la personne qui va être baptisée, par ses parents ou par ceux qui tiennent leur place ou, s'il font défaut, par le curé ou le ministre; qu'i ait les aptitudes et l'intention de remplir cette fonction; qu'il ait seize ans accomplis, à moins que l'Évêque diocésain n'ait établi un autre âge, ou bien que le curé ou le ministre estime devoir admettre pour une juste cause une exception; qu'il soit catholique, confirmé, qu'il ait déjà reçu le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie et qu'il mène une vie cohérente avec la foi et avec la fonction qu'il v assumer; = qu'il ne soit sous le coup d'aucune peine canonique, légitimement infligée ou déclarée; qu'il ne soit ni le père ni la mère de la personne qui doit être baptisée (can. 874, § 1).
Un baptisé qui appartient à une communauté ecclésiale non catholique ne sera admis qu'avec un parrain catholique, et alors seulement comme témoin du Baptême (can. 874,§ 2). ~
Preuve et inscription du Baptême
La personne qui administre le Baptême veillera à ce que, moins que le parrain ne soit présent, il y ait au moins un
témoin par lequel l'administration du Baptême puisse être prouvée (can. 875).
Célébration de la Confirmation
Le sacrement de Confirmation est conféré par l'onction du chrême sur le front, qui se fait avec l'imposition de la main et par les paroles prescrites dans les livres liturgiques approuvés (can. 880, § 1). Le chrême à utiliser dans le sacrement de Confirmation doit être béni par l'Évêque, même si c'est un prêtre qui administre le sacrement
(can. 880, § 2).

Il convient de célébrer le sacrement de Confirmation dans une église et cela au cours de la Messe; néanmoins, pour une cause juste et raisonnable, il peut être célébré en dehors de la Messe et en tout endroit décent (can. 881).

Ministre de la Confirmation.

L'Évêque est le ministre ordinaire de la Confirmation; le prêtre, munide cette faculté en vertu du droit universel ou d'une concession particulière de l'autorité compétente, confère lui aussi validement ce sacrement (can. 882).
Les confirmands
Seul tout baptisé non encore confirmé est capable de recevoir la Confirmation (can. 889, § 1).
En dehors du danger de mort, pour qu'une personne reçoive licitement la confirmation, il est requis, si elle a l'usage de la raison, qu'elle soit convenablement instruite, dûment disposée et en état de renouveler les promesses baptismales (§2).
Les fidèles sont tenus par l'obligation de recevoir ce sacrement en temps opportun; les parents et les pasteurs d'âmes, surtout les curés, veilleront à ce que les fidèles soient dûment instruits pour le recevoir et à ce qu'ils s'y présentent en temps opportun (can. 890).
Le sacrement de Confirmation sera conféré aux fidèles aux alentours de l'âge de raison, à moins que la conférence
des Évêques n'ait fixé un autre âge, ou qu'il y ait danger de mort ou bien que, au jugement du ministre, une cause grave ne conseille autre chose (can. 891).
Les parrains
Dans la mesure du possible, un parrain assistera le confirmand; il lui revient de veiller à ce que la personne confirmée se conduise en vrai témoin du Christ et accomplisse fidèlement les obligations inhérentes au sacrement (can. 892).
Pour exercer la fonction de parrain, il faut remplir les conditions dont il s'agit au canon 874 (parrain de Baptême)
et il convient de choisir pour parrain celui qui a assumé cette fonction lors du Baptême (can. 893, § 1 et § 2).

L'Eucharistie
Le Sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur Lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Église vit et croît continuellement. Le Sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la Croix est perpétué au long des siècles,
est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de
Dieu et s'achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés (can.
897).
Les fidèles auront en très grand honneur la très sainte Eucharistie, en participant activement à la célébration du très auguste Sacrifice, en recevant ce sacrement avec dévotion et fréquemment, et en lui rendant le culte éminent d'adoration; les pasteurs d'âmes instruiront soigneusement les fidèles de cette obligation, en mettant en valeur la doctrine sur ce Sacrement (can. 898).
La célébration de l'Eucharistie
Le droit donne encore quelques rappels doctrinaux pour orienter la foi et la piété des fidèles !
La célébration eucharistique est action du Christ Lui-même et de l'Église, dans laquelle le Christ Seigneur,
présent substantiellement sous les espèces du pain et du vin, s'offre Lui-même par le ministère du prêtre à Dieu le Père, et se donne en nourriture spirituelle aux fidèles unis à son offrande.
Dans la synaxe eucharistique, le peuple de Dieu est convoqué en assemblée sous la présidence de l'Évêque ou
du prêtre sous l'autorité de l'Évêque, agissant en la personne du Christ (in persona Christi), et tous les fidèles
qui y assistent, clercs ou laïcs, y concourent en prenant une part active, chacun selon son mode propre, suivant la diversité des ordres et des fonctions liturgiques.
La célébration eucharistique sera organisée de telle sorte que tous ceux qui y participent en retirent des fruit abondants, pour l'obtention desquels le Christ Seigneur a institué le Sacrifice eucharistique (can. 899, § 1 à 3).
Seul le prêtre validement ordonné est le ministre qui, en la personne du Christ, peut réaliser le sacrement de
l'Eucharistie (can. 900, § 1).
Le prêtre non empêché par la loi canonique célèbre licitement l'Eucharistie en observant les dispositions des canons qui suivent (can.
900, § 2) :
Le prêtre a la liberté d'appliquer la Messe tant pour les vivants que pour les défunts (can. 901). A moins que l'utilité des fidèles ne requière ou ne conseille autre chose, les prêtres peuvent concélébrer l'Eucharistie, étant respectée la liberté pour chacun de célébrer individuellement, mais pas quand il y a une concélébration dans la même église ou le même oratoire (can. 902).
Que les prêtres célèbrent fréquemment, ayant toujours à l'esprit le fait que l'œuvre de la Rédemption se réalise
continuellement dans le mystère du Sacrifice eucharistique; bien plus, leur est vivement recommandée la célébration quotidienne qui est vraiment, même s'il ne peut y avoir la présence de fidèles, action du Christ et de l'Église, dans la réalisation de laquelle les prêtres accomplissent leur principale fonction (can. 904).
Il n'est pas permis à un prêtre de célébrer plus d'une fois par jour, sauf dans les cas où, selon le droit, il est permis de célébrer ou de concélébrer plus d'une fois l'Eucharistie le même jour (can. 905, § 1).
S'il y a pénurie de prêtres, l'Ordinaire du lieu peut permettre, pour une juste cause, que les prêtres célèbrent deux fois par jour, et même, lorsque la nécessité pastorale l'exige, trois fois les dimanches et les jours de fêtes d'obligation (can.905, § 2).
Le prêtre ne célébrera pas le Sacrifice eucharistique sans la participation d'un fidèle au moins, sauf pour une cause juste et raisonnable (can. 906).
Dans la célébration eucharistique, il n'est permis ni aux diacres ni aux laïcs de réciter les prières, surtout la prière eucharistique, ou de remplir les actes propres au prêtre célébrant (can. 907).
Il est interdit aux prêtres catholiques de concélébrer l'Eucharistie avec des prêtres ou des ministres d'Églises ou
de communautés ecclésiales qui n'ont pas la pleine Communion avec l'Église catholique (can. 908).
Que le prêtre n'omette pas de se préparer dûment par la prière à célébrer le Sacrifice eucharistique et de rendre grâce à Dieu après la célébration (can. 909).
Pour la distribution de la Communion
Les ministres ordinaires de la sainte Communion sont l'Évêque, le prêtre et le diacre (can. 910, § 1).
Les ministres extraordinaires de la sainte Communion sont l'acolyte et tout autre fidèle député selon les dispositions du canon 230, § 3
Le devoir et le droit de porter la très sainte Eucharistie enviatique aux malades appartient au curé et vicaires
paroissiaux, aux chapelains ainsi qu'au Supérieur de la communauté dans les instituts religieux cléricaux ou les
sociétés de vie apostolique cléricales pour tous ceux qui se trouvent dans la maison (can. 911, § 1).
En cas de nécessité, ou avec l'autorisation au moins présumée du curé, du chapelain ou du Supérieur qu'il doit
informer ensuite, tout prêtre ou tout autre ministre de la sainte Communion doit le faire (can. 911, § 2).
Tout baptisé qui n'en est pas empêché par le droit peut et doit être admis à la sainte Communion (can. 912). Les excommuniés et les interdits, après infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec
obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte Communion (can. 915).
Pour les enfants : Pour que la très sainte Eucharistie puisse être donnée aux enfants, il est requis qu'ils aient une connaissance suffisante et qu'ils aient reçu une préparation soignée, de sorte qu'ils comprennent le mystère du Christ à la mesure de leur capacité, et puissent recevoir le Corps du Seigneur avec foi et dévotion .La très sainte Eucharistie peut néanmoins être donnée aux enfants qui sont en danger de mort, s'ils sont capables de
distinguer le Corps du Christ et l'aliment ordinaire et de recevoir la Communion avec respect (can. 913, § 1 et § 2). Qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la Messe ni ne communiera au Corps du
Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle, à moins d'un motif grave et qu'il ne soit dans
l'impossibilité de se confesser; en ce cas, il n'oubliera pas qu'il est tenu par l'obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt
(can. 916).
Qui va recevoir la très sainte eucharistie s'abstiendra, au moins une heure avant la sainte Communion, de prendre
tout aliment et boisson, à l'exception seulement de l'eau et des médicaments (can. 919).
Il est vivement recommandé aux fidèles de recevoir la sainte Communion au cours même de la célébration eucharistique; néanmoins, elle sera donnée en dehors de la Messe, en observant les rites liturgiques, à ceux qui la demandent pour une juste cause (can. 918).
Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d'une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du canon 921 (can. 917).
Tout fidèle, qui après avoir été initié à la très sainte Eucharistie, est tenu par l'obligation de recevoir la sainte Communion au moins une fois l'an. Ce précepte doit être rempli durant le temps pascal, à moins que pour une juste cause, il ne le soit à une autre époque de l'année (can. 920,
§ 1 et § 2).

Participation à la sainte messe.
Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Messe;
de plus, ils s'abstiendront de ces travaux et de ces affairesqui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur ou la détente convenable de l'esprit et du corps (canon 1247).

Le Mariage.
L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la
vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation des
enfants, a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement (can. 1055, §1).

C'est pourquoi, entre baptisés, il ne peut exister de contrat matrimonial valide qui ne soit, par le fait même, un
sacrement (can. 1055, §2). Les propriétés essentielles du mariage sont l'unité et l'indissolubilité qui, dans le mariage chrétien, en raison du sacrement, acquièrent une solidité particulière (can. 1056).
C'est le consentement des parties légitimement manifesté entre personnes juridiquement capables qui fait le mariage; ce consentement ne peut être suppléé par aucune puissance humaine (can. 1057, §1).
Le consentement matrimonial est l'acte de la volonté par lequel un homme et une femme se donnent et se reçoivent mutuellement par une alliance irrévocable pour constituer le mariage (can. 1057, §2).
Peuvent contracter mariage tous ceux qui n'en sont pas empêchés par le droit (can. 1058).
Le mariage des catholiques, même si une partie seulement est catholique, est régi non seulement par le droit divin, mais aussi par le droit canonique, restant sauve la compétence du pouvoir civil pour les effets purement civils de ce même mariage (can. 1059).
Le mariage jouit de la faveur du droit; c'est pourquoi, en cas de doute, il faut tenir le mariage pour valide, jusqu'à preuve du contraire (can. 1060).

Le mariage valide entre baptisés est appelé conclu seulement, s'il n'a pas été consommé, conclu et
consommé, si les conjoints ont posé entre eux, de manière humaine, l'acte conjugal apte de soi à la génération auquel le mariage est ordonné par sa nature et par lequel les époux deviennent une seule chair (can. 1061, §1).
Une fois le mariage célébré, si les conjoints ont cohabité, la consommation est présumée jusqu'à preuve du contraire (can. 1061, §2).
Le mariage invalide est appelé putatif, s'il a été célébré de bonne foi au moins par une des parties, jusqu'à ce que les deux parties aient acquis la certitude de sa nullité (can. 1061, §3).
La promesse de mariage unilatérale ou bilatérale, appelée fiançailles, est régi par le droit particulier établi par la
conférence des Évêques en tenant compte des coutumes et des lois civiles, s'il en existe (can. 1062, §1).
La promesse de mariage ne donne pas lieu à une action pour exiger la célébration du mariage; mais elle peut donner lieu à une action en réparation de dommages, pour autant qu'elle soit due (can. 1062, §2).
Les empêchements dirimants
Il y en a douze : l'âge, l'impuissance, le lien, la disparité de culte, l'Ordre sacré, les vœux religieux, le rapt, le conjugicide, la consanguinité, l'affinité, l'honnêteté publique, la parentélégale ~
1.L'homme ne peut contracter validement mariage avant 16 ans accomplis et, la femme avant 14 ans accomplis
(1083, §1). La conférences des Évêques a la liberté de fixer un âgsupérieur pour la célébration licite du mariage (1083,§2).
2.L'impuissance antécédente et perpétuelle à copuler de la part de l'homme ou de la part de la femme, qu'elle soitabsolue ou relative, dirime le mariage de par sa nature même (1084, §1)Si l'empêchement d'impuissance est douteux, que ledoute soit de droit ou de fait, le mariage ne doit pas être empêché ni déclaré nul tant que subsiste le doute (1084, §2). La stérilité n'empêche ni ne dirime le mariage, restant sauves les dispositions du canon 1098 (1084, §3).
3.Attente invalidement mariage la personne qui est tenue par un lien du mariage antérieur, même non consommé
(can. 1085, §1). Même si un premier mariage est invalide ou dissous pour n'importe quelle cause, il n'est pas permis d'en contracter un autre avant que la nullité ou la dissolution du premier mariage ne soit établie légitimement et avec certitude (can. 1085, §2).
4. Est invalide le mariage entre deux personnes dont l'une a été baptisée dans l'Église catholique ou reçue dans
cette Église et ne l'a pas quittée par un acte formel, et l'autre n'a pas été baptisée (can. 1086, §1). On ne dispensera pas de cet empêchement sans que soient remplie s les conditions dont il s'agit aux canons 1125 et 1126 (can. 1086, §2). Si, au moment où le mariage a été contracté, une partie était communément tenue pour baptisée ou si son baptême était douteux, il faut, selon le canon 1060, présumer la validité du mariage, jusqu'à ce qu'il soiprouvé avec certitude qu'une partie a été baptisée et non pas l'autre (can. 1086, §3).

La Pénitence.
Dans le sacrement de Pénitence, les fidèles qui confessent leurs péchés à un ministre légitime en ont la contrition et forment le projet de s'amender, obtiennent de Dieu, par l'absolution donnée par ce même ministre, le pardon des péchés qu'ils ont commis après le Baptême, et ils sont en même temps réconciliés avec l'Église qu'en péchant ils ont blessée (can. 959).

La célébration du Sacrement.
La confession individuelle et intégrale avec l'absolution constitue l'unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d'un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l'Église; seule une impossibilité physique ou morale excuse cette confession, auquel cas la réconciliation peut être obtenue aussi selon d'autres modes(can. 960).
Validité de l'absolution collective ?
Pour qu'un fidèle bénéficie validement d'une absolution sacramentelle donnée à plusieurs ensemble, il est requis
non seulement qu'il y soit bien disposé, mais qu'il ait en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu, les péchés graves qu'il ne peut pas confesser ainsi actuellement.
Les indulgences
L'indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, que le fidèle bien disposé, et à certaines conditions définies, obtient par le secours de l'Église qui, en tant que ministre de la Rédemption, distribue et applique avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints (can. 992).
L'indulgence est partielle ou plénière, selon qu'elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour les péchés (can. 993).
Le Sacrement de l'Onction des Malades
L'onction des malades, par laquelle l'Église recommande les fidèles dangereusement malades au Seigneur souffrant et glorifié pour qu'Il les relève et les sauve, est conférée en les oignant d'huile et en prononçant les paroles prescrites dans les livres liturgiques (can. 998).

Outre l'Évêque, peuvent bénir l'huile destinée à l'onction des malades :
1° ceux qui par le droit sont équiparés à l'Évêque diocésain;
2° en cas de nécessité, tout prêtre, mais seulement au cours de la
célébration du sacrement (can.999).
Les onctions seront soigneusement faites avec les paroles, dans l'ordre et de la manière prescrite dans les livres liturgiques; cependant, en cas de nécessité, il suffit d'une seule onction sur le front ou même sur une autre partie du corps, en prononçant toute la formule (can. 1000 §1).

Le ministre de l'Onction des malades
Tout prêtre, et seul le prêtre, administre validement l'Onction des malades (can. 1003 §1). C'est le devoir et le droit de tous les prêtres qui ont charge d'âmes d'administrer l'Onction des malades aux fidèles confiés à leur office
pastoral; pour une cause raisonnable, tout autre prêtre peut administrer ce sacrement, avec le consentement au moins présumé du prêtre dont il s'agit plus haut (can. 1003 §2).
Tout prêtre peut porter avec soi l'huile bénite, afin de pouvoir, en cas de besoin, administrer le sacrement de l'Onction des malades (can. 1003 §3).
L'Onction des malades peut être administrée au fidèle qui, parvenu à l'usage de la raison, commence à se trouver en danger pour cause de maladie ou de vieillesse (can. 1004, §1).
Ce sacrement peut être réitéré, si le malade après guérison, tombe de nouveau gravement malade, ou si, au cours de la même maladie, le danger s'aggrave (can. 1004, §2).
L'Onction des malades ne sera pas donnée à ceux qui persévèrent avec obstination dans un péché grave manifeste
(can. 1007).

L'Ordre.
Par le sacrement de l'Ordre, d'institution divine, certains fidèles sont constitués ministres sacrés par le caractère
indélébile dont ils sont marqués; ils sont ainsi consacrés et députés pour être pasteurs du peuple de Dieu, chacun selon son degré, en remplissant en la personne du Christ Chef les fonctions d'enseignement, de sanctification et de
gouvernement (can. 1008).
Les ordres sont l'épiscopat, le presbytérat et le diaconat (can. 1009, §1).
Ils sont conférés par l'imposition des mains et la prière consécratoire que les livres liturgiques prescrivent pour
chacun des degrés (can. 1009, §2).

Les sanctions dans l'Église.
1° Des peines médicinales, ou censures, qui visent avant tout l'amendement du coupable. Elles ont pour effet de priver de certains biens spirituels ou matériels qui leur sont annexés; elle tendent à faire cesser la contumace ou mépris de la loi; quand le coupable regrettera son délit, et sera disposé à réparer les torts commis et le scandale, il pourra recevoir du Supérieur compétent la rémission de la censure. La censure est donc infligée ou encourue sans indication de durée; il y a trois sortes de censures : ce sont l'excommunication, l'interdit et, pour les seuls clercs, la
suspense;

2° Des peines expiatoires (que l'ancien droit nommait " vindicatives ") qui tendent avant tout à l'expiation de la
peine, à la réparation de l'ordre social, si bien qu'à l'inverse des censures ou peines médicinales, leur rémission n'est pas liée à la cessation de la contumace.
Sept cas d'excommunication " latæ
sententiæ "
Can. 1250 - Les jours et temps de pénitence pour l'Église toute entière sont chaque vendredi de toute l'année et le
temps du Carême.
Can. 1251 - L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des
Évêques , sera observée chaque vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme
solennité; mais l'abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et
de la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Can. 1252 - Sont tenus par la loi de l'abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus; mais sont liés par la loi du jeûne tous les fidèles majeurs jusqu'à la soixantième année commencée. Les pasteurs d'âmes et les parents veilleront cependant à ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l'abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la pénitence.
Can. 1253 - La conférence des Évêques peut préciser davantage les modalités d'observance du jeûne et de l'abstinence, ainsi que les autres formes de pénitence, surtout les œuvres de charité et les exercices de piété qui peuvent tenir lieu en tout ou en partie de l'abstinence et du jeûne.